Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
L'utilité du PIB tient à ce qu'il fournit des informations sur la taille de l'économie et sur sa performance. Le taux de croissance du PIB réel sert souvent d'indicateur de santé de l'économie. De manière générale, une hausse du PIB réel est jugée indiquer que l'économie va bien.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
Le PIB et les comptes nationaux permettent des comparaisons, notamment entre pays et entre périodes temporelles, et fournissent une information régulière et rapide utile aux décisions de politique économique. Des défis de mesure se posent néanmoins dans le cadre du système actuel de comptabilité.
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit : PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
Les États-Unis et la Chine se maintiennent en tête du classement, avec des PIB respectifs de 26 185 milliards de dollars et 21 643 milliards de dollars. Cela illustre leur position dominante dans l'économie mondiale.
En outre, le PIB comprend également tous les biens qui sont produits par les ménages pour leur usage propre. Exemple Si Kamila fait certaines récoltes à domicile, brasse sa bière ou fabrique des vêtements ou des meubles — pour son usage propre—, tout cela contribue au PIB de son pays.
Le PIB par habitant (ou produit intérieur brut par tête) est utilisé comme indicateur du niveau de vie moyen d'un pays. Il s'obtient en divisant la valeur du PIB par le nombre d'habitants du pays. C'est également un bon indicateur de l'activité économique d'un pays.
La croissance du PIB peut être décomposée en la somme des contributions de ses différentes composantes : dépenses de consommation des ménages, des institutions sans but lucratif au service des ménages et des administrations publiques, investissement, variations de stocks et solde commercial.
Cette baisse s'explique par le ralentissement des prix des services et de l'énergie sur un an. La consommation des ménages en biens se replie en octobre (−0,9 % après +0,0 %), toujours inférieure à son niveau d'avant-crise (−4,9 %).
Avec un PIB de 70 millions de dollars, Tuvalu est la plus petite économie du monde.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023.
ne prend pas en compte le travail non rémunéré, le bénévolat, l'autoconsommation, le travail au noir ou les activités illégales (cependant, depuis mai 2018, répondant à une demande d'Eurostat, l'Insee prévoit d'inclure les revenus de la drogue dans les comptes de la nation).
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.
En général on le calcule sur une année ou un trimestre. Il prend en compte la valeur de tous les biens et services produits par des agents économiques résidants à l'intérieur d'un pays. Il peut être exprimé en valeur de la production, dans ce cas on parle de PIB nominal.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.