Un plan d'amortissement est un tableau financier visant à présenter la dépréciation qui affectera une immobilisation du fait de l'usure et du temps.
La notion d'amortissement en comptabilité
Cette technique permet de répartir le coût des immobilisations sur leur rythme d'utilisation. L'objectif consiste à assurer le renouvellement des immobilisations, c'est pourquoi il représente une charge.
L'amortissement est une méthode comptable pour répartir le coût d'un actif exploité par une entreprise sur la durée prévue de son utilisation, de son usure et de sa désuétude. L'amortissement est une façon de calculer la diminution de la valeur d'un actif en fonction de son utilisation, de son usure et de sa désuétude.
Il permet de corriger l'évaluation des immobilisations qui a été faite au titre de l'entrée dans le patrimoine de l'entreprise. La comptabilisation d'amortissement s'avère obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d'un exercice se traduit par une perte.
Une immobilisation est un bien acheté par l'entreprise destiné à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise au-delà de la durée de l'exercice comptable. Ces biens sont inscrits à l'actif de l'entreprise. On considère que ces biens ont une durée de vie limitée et qu'ils s'usent avec le temps.
L'amortissement d'une immobilisation permet de répartir le coût d'une immobilisation sur sa durée d'utilisation. La dotation aux amortissements permet d'enregistrer la charge correspondant à la perte de valeur de l'immobilisation sur l'exercice et donc de diminuer le résultat de la société.
Définition d'une immobilisation
L'immobilisation comptable est l'ensemble du patrimoine de l'entreprise (les actifs immobilisés), et l'amortissement permet de déduire chaque année une portion de l'investissement initial.
Amortissement comptable : le principe. Obligatoire pour toutes les entreprises, l'amortissement comptable doit être effectué de manière annuelle, en fin d'exercice comptable. Pour un fonctionnement optimal d'une société, cette dernière réalise des investissements, qu'ils soient matériels comme immatériels.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
Par le jeu de l'amortissement des immobilisations, des charges viennent diminuer le résultat fiscal imposable, sans toutefois correspondre à des sorties de trésorerie. Par ce jeu d'écritures, parfaitement légal, l'entreprise renforce sa capacité d'autofinancement.
2ème définition – Mais l'amortissement est aussi une ressource d'un point de vue « financier » : Les dotations aux amortissements n'étant pas décaissées, elles sont rajoutées à la CAF qui représente la « ressource » interne de financement produite grâce à l'activité et ce, de manière récurrente.
Le fait de pratiquer ou de ne pas pratiquer un amortissement en comptabilité est en effet considéré comme une décision de gestion. Elle est opposable au contribuable par l'administration, y compris lorsqu'il s'agit d'une erreur matérielle.
Dans le droit comptable c'est-à-dire le plan comptable général (PCG), la base amortissable est définie comme la valeur brute d'un bien diminuée de sa valeur résiduelle. La valeur résiduelle correspond à la valeur vénale finale diminuée des coûts de sortie.
L'annuité, c'est la somme d'argent versée par l'emprunteur chaque année afin de rembourser une dette. Cette somme comprend le remboursement d'une partie du capital (amortissement), mais également des intérêts, tels que définis lors de l'établissement du prêt.
Lorsque vous avez des achats de matériels supérieurs à 500 €, vous devez immobiliser et amortir.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Il s'agit du pouvoir accordé par l'Agence fiscale aux entreprises de décider du taux d'amortissement de leurs actifs indépendamment des coefficients d'amortissement officiels. Cette liberté d'amortir est soumise à la création d'emplois, au montant à amortir et au type d'immobilisations.
Elle est donnée par l'administration fiscale dans le cadre des durées d'usage. Comptablement, une immobilisation sera amortie en fonction de sa durée normale d'utilisation. C'est valable autant pour les immobilisations corporelles que pour les immobilisations incorporelles.
La durée d'amortissement correspond à la durée réelle d'utilisation. En comptabilité, les entreprises doivent amortir leurs immobilisations sur leurs durées réelles d'utilisation.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.
Il en résulte que l'amortissement doit commencer à la date à laquelle chaque immobilisation commence à se déprécier et être échelonné sur la durée d'utilisation de cette immobilisation.
L'amortissement d'une immobilisation est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'une acquisition faite par l'entreprise : il permet de constater comptablement la dépréciation d'un bien dûe à l'usure, au temps ou à l'obsolescence.