C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Dès l'origine, la philosophie n'a jamais eu que deux buts indissociables : Apprendre à mieux vivre sur cette Terre. Connaître la vérité
Mais ce que la philosophie nous apprend ce que ce qui est commun ce sont avant tout les problématiques et les conflits. Nous sommes tous liés, qu'on le veuille ou non, aux problématiques qui traversent notre société. C'est là que se trouve le fondement du lien social.
Un objet, du latin objectum, est étymologiquement ce qui est jeté devant nos yeux ou plus généralement notre conscience. Il s'agit donc de tout ce que nous pouvons percevoir, penser ou vouloir. En ce sens, tout ce qui existe peut être dit objet, du moment qu'on y pense, y compris une personne qui est "objet d'amour".
Ce qui est surprenant, toutefois, c'est le mélange des genres : depuis les xiie et xiiie siècles, on considérait la philosophie comme une discipline autonome, avec trois grandes branches : la métaphysique, la logique, et l'éthique.
L'histoire de la philosophie est schématisée entre deux camps qui s'affrontent au tour de la question fondamentale à savoir : entre l'idée et la matière, quelle est la donnée première ? Quelle est la réalité ? Autrement dit quel est le principe premier de toutes choses ?
En philosophie, un premier principe ou principe premier désigne soit une proposition dont dérive toutes les autres propositions du domaine considéré soit une cause de toutes les autres choses du domaine considéré. Si on parle dans l'absolu de premier principe, il s'agit alors de la cause du monde dans son ensemble.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
La philosophie est traduite ainsi généralement : ensemble des questions que l'être humain peut se poser sur lui-même et examen des réponses qu'il peut y apporter ; vision systématique et générale du monde. Donc la philosophie nous accompagne dans chaque réflexion qui mène à une action.
1. Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
Aujourd'hui, la philosophie est devenue principalement une activité théorique : on étudie les idées des philosophes, on clarifie et on analyse des questions philosophiques, et on argumente sur celles-ci.
La philosophie n'a aucune limite puisque elle est abstraite.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
La tâche de la philosophie sociale s'esquisse d'emblée : assurer l'ajustement réciproque entre les mœurs et les institutions, restaurer les croyances et les pratiques qui renforceront le fonctionnement des institutions démocratiques.
Mais pourquoi étudier la philosophie ? Se pencher sur les différents courants philosophiques et apprendre à vous questionner va développer votre esprit critique. Les études de philosophie donnent aussi l'opportunité de mieux comprendre le monde qui vous entoure.
Personne qui étudie rationnellement la nature; personne qui cherche la vérité et cultive la sagesse.
La philosophie est bien éloignée des représentations qu'on lui attribue aujourd'hui. Non seulement elle permet de mieux penser en développant son esprit critique, mais aussi mieux vivre en faisant de la réflexion un atout incomparable pour avancer et se construire.
La philosophie comme art de vivre est d'abord pratique.
Elle se compose d'exercices spirituels, « c'est-à-dire une pratique, une activité, un travail sur soi-même […] qui sont l'oeuvre non seulement de la pensée, mais de tout le psychisme de l'individu », expliquent Fernando Figares et Laura Winckler.
Ainsi, pour Socrate, la philosophie est une maïeutique. Chaque homme est philosophe, il faut le faire accoucher de sa faculté philosophique. La philosophie ne s'enseigne pas puisqu'elle est à l'intérieur de chacun d'entre nous.
L'homme ne peut donc se contenter d'exister sans réfléchir, comme peuvent le faire les autres êtres vivants, sans quoi il ne serait pas pleinement humain. La pensée ne se réduit pas, toutefois, à la conscience, comme le montrera Freud en établissant une théorie de l'inconscient.
La philosophie apprend à se poser des question et nous fait réfléchir sur nos condition, sur la morale… Ainsi elle nous ouvre l'esprit et nous permet de devenir des hommes meilleurs, des hommes bon.
Le mot « philosophie » désigne littéralement l'amour de la sagesse. L'amour dont il est question ici est à comprendre au sens de l'amitié. Le grec ancien distingue en effet le désir amoureux, éros, et l'amitié, philia. Le philosophe est donc un ami de la sagesse.
Conclusion: La philosophie peut s'honorer par sa fonction critique d'affranchir de l'arrogance du dogmatisme et de l'étroitesse d'esprit de l'attitude commune. Mais plus fondamentalement la libération qu'elle promeut opére une transformation radicale de l'existence.
En fait, la philosophie pendant des siècles s'est confondue avec la science elle-même. Son objet n'était autre que l'objet même du savoir humain, le monde et l'esprit.
Philosopher, c'est donc entreprendre une quête de sens et accepter que le chemin soit douloureux. Déjà, le fait d'admettre que ce que l'on croit profondément connaître puisse être faux demande du courage et une certaine force d'esprit. Ensuite, la philosophie nous met face à nos propres incertitudes et à nos limites.