Il tente de modéliser le développement de l'intelligence sur la base de principes logiques. L'enfant est un logicien en herbe, qui donne un sens aux objets en faisant émerger leurs propriétés et fonctions. Il réinvente le monde physique (constructivisme). Piaget parle d'actions extériorisées et intériorisées.
Si l'épistémologie génétique est l'étude de la genèse des connaissances valables, qu'en est-il alors des recherches sur le bébé? Il est évident que lorsque Piaget a étudié la naissance de l'intelligence et la construction du réel chez le bébé, c'était en grande partie pour résoudre un problème d'épistémologie.
4. Une théorie structuraliste et constructiviste. Pour Piaget, il existe indéniablement une base biologique au développement de l'intelligence, qui prend la forme de mécanismes fonctionnels, existants chez l'être humain dès la naissance.
La principale idée de Piaget est qu'il est indispensable de comprendre la formation des mécanismes mentaux de l'enfant pour capter sa nature et son fonctionnement à l'âge adulte. Sa théorisation pédagogique s'est basée sur la psychologie, la logique et la biologie.
Ces stades sont : l'intelligence sensori-motrice du bébé (0-2 ans), fondée sur ses sens et ses actions, puis l'intelligence logique conceptuelle (nombre, catégorisation, raisonnement), d'abord concrète chez l'enfant (vers 7 ans), puis abstraite chez l'adolescent (vers 12-14 ans) et l'adulte.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Piaget avance l'idée que l'individu construit ses connaissances par ses propres actions : le développement de l'intelligence est pour lui le fruit d'un processus d'adaptation, dans lequel interagissent l'inné (les structures mentales) et l'acquis (la prise en compte du monde extérieur).
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.
Il est fréquent que très jeunes, les enfants ne fassent pas preuve d'empathie. Il ont plutôt des pensées égocentriques, en accord avec leur âge et leurs capacités. Pendant l'enfance, l'enfant “apprend à penser”, c'est à dire à interagir avec le monde qui l'entoure. Il s'agit du développement cognitif naturel.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
Le stade pré-opératoire (de 2 à 7 ans)
C'est également l'âge d'une plus grande intériorisation de l'action (l'enfant peut penser à ses gestes sans avoir besoin de les réaliser dans la réalité immédiatement).
Le développement est un processus conduisant à l'amélioration du bien-être des humains. L'activité économique et le bien-être matériel demeurent essentiels mais la santé, l'éducation, la préservation de l'environnement, l'intégrité culturelle par exemple le sont tout autant.
La sociologie du développement est généralement à la croisée des chemins de l'histoire, de l'anthropologie et de la science politique. La sociologie du développement est placée à cheval entre les oppositions suivantes : Établir des remèdes / faire de l'analyse. Critiquer le développement / en faire sa promotion.
Selon Jean Piaget (1952), la pensée conceptuelle n'est pas créée par la langue. Au contraire, la pensée servirait de catalyseur pour l'apprentissage du langage, lequel serait, par la suite, susceptible de modifier les contenus de pensée.
« Ainsi l'élément central, écrit Vygotski, pour toute la psychologie de l'apprentissage est la possibilité de s'élever dans la collaboration avec quelqu'un à un niveau intellectuel supérieur, la possibilité de passer, à l'aide de l'imitation, de ce que l'enfant sait faire à ce qu'il ne sait pas faire.
La zone proximale de développement1 (ZPD) se situe entre la zone d'autonomie et la zone de rupture. La ZPD se définit comme la zone où l'élève, à l'aide de ressources, est capable d'exécuter une tâche. Une tâche qui s'inscrit dans la ZPD permet à l'élève en apprentissage de se mobiliser, car il sent le défi réaliste.
étude des activités psychologiques supérieures (perception, attention, mémoire, langage, processus intellectuels).
La psychologie de Piaget, qui s'est baptisée elle-même « psychologie de l'intelligence », est en fait une psychologie des opérations cognitives aux différents niveaux de leur développement. Cette définition resterait toutefois incomplète et incorrecte si on n'y ajoutait deux précisions.
L'intelligence sensori-motrice est l'activité ordonnatrice et auto-organisée grâce à laquelle le sujet structure ses actions et les milieux avec lesquels il interagit, de manière à atteindre les buts qu'il se fixe.
Piaget a découvert son domaine de recherche en transformant complètement la psychologie génétique. Cette transformation résulte de l'intégration de quatre sources d'informations en une totalité qui fera de l'étude de l'intelligence une science au sens le plus complet du terme.