L'objet du désir serait ainsi de combler ce manque. « Tout désir naît d'un manque, d'un état qui ne nous satisfait pas ; donc il est souffrance, tant qu'il n'est pas satisfait » écrit à titre d'exemple Schopenhauer dans Le Monde comme Volonté et comme Représentation.
L'objet du désir
L'objet désiré est une chose que l'individu souhaite posséder. Tout ne peut pas être objet de désir : on ne désire pas « avoir un job », réussir ses études, ou se faire des amis, etc. Seules les choses qu'on peut posséder peuvent être objet de désir. Cet objet est extrêmement précis.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation.
1. Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait : Avoir le désir de voyager. 2. Objet du désir ; vœu : Prendre ses désirs pour des réalités.
Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie "être face à l'absence d'étoile", et par la suite, constater avec regret l'absence de quelque chose, ou de quelqu'un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque.
Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
Le désir désigne la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particulier. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit.
Le désir est donc issu des premiers ressentis de plaisir et du souhait de revivre le plaisir. Pour Freud on ne peut désirer que ce que l'on a déjà connu. Les pulsions provoquent une tension qui tend à être déchargée à travers un ressenti de plaisir.
Selon Faith Popcorn, l'individu poursuit une quête frénétique de beauté, de santé et de longévité. Dans le discours, ce fait est indéniable.
Le désir peut naître uniquement parce que quelqu'un pense pouvoir combler, par un objet spécifique, la « faille » qui l'habite. C'est d'ailleurs cette faille ontologique qui nous caractérise tous en tant que « sujets » et qui nous pousse à désirer.
Par conséquent, le véritable objet du désir de la conscience est elle-même. La conscience se chercher elle-même dans son désir, elle cherche à s'affirmer. Tant que le désir se porte sur des objets, la quête est vouée à l'échec.
Il est en effet assez clair que le désir, pour Freud, est lié à la pulsion et à la sexualité humaine en tant qu'elle est culturellement (dialectiquement) condamnée à l'errance dans la recherche de son objet de satisfaction.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Le fonctionnement d'un objet, c'est la manière dont il fonctionne. Exemple : Un bateau possède une coque qui flotte et qui se déplace sur l'eau grâce à une hélice entrainée par un moteur à essence et dirigée par un gouvernail. Un objet technique est généralement composé de plusieurs pièces.
Tantalien, -ienne, adj.,rare et littér. Qui suscite une convoitise, un désir toujours inassouvi ou qui en est le lieu. Je repassais (...)
Les hommes ont plus de désir que les femmes
Certes, le désir masculin est régi par la testostérone, hormone sexuelle mâle dont la production est linéaire : il est donc constant sur le plan hormonal.
Son attitude générale mais aussi sa gestuelle sont dans la séduction, Il vous écoute, vous complimente afin de vous témoigner son intérêt. Peut-être même qu'il tentera de se rapprocher peu à peu en se montrant plus tactile. Si vous le sentez agité, ne tenant plus en place, alors c'est sûr, il vous désire comme un fou !
Éprouver à l'égard de quelqu'un un désir sexuel ; convoiter : Il désire cette femme plus qu'il ne l'aime.
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière. Dans ce second cas, le désir prend 3 formes principales.
Chez l'homme, comme chez la femme, la montée de désir génère une énergie intérieure et une augmentation des stimuli sensoriels (toucher, odorat, etc.). Chez l'homme, le désir sexuel se traduit par l'érection. Chez la femme, les manifestations physiques sont plus subtiles : le vagin se lubrifie et les tétons durcissent.
La tension se propage dans tout l'organisme, se rigidifie et devient notre talon d'Achille. S'il devient trop fort, le désir conduit à l'obsession et à la perte de contrôle. On finit par tenter de trouver un équilibre entre la pression que nous met la voix du désir et celle de notre sens moral.
La théorie lacanienne du désir
La demande, quant à elle, est formulée et s'adresse à autrui. Elle peut porter sur un objet, mais là n'est pas l'essentiel, car la demande articulée ne peut s'analyser, au fond, que comme demande d'amour. Quant au désir, il naît de cet écart qui existe entre le besoin et la demande.
La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).
Pour relancer le désir : contact et massage
Le désir sexuel ne s'éteint jamais vraiment, il ne fait que dormir. Parfois, il suffit d'un geste tendre, comme un baiser, une caresse sur le bras ou sur la nuque, ou encore une main dans les cheveux…