Elle résulte du passage à l'état social, origine de la méchanceté et de l'aliénation de l'homme. L'inégalité sociale se présente le plus souvent sous la forme de la dépendance financière. À cet égard, « Rousseau est, au 18e siècle, le grand contempteur de l'argent. ».
L'idée de mal est associée à tous les événements accidentels ou non, aux comportements ou aux états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et qui sont sources de souffrances morales ou physiques.
Opposé au Bien, le Mal désigne tout ce qui blesse l'individu et fait obstacle au bonheur.
Le véritable mal serait alors non pas tant le fruit de la cruauté (qui peut être requise pour le noble), que la retombée dans le rejet de l'action (pour ne pas dire la paresse). Or, tout l'enjeu est encore de comprendre plus avant ce que Nietzsche entend par « le mal ».
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
Le mal existe depuis la nuit des temps. Le mot lui-même cependant est aujourd'hui partout, depuis que le président américain George Bush a qualifié l'Iran, l'Iraq et la Corée du Nord d'« axe du mal ».
Première façon d'exprimer la douleur, il suffit de dire : « avoir mal à ». C'est le moyen finalement le plus courant de dire qu'on a mal et d'exprimer la douleur, d'exprimer ce sentiment qu'on ressent quand on a mal, quand on a de la douleur. Donc, on dit qu'on a mal.
Ce pourquoi Spinoza commence le livre IV en définissant ainsi les concepts moraux : par bien et mal, j'entendrai ce que nous savons avec certitude être un moyen d'approcher ou de s'éloigner du modèle de la nature humaine que nous nous proposons 2.
Et la base de la morale c'est qu'il faut développer son âme, et s'empêcher de suivre ses pulsions, les nier. De ce point de vue, derrière chaque morale il y a un idéal ascétique, c'est-à-dire une haine voire une négation de la vie. Voilà pourquoi Nietzsche parle de pulsion de mort.
Zarathoustra est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l'ancienne religion perse. En allemand, il garde cette forme ancienne. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal.
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
On ne peut vouloir le mal, mais seulement le bien. Cette explication du mal moral revient à dire que son origine se trouve dans les pulsions, dans l'inconscient, dans la passion. Pas dans la raison, ou dans la partie réflexive, intelligente, de notre âme.
Le mal fait partie de Dieu. Il n'est pas Dieu lui-même ou Dieu comme Dieu ; sinon, on ne pourrait pas fuir du mal vers Dieu. Mais Dieu n'est pas seulement le Dieu sauveur, le Deus revelatus, le Dieu qui se révèle dans le Christ.
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes.
Définition de bien
Etymologie : du latin bene, bien, à propos, favorablement. Au singulier, le bien est ce qui est l'opposé du mal, ce qui possède une valeur morale, qui a de la probité, de la vertu. Ex : Un homme de bien. Dans le domaine de la religion, le Bien est ce qui s'oppose au Mal.
1À suivre une vision assez simplifiée, Nietzsche haïssait Platon et le rejetait d'une manière tant fondamentale que radicale. C'est là un lieu commun partagé par de nombreux lecteurs des écrits nietzschéens, par exemple de La Naissance de la Tragédie (1872) ou de La Généalogie de la Morale (1887).
Les plus faibles, indique Nietzsche, sont plus intelligents, plus subtils, plus aptes à s'organiser, et par-dessus tout, ils savent mener une guerre de l'esprit : « L'histoire humaine serait une affaire vraiment trop stupide sans l'esprit que lui ont insufflé les hommes dénués de puissance. » (La Généalogie de la ...
Nietzsche et la Volonté de Puissance :
Par le nihilisme actif, détruisant les valeurs traditionnelles pour accéder à de nouvelles valeurs, par l'immoralisme, doctrine se plaçant par-delà le bien et le mal, nous pouvons espérer retrouver le chemin de la vie créatrice et de la Volonté de Puissance.
Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un désir. Entendu le plus souvent comme étant une chose concrète et physiquement tangible, il se différencie du service qui par opposition est dit « intangible ».
La conscience est le jugement pratique par lequel le sujet distingue le Bien et le Mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui ; en ce sens on dit aussi conscience morale…. Tous les humains possèdent une conscience du Bien et du Mal.
Pour répondre à ta question, je dirais que la grande différence entre le bien et le mal est que le bien demande du temps tandis que le mal ne demande qu'une seconde.
Vient alors le stress, voire parfois l'angoisse, de ne pas être à la hauteur des attentes que l'on s'est soi-même fixées. C'est souvent aussi simplement que cela que survient un mal-être qui nous plombe le moral, qui nous fatigue et nous rend moins efficace.