Du moyen français, de l'ancien français science , escience , du latin scientia (« connaissance »), lui-même du verbe scire (« savoir »).
1. Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales. 2. Chacune des branches de la connaissance, du savoir (souvent pluriel) : Les sciences mathématiques.
Aristote, Père de toutes les sciences.
Elles sont habituellement divisées en trois ensembles : les sciences de la Terre et de l'Univers ; les sciences de la matière (physique et chimie) ; et les sciences de la vie et de l'environnement.
La civilisation mésopotamienne aboutit ainsi à la constitution des premières sciences telles : la métrologie (La métrologie est la science de la mesure au sens le plus large.), très adaptée à la pratique, l'algèbre.
Les premières traces d'activités scientifiques datent des civilisations humaines du néolithique où se développent commerce et urbanisation. Ainsi, pour André Pichot, dans La Naissance de la science, la science naît en Mésopotamie, vers - 3500, principalement dans les villes de Sumer et d'Élam.
Le but de la science est de comprendre pour comprendre, sans chercher à valoriser ses découvertes et en ne prenant aucun brevet. Pour la science seule compte la connaissance désintéressée et sa transmission à chacun.
Anaximandre, premier scientifique | Canal U.
Une science peut être dite « exacte » quand les relations entre les différents objets qu'elle étudie sont stables, répétitives et cohérentes. Ceci ne veut pas dire qu'elle représente une absolue immuabilité : pour Karl Popper, la réfutabilité caractérise toute théorie scientifique.
La philosophie est une science mise au service d'une autre science suprême : la science du Bien. Elle n'est réductible ni à des procédés techniques ni à des opinions individuelles : elle se réfère à une Norme intelligible. Elle est la science du bon usage de ce qu'on sait : telle est la thèse de Platon.
On distingue traditionnellement les sciences humaines et sociales, histoire, sociologie, linguistique, géographie, sciences juridiques, etc. et les sciences dites exactes, physique, chimie, biologie, etc.
Aucune science à proprement parler n'existe à cette époque. La science et la magie ont été, durant plusieurs millénaires, très liées l'une à l'autre. Le développement de l'agriculture et de l'élevage ne sont pas non plus sans rapport avec l'émergence de certaines protosciences, le calcul et l'astronomie en particulier.
La science s'oppose ainsi à la religion (qui se réfère à une « vérité révélée », c'est-à-dire à un « dogme »), et à tout autre « savoir » incapable de se fonder en raison.
scientifique adj. et n. Qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences. Organisation scientifique du travail (O.S.T.)
La science a permis, aux niveaux technologique, physique, chimique, astronomique et biologique, d'enregistrer certains acquis, considérés jadis comme impossibles, qui ont permis à l'homme d'évoluer et d'avancer pour progresser et améliorer sa qualité de vie.
Les sciences sont donc le résultat de l'intelligence de l'homme qui veut comprendre son environnement et le faire évoluer. Depuis plusieurs siècles maintenant, les technologies ont magnifiquement révolutionnées le monde. Les sciences ont ainsi permis à l'homme de comprendre la nature et le monde dans lequel il vit.
Parmi les autres caractéristiques inhérentes à la connaissance scientifique, il y a la rationalité, l'objectivité, la factualité, expérimentabilité et la communicabilité.
C'est le cas d'Aristote, de Francis Bacon, de René Descartes, de Gaston Bachelard, du cercle de Vienne, puis de Popper, Quine, Lakatos enfin, parmi les plus importants.
Elle nous permet d'avoir une vie plus longue et en meilleure santé, de surveiller notre santé, de produire des médicaments pour guérir les maladies et de soulager maux et douleurs, elle nous aide au quotidien dans l'approvisionnement en eau potable pour nos besoins fondamentaux –dont notre alimentation, elle fournit de ...
Oui, la science, immédiatement ou à long terme, ouvre la porte vers de nombreuses applications intéressantes, dont nous imaginerions difficilement nous passer une fois qu'elles sont advenues et qui sont donc, en un sens, facteur de progrès. Ainsi, les conditions de travail, la santé et l'hygiène, l'alimentation, etc.
On ne peut pas effacer toutes les connaissances acquises, donc, essayer de vivre sans elles seraient comme de reculer alors qu'on peut avancer. La science apprend aux gens à gérer des dépenses, avec les mathématiques, à comprendre le monde qui nous entoure, avec les recherches, etc.
La science vise à édifier un savoir vrai, au sens d'une adéquation du savoir au Monde, ce qui implique de saisir les manifestions du réel, au delà des apparences et des illusions.
La science est avant tout guidée par un but : la recherche de vérités certaines. Elle se construit donc en opposition avec l'opinion, qui est une connaissance incertaine et non prouvée. Socrate initie cette démarche en rejetant systématiquement la doxa.