Il existe 3 régimes en matière de TVA, en France, auxquels une entreprise peut être soumise : le régime du réel normal de TVA, le régime du réel simplifié de TVA et le régime de la franchise en base de TVA. Le régime applicable dépend du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise et de son activité.
Les entreprises soumises à la TVA en franchise en base peuvent choisir le régime réel simplifié ou réel normal de TVA, quel que soit le montant de leur chiffre d'affaires. De la même manière, les entreprises qui évoluent au régime réel simplifié de TVA peuvent choisir le régime du réel normal de TVA.
Il existe trois régimes de TVA auquel une entreprise peut être assujettie : le régime de franchise en base de TVA, qui exonère du paiement de la TVA. le régime réel simplifié, pour lequel les entreprises doivent réaliser une déclaration annuelle de TVA.
Pour en savoir plus, reportez-vous à la documentation fiscale (BOFiP). Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal).
Le régime du réel simplifié permet d'alléger les obligations déclaratives et de paiement des entreprises qui se situent en dessous des seuils fixés. La déclaration est annuelle et le paiement est semestriel.
Deux déclarations seront à déposer: une déclaration n° 3517-S CA12 pour les quatre premiers mois d'activité (période du 1er septembre au 31 décembre 2021); une déclaration n° 3517-S CA12 pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2022.
Le régime réel simplifié concerne les activités dont le chiffre d'affaires annuel est compris entre le plafond du régime micro et 789.000 euros (BIC) ou 239.000 euros (BNC). Le régime réel normal concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur au plafond du réel simplifié.
Une SARL est au régime réel normal de TVA dès lors qu'elle ne remplit pas les conditions pour bénéficier de la franchise en base ou du réel simplifié.
Si votre CA est compris entre 34 400 € et 247 000 € (base 2021), votre entreprise individuelle sera soumise au régime réel simplifié. Vous n'êtes pas tenu de déclarer la TVA chaque mois, mais le paiement de la TVA doit être fait chaque semestre.
Si vous êtes soumis au régime réel simplifié de TVA, vous devrez verser deux acomptes durant l'année. Leur montant se base sur la TVA due au titre du précédent exercice. Le premier aura lieu en juillet et sera égal à 55% de cette somme. Le second aura, quant à lui, lieu en décembre et équivaudra à 40%.
Lors de la création de votre EI, les services des impôts n'ont pas de période référence pour calculer le montant des acomptes. Chacun correspond donc à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent le versement de chaque acompte.
Il existe quatre régimes d'imposition: le régime de la micro-entreprise, le régime réel simplifié, le régime réel normal, et le régime de la déclaration contrôlée.
La détermination de votre régime d'imposition se fait en deux étapes. Il convient de déterminer : en premier lieu, le type d'imposition de vos bénéfices (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés) ; en second lieu, votre régime d'imposition (micro-entreprise ou régime réel).
taux normal : 20 % taux intermédiaire : 10 % taux réduit (inchangé) : 5,5 % taux particulier (inchangé) : 2,1 %
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
C'est un mode de déclaration et d'imposition simplifié des revenus réservés aux bénéfices non commerciaux. En optant pour ce régime, vous devez simplement reporter le montant brut de vos recettes sur votre déclaration annuelle de revenus.
Il est le régime par défaut des entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur à : 818 000 € pour les activités de vente de biens corporels, de restauration ou de mise à disposition de logement. 247 000 € pour les activités de prestations de services.
Le régime d'imposition BIC réel simplifié
Ce régime concerne les entreprises qui réalisent un CAHT compris entre 82 200 € et 783 000€ pour une activité de vente de biens et 32 900 € et 236 000 € pour une activité de prestations de services. Dans ce régime, les charges sont calculées pour leur montant réel.
Entreprises individuelles au régime micro-entreprise. Auto-entrepreneurs. Sociétés de capitaux telles que les EURL , les SARL , les SAS , etc. sur option, dès lors qu'elles réalisent un niveau d'activité inférieur aux plafonds de la micro-entreprise, indépendamment de leur régime d'imposition.
Depuis le 1er janvier 2018 (à partir des revenus 2017), les régimes micro-BIC et micro-BNC sont déconnectés du régime de la franchise en base de TVA. Dorénavant, il est possible de bénéficier d'un régime micro en matière d'imposition des bénéfices sans pour autant être soumis à la franchise en base de TVA.
Le régime micro-social permet à l'entrepreneur de s'acquitter forfaitairement de ses cotisations sociales sur la base d'un pourcentage de son chiffre d'affaires. Le régime simplifié d'imposition (RSI), dit "réel simplifié", est celui pour lequel l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel.
Ne sont donc pas assujetties à la TVA les travailleurs qui n'exercent pas une activité sous leur propre responsabilité et qui ne jouissent pas d'une totale liberté dans l'organisation et la réalisation des travaux que comporte cette activité.
71 % pour les activités de ventes ; 50 % pour les activités de prestations de services BIC ; 34 % pour les activités de prestations de services BNC et les activités libérales.
L'entreprise individuelle ne subit aucune limite de facturation. L'auto-entrepreneur, quant à lui, est limité. S'il dépasse un certain seuil de chiffre d'affaires au cours d'une année civile, il ne peut plus bénéficier du régime auto-entreprise.