L'objectif pour l'Allemagne est de récupérer les forts et les tranchées de Verdun. Les Poilus résistent dans un premier temps et le commandant Philippe Pétain organise rapidement la riposte. Celui-ci fait venir des renforts par la route de Bar-le-Duc que l'on surnomme « La voie sacrée ».
L'armée allemande commence la bataille par un bombardement massif visant les positions françaises, notamment les forts, qui commence le 21 février 1916 à 7h15 pile. Au total, ce seront 80 000 obus qui seront tirés en 24 heures. Les positions françaises sont détruites, les forêts et le terrain ravagés.
Le chef d'état-major des troupes allemandes Falkenhayn choisit donc Verdun en raison de sa vulnérabilité pour y engager la bataille et concentre l'artillerie au nord de la ville.
En position de force, von Falkenhayn, chef d'état-major des armées allemandes, décide de lancer sur Verdun l'armée du Kronprinz de Prusse, prince héritier de l'empire allemand. A Verdun, le front forme un saillant, ce qui permet plus facilement des attaques convergentes des deux côtés.
C'est à Verdun que le chef d'état-major général allemand Erich von Falkenhayn (54 ans) a décidé de porter une offensive décisive.
Nivelle, le vrai vainqueur de Verdun.
Selon le spécialiste de la Première Guerre mondiale, si un telle importance a été accordée au fil des années au maréchal Pétain, c'est notamment pour éclipser Robert Nivelle. "Pétain a commencé à commander à Verdun du 25 février au 1er mai.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
De par son ampleur et la violence des combats menés, la bataille de 1916 marque un des temps forts de la Première Guerre mondiale. Elle est ainsi devenue, dans la conscience collective, le symbole de la Grande Guerre dont elle représente le paroxysme des combats.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
La bataille de Verdun est intense et les conditions de vie des soldats dans les tranchées sont extrêmement dures. La Nation prend rapidement conscience de l'importance de l'enjeu pour la suite de la guerre.
C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
Mais la célébrité et la gloire sourient à Pétain lorsque les premiers journalistes sont autorisés à se rendre sur le front puisqu'ils font du commandant une véritable arme de propagande : il est présenté comme un homme avec des immenses talents militaires et ils lui donnent le surnom du héros de Verdun.
Du 21 février au 18 décembre 1916 les troupes françaises et allemandes s'affrontent à Verdun lors d'une bataille longue et meurtrière qui marque fortement la mémoire française de la Première Guerre mondiale.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Albert Lebrun est réélu président de la République. Voyage du président au Grand-Duché du Luxembourg. Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice.
La bataille de Verdun : le contexte. Grâce à une brusque contre-attaque sur la Marne en septembre 1914, anglais et français parviennent à exploiter à leur avantage une erreur de manœuvre des allemands. C'est alors la « course à la mer », pendant laquelle les belligérants tentent vainement de se déborder par le flanc.
C'est la plus longue bataille de la Première Guerre mondiale et l'une des plus dévastatrices, ce qui a donné lieu au mythe de Verdun, la « mère des batailles », une des plus inhumaines auxquelles l'homme se soit livré : l'artillerie y cause 80 % des pertes.
Elle s'achève près de 300 jours et 300 nuits plus tard, le 18 décembre 1916. On dénombre plus de 700 000 victimes : 305 000 tués et disparus et 400 000 blessés environ, avec des pertes presque identiques dans les deux armées. Comment s'est déroulée la Bataille de Verdun ?
Dès la fin de la guerre, Verdun devient l'un des hauts lieux de mémoire du premier conflit mondial. Le symbole est double en réalité. Verdun permet de célébrer une victoire française grâce à la résistance opiniâtre des « poilus », symbolisée par la formule attribuée à Pétain, « on ne passe pas ».
Au final, le bilan stratégique de la bataille est nul. Elle n'est pas la bataille la plus meurtrière de la guerre, mais elle est celle qui marque le plus les Français. Elle symbolise l'échec de la conception allemande de l'offensive, mais les armées françaises sont épuisées par leur victoire défensive.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.