Un bateau au mouillage doit montrer un feu blanc visible sur tout l'horizon.
Ce feu est présent sur les navires à propulsion mécanique (y compris les voiliers équipés de moteur de propulsion si ce dernier est utilisé) et doit être allumé dès lors que le navire fait route.
Les bâtiments à propulsion mécanique dont la longueur n'excède pas 50 mètres doivent, lorsqu'ils font route, montrer un feu de tête de mât, des feux de côté et un feu de poupe. Un deuxième feu de tête de mât, à l'arrière du premier et plus haut que celui-ci, peut aussi être montré.
Feu de tête de mât ou feu de hune - 225°
Un feu blanc placé au-dessus de l'axe longitudinal du navire, projetant une lumière ininterrompue sur tout le parcours d'un arc d'horizon de 225 degrés et disposé de manière à projeter cette lumière depuis l'avant jusqu'à 22,5 degrés sur l'arrière du travers de chaque bord.
La boule de mouillage noire fait partie de l'équipement obligatoire de sécurité à avoir à bord. Elle se place en hauteur, à un endroit bien visible, lorsque le bateau est au mouillage. Visible de loin, elle permet aux bateaux alentours de repérer votre bateau et d'identifier qu'il se trouve bien au mouillage.
Les feux de côté ou feux latéraux déterminent la priorité: un feu latéral rouge placé à bâbord et un feu latéral vert placé à tribord, projetant chacun une lumière ininterrompue et disposés de manière à projeter cette lumière vers l'avant.
Le « feu de poupe », placé aussi près que possible de la poupe à l'arrière du bateau, illumine en continu une lumière blanche de 135 degrés vers l'arrière de l'embarcation de plaisance.
Le feu de poupe est un feu blanc placé aussi près que possible de la poupe (l'arrière d'un bateau en termes marins) , projetant une lumière ininterrompue sur tout le parcours d'un arc d'horizon de 135 degrés et projetant cette lumière vers l'arrière de l'embarcation.
Si le voilier est moins de 7 m (ou encore une embarcation à avirons) et qu'il fait route du coucher au lever du soleil, il doit montrer des feux de côté et un feu de poupe, mais s'il ne le peut pas, il doit montrer immédiatement une lampe électrique ou un fanal allumé à feu blanc, toujours dans le but de prévenir un ...
Un navire à voiles qui fait route doit montrer: des feux de côté bâbord-tribord (rouge et vert) qui éclairent vers l'avant du bateau ainsi qu'un feu de poupe (blanc) qui éclaire vers l'arrière du bateau. S'il fait moins de 20 mètres de longueur, les trois feux peuvent être combinés au sommet du mât ou à proximité.
Feu jaune : un feu jaune est utilisé lorsqu'un navire est en train de remorquer et présente les mêmes caractéristiques qu'un feu arrière. Feu à éclats spéciaux : feu jaune placé à l'avant d'un navire-remorqueur ou d'un navire remorqué.
Les «feux de côté» (rouge-bâbord et vert-tribord) déterminent la priorité. Le « feu de poupe » est placé à l'arrière du bateau. Le « feu de tête de mât » projette une lumière blanche vers l'avant de l'embarcation. Le « feu visible sur tout l'horizon» projette une lumière blanche tout autour de l'embarcation.
Silencieux (muffler) pour bateaux moteur
Toute embarcation munie d'un moteur autre qu'un moteur hors-bord doit être équipée d'un silencieux et ce dispositif doit être actif lorsque l'embarcation navigue à moins de 10 km (5 milles marins) du rivage.
- - : deux sons brefs. Je viens sur bâbord (astucemnémotechnique : 2 brefs, 2 B dans bâbord). - - - : trois sons brefs. Je bats en arrière (je recule).
Dès la première indication d'un problème avec l'embarcation, l'opérateur devrait immédiatement ajuster sa vitesse, voire même mouiller son bateau selon les circonstances, et enquêter sur ce problème. S'il lui est possible, il doit ensuite le corriger ou sinon utiliser ou montrer les signaux traduisant la détresse.
Il existe cinq types de bouées latérales : bouée de bâbord, bouée de tribord, bouée de bifurcation de bâbord, bouée de bifurcation de tribord et bouée de mi-chenal.
Ce règlement s'applique à tous les bâtiments (qu'il s'agisse d'un canot ou d'un cargo) et à tous les conducteurs, dans toutes les eaux navigables.
Lorsqu'un échouement a lieu, la première chose à faire est de prendre le temps d'évaluer la situation. Les décisions que vous prendrez ensuite dépendront de l'état des personnes à bord, de l'importance des dommages subis et de la distance sur laquelle le bateau a raclé le sol.
Un truc pour se rappeler de tribord bâbord:
S'imaginer lire le mot « batterie » (l'addition des deux préfixes « ba » et « tri » font ba-tri) à l'avant d'un bateau et observer que : « ba » est à gauche du mot batterie (batri), comme bâbord ; que « tterie » (tri) est à droite du mot batterie (batri), comme tribord.
Le plus simple : dans “tribord” il y a un “t” comme dans “droiTe”. Dans “bâbord”, il y a un “a” comme dans “gAuche”. On peut aussi penser à “Batterie” : vous écrivez le mot “ba” à gauche et “tterie” à droite.
Ce signal de détresse consiste en une flamme rouge au bout d'une torche à la main. Ce feu a une visibilité limitée à la surface, mais est le meilleur moyen de repérer votre position depuis les airs et brûle environ une minute.
Le timonier faisant face à cette godille tournait donc le dos au côté gauche. Or, en vieux néerlandais, le mot boord veut dire « bord du bateau » et stier « gouvernail ». Stierboord est donc devenu tribord, le côté droit où se trouve le gouvernail, et bakboord est devenu bâbord, le flanc gauche du bateau.
En Europe, les bouées bâbord ont la forme d'un cylindre et sont de couleur rouge. En venant du large, il faut les laisser sur bâbord (gauche), c'est-à-dire qu'on passe à tribord (droite) de la balise. Les bouées tribord ont la forme d'un cône et sont de couleur verte.
La partie arrière ou postérieure d'un bateau est appelée la poupe. Sur la plupart des embarcations, les moteurs sont situés à la poupe, mais cette partie est aussi parfois utilisée pour le stockage ou l'aménagement de places assises.