Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Les eaux Hépar, Contrex et Vittel sont riches en calcium et sont peu salées. En revanche, des eaux comme Vichy St Yorre très salées sont déconseillées en cas de prise de cortisone.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Éliminer la cortisone du corps en limitant le sel
Autre effet secondaire assez répandu de la cortisone : la rétention d'eau et l'hypertension artérielle. D'où le fait que beaucoup de médecins conseillent une alimentation limitée en apports iodés.
– Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon…), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives… – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu'à plus de 1 500 mg par litre.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie. Le corps y est habitué.
Un traitement par corticoïdes a été corrélé à une augmentation de 25% du risque de complication cardiovasculaire ou cérébrovasculaire , rapportent les auteurs. Ces médicaments ont multiplié ainsi le risque d'insuffisance cardiaque par 2,66 et augmenté le risque d'ischémie myocardique de 20%, précisent-ils.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
2– Il faut suivre un régime pauvre en graisses animales (charcuteries, crème, …), au profit de « bonnes graisses » (huiles végétales), et un régime peu sucré, en évitant les sucres masqués en particulier (jus de fruits, sodas, confiseries) afin de réduire le risque de troubles de l'équilibre glycémique et donc d' ...
Comment marche la cortisone? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l'organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise).
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Parmi les effets secondaires, les patients peuvent souffrir de différents maux : acné, altération des sensations gustatives, apparition de lignes rouges violacées, augmentation de l'appétit, brûlures d'estomac, croissance pileuse excessive, fatigue, hoquet, diarrhée, nausée, prise de poids, raréfaction des cheveux, ...
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Les corticoïdes peuvent induire des signes digestifs, comme des douleurs ou des crampes au niveau de l'estomac, ou des régurgitations acides. Ces problèmes sont le plus souvent bénins et peuvent être facilement corrigés par le médecin.
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement. Ne stoppez pas seul un traitement par corticoïdes à cause des effets secondaires, parlez-en à votre médecin !
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
La cortisone fait gonfler, mais c'est réversible
« Le tissu adipeux des jambes et des bras tend à se réduire, tandis que celui des seins, du ventre et du visage augmente », observe le Pr Fardet.
Tous les anti-inflammatoires exposent au risque de détérioration de la fonction rénale chez tout insuffisant rénal, même dès le stade 3 (voir tableau I), surtout si ce patient est protéinurique, s'il suit un régime peu salé, s'il est traité par des diurétiques.
Après un traitement de longue durée par la prednisone, l'abandon soudain du médicament peut entraîner des symptômes de sevrage cortisonique, entre autres des nausées, de la fatigue, une perte d'appétit, une fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, et un malaise généralisé.
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
Il pourrait s'agir d'une sorte “d'adaptation” de l'organisme au manque de cortisone exogène. Ces troubles sont rares. Ils peuvent se manifester par une dépression ou un état un peu confusionnel. Une consultation médicale est recommandée pour éliminer une insuffisance surrénalienne associée.