Le paramètre temps est apparu avec Galilée, et Newton l'a formalisé : ce sont eux qui ont eu l'idée de l'insérer dans la description des lois physiques, en commençant par la chute des corps. C'est donc une notion moderne, qui n'a que quatre siècles.
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains.
Le temps, c'est quelque chose qui peut être difficile à définir en seulement quelques lignes. C'est à la fois, comme le présente le Larousse, « un milieu infini dans lequel se succèdent les événements » ou « le mouvement ininterrompu par lequel le présent devient passé ».
La notion d'espace-temps émerge au XVIII e siècle, notamment avec Jean d'Alembert ( 1717 - 1783 ) dont l'article « Dimension » de l'Encyclopédie est — semble-t-il — la première publication à proposer de considérer le temps comme une quatrième coordonnée.
Selon la théorie du Big Bang, l'Univers a eu un début, il y a environ 13,7 milliards d'années. C'est là que le temps aurait commencé, et que l'espace et la matière seraient apparus. Plusieurs observations permettent de valider cette théorie.
C'est alors que le mathématicien hollandais, Christian Huygens, crée la première horloge à pendule pesant en 1657 en se basant sur les recherches de Galilée. Elle permet de mesurer les heures de manière précise et fait le tour du cadran en 24 heures.
Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. Plus encore, elle inverse l'ordre habituel de causalité : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
La relativité générale suggère qu'une géométrie espace-temps appropriée ou certains types de mouvement dans l'espace peuvent permettre un voyage dans le temps si ces géométries ou mouvements sont possibles.
Peu importe à quel point nos vies sont régies par les mêmes secondes, minutes, heures, jours et semaines… Peu importe où nous nous situons sur le globe, le temps ne sera jamais absolu. Le « taux d'écoulement », dépend entièrement de la vitesse et de l'accélération à un instant T.
L'homme souhaite mesurer l'écoulement du temps et contrôler sa mesure, ainsi naît la clepsydre, les plus anciennes sont égyptiennes et datent d'environ 3500 ans av. J.C. La clepsydre permet d'évaluer les durées par temps couvert et la nuit. Il reste un instrument de mesure imprécis.
Parmi les premiers à s'être préoccupés de la division du jour en unités de temps, on trouve les Égyptiens, mais d'abord dans un but religieux. La première période divisée en « heures » fut la nuit, il y a environ quarante-et-un siècles.
Historiquement, la division du jour en 24 heures remonte aux Sumériens. Il y a de 4000 à 5000 ans, ces habitants du proche-Orient divisaient déjà leur journée en six périodes : trois dans la journée, trois dans la nuit.
Saint Augustin définit alors le temps par sa nature subjective, c'est-à-dire par l'appréhension qu'on en a. Le passé existe dans notre mémoire, comme rétention du temps. Le futur existe par l'attente que nous en avons, sous la forme d'une anticipation. Le présent existe par notre attention.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
(Philosophie) Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine.
Pour visualiser la 4eme dimension d'un objet, il suffit donc de le présenter à ses differents stades d'apparence. En conclusion, tous les jeux dits 3D sont en réalité en 4D.
À ce jour, aucune donnée scientifique ne permet de dire si l'Univers est fini ou infini. Certains théoriciens penchent pour un Univers infini, d'autres pour un Univers fini mais non borné.
Il y a une distinction entre l'espace et le temps : deux événements qui ne sont séparés que par de l'espace sont dépourvus d'interaction causale, alors que deux événements qui ne sont séparés que par du temps ou qui sont séparés par de l'espace et suffisamment de temps peuvent avoir une relation causale.
Deux mathématiciens canadiens ont toutefois démontré qu'en réalité il est possible de voyager dans le passé sans faire émerger de paradoxe. En effet, les événements s'ajusteraient d'eux-mêmes afin de préserver la cohérence du flux temporel.
Bien qu'aucune observation ne montre que l'Univers dans son ensemble soit en rotation, la solution de Gödel prouve que le retour dans le passé n'est pas interdit par la théorie de la relativité. Et Einstein lui-même admit l'idée que sa théorie permettrait le voyage dans le passé dans certaines circonstances.
Pour cela, il doit dépasser la vitesse de la lumière. En un sens (unique), nous voyageons tous dans le temps. Sans que nous n'ayons rien à faire, nous sommes transportés vers le futur au rythme d'une seconde par seconde.
C'est Einstein qui le dit. Avec la relativité restreinte, il prouve en effet que deux horloges à des vitesses différentes mesurent un temps différent. Ainsi, deux jumeaux, dont l'un serait dans une fusée allant à une vitesse proche de celle de la lumière, ne vieilliraient pas au même rythme.
La faute aux rayons cosmiques. Explication : ces radiations dans l'espace influent sur les télomères qui sont, comme le décrit l'Inserm , les extrémités des chromosomes, formées de paires de bases répétées et qui interviennent dans le vieillissement, le cancer et d'autres pathologies.
En 1905, Albert Einstein établit la théorie de la relativité restreinte fondant ainsi la notion d'espace-temps et établissant un lien entre l'énergie et la masse.