Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Individu de sexe masculin physiquement ou moralement adulte, considéré du point de vue des qualités habituellement attribuées à un adulte mâle : Cette épreuve a fait de lui un homme. 9. Adulte de sexe masculin considéré par rapport à son activité, son origine, etc. : Homme du peuple.
Dans tous les domaines, Kant nous renvoie à l'autonomie et à la liberté humaine. L'homme, sujet de la connaissance, est aussi agent moral autonome et auteur d'un jugement de goût désintéressé et universel. Politiquement, l'homme doit agir moralement et sortir les Etats de leur état de guerre permanent.
Scientifiquement, l'homme est un mammifère de la race des homo-sapiens. Il est bipède car il se déplace sur deux membres, il appartient à la famille des hominidés et est capable de communiquer par le langage. Il est cependant difficile de définir l'homme par ses seules caractéristiques physiques.
Les hommes ont en moyenne une taille, une masse et une puissance musculaire supérieures à celle des femmes. Leur système pileux est en général plus développé : leur caractère sexuel secondaire le plus visible est d'ailleurs souvent la barbe.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
La vie de tous les jours
Selon les femmes, l'homme doit d'abord être le compagnon de tous les instants (53 % des voix) puis assurer un rôle protecteur (44 %). A noter : en 2007, le rôle du compagnon atteignait les 63 % des réponses.
Kant, de son côté, met en lieu et place de Dieu, l'homme au centre de la philosophie parce que seule la réalisation de son humanité, de sa dignité, donne sens au monde. Pour Kant comme pour Rousseau refusant l'idée de péché originel, l'homme naît bon c'est la vie en société qui le pervertit.
Être fort, musclé, sexuellement performant, parler avec assurance et autorité, rapporter de l'argent à la maison, être courageux et ne montrer ni sa peur, ni ses émotions, ni ses faiblesses, ni sa douleur, conduire vite, prendre des risques, savoir se battre…
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
L'homme cartésien est la mesure du connaître, mais non de l'Être. Ainsi y a-t-il deux mondes : celui du compris, qui est l'objet, celui de l'Être, que nous pouvons seulement toucher de la pensée, et a partir duquel toute autre chose doit être comprise et située.
L'homme, entendu au sens de l'humanité, est lui-même l'absolu si bien que la science de l'humain, l'anthropologie est la discipline qui doit prendre la place de la métaphysique.
Humain - Humanité (définition)
Au sens éthique, l'humanité est une manière de se conduire, une forme possible du devenir de chaque homme. "Hommes, soyez humains, c'est votre premier devoir" écrivait Jean-Jacques Rousseau, en 1762, dans Émile ou de l'éducation.
Notre mot "homme", est issu de "om", "omne", puis au bas moyen âge, du latin "homo" lui-même issu de l'ancien latin "hemo" (et du latin "humus" la terre) qui désigne l'homme par opposition aux dieux et à l'animal.
Le "Dictionnaire étymologique du français" https://bit.ly/3cEMlIt qui explique l'origine des mots, précise que le mot "homme" vient du « latin "humus" "terre", […] » et de « "homo", "hominis" "homme", créature née de la terre, par opposition aux dieux, qui sont célestes ; désigne aussi bien la femme que l'homme […]. »
Comme substantif, il est simplement défini, dans le Petit Robert par exemple, comme « ce qui est humain ; l'homme et ce qui appartient à l'homme », avec comme exemple « réduire le monde à l'humain », puis comme « être humain » (l'humain, c'est l'être humain, c'est-à-dire l'homme).
La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. La valeur d'un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d'un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse, sa créativité, son courage, son indépendance et sa maturité.
L'androgynie est la particularité d'un être humain (androgyne), dont l'apparence (physique et/ou gestuelle) ne permet pas de savoir clairement à quel sexe ou genre il appartient.
Homo rhodesiensis est connu en Afrique à partir de 600 000 ans. Il est peut-être l'ancêtre d'Homo sapiens, dont les plus anciens fossiles connus sont ceux de Djebel Irhoud, au Maroc, datés en 2017 de 300 000 ans.
L'homme a des besoins qui lui sont propres et qui existent tout à fait indépendamment de toute société. Il est vrai que l'homme doit vivre de façon à répondre aux demandes de la société, mais il est vrai aussi que la société doit être construite et structurée de façon à répondre aux besoins de l'homme.
Une femme attend d'homme qu'il soit autonome, qu'il assume et qu'il prenne des initiatives. Lorsqu'une femme est trop entreprenante dans une relation elle a vite l'impression que son compagnon délaisse le couple pour s'intéresser à des sphères d'activités subalternes tel qu'un hobby ou ses amis.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
Aimer pour se construire
Les humains l'utilisent pour combler un manque aussi bien matériel qu'immatériel qu'ils sont incapables d'assouvir eux-mêmes. L'homme ne sait pas vivre seul et nécessite la présence d'autrui à ces côtés pour vieillir avec lui. L'amour rassure, d'où cette recherche effrénée par l'Homme.
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.