Privilégier les aliments pauvres en fibres : les fruits pelés et sans pépins (pomme, banane, raisins...) et les légumes pauvres en fibres (carotte, betterave, concombre...), les céréales pauvres en fibres (riz, par exemple), œuf, poisson blanc ou volaille cuit sans graisse.
Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
Les yaourts et les fromages à pâte ferme (cantal, gruyère…) et les boissons au soja passent mieux et permettent de ne pas être carencé en calcium.
Les jus. De fruits ou de légumes, ce sont des boissons colorées, obtenues par pression (presse-agrumes, centrifugeuse, extracteur de jus…) ; elles sont riches en eau, vitamines et minéraux, sans oublier la présence de fibres lorsqu'il y a de la pulpe.
Emmental : bon pour l'intestin
L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Rennes vient de mettre au point un type d'Emmental qui pourrait soigner l'intestin, notamment en cas demaladie de Crohn.
Le traitement de la maladie de Crohn se fait à l'aide de médicaments destinés à diminuer l'activité du système immunitaire : anti-inflammatoires et immunosuppresseurs. La prise d'un traitement d'entretien en dehors des poussées permet de mieux contrôler la maladie et d'éviter d'éventuelles complications.
Les patients souffrant de la maladie de Crohn devraient éviter de consommer du sucralose, un édulcorant de synthèse, ou d'autres produits similaires contenus dans des produits alimentaires courants, suggère une étude américaine publiée dans la revue médicale Inflammatory Bowel Diseases.
Il faut plutôt privilégier des fibres solubles (légumineuses) qui généralement sont mieux supportées. Il faut éviter les fibres trop ligneuses comme le centre de la feuille de salade. Il est aussi important de bien mastiquer et privilégier le pain au levain, le pain complet que du pain au son.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Elle se révèle par des symptômes digestifs et dans certains cas par des rhumatismes articulaires comme la spondylarthrite, une maladie rhumatismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos.
On trouve les fibres solubles dans l'avoine, l'orge, les fruits, les légumes frais et les légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches). Ainsi, il est recommandé de consommer des fibres solubles à tous les repas et à toutes les collations afin de garantir le mouvement normal de l'intestin.
C'est parfois le cas avec des aliments non épluchés qui peuvent être irritants pour l'intestin. Les boissons gazeuses, mais aussi d'autres aliments tels que l'oignon, l'ail ou encore les choux sont à proscrire, car ils entraînent ballonnements et gaz.
Les corticostéroïdes les plus communément prescrits pour soigner la maladie de Crohn sont la prednisone et la prednisolone. Ils sont habituellement employés pendant quelques semaines, jusqu'à ce que la rémission soit obtenue.
Ces événements peuvent provoquer un amaigrissement ou une prise de poids, selon le comportement alimentaire du patient.
4. La banane. La banane est une vraie mine de minéraux alcalinisants, ce qui compense l'acidité générée par certains aliments que nous mangeons (viande rouge, céréales raffinées, sucre). Cela permet de rétablir la balance entre acidité et alcalinité dans l'organisme et donc de réduire la douleur.
Une nouvelle étude met cependant à l'honneur un autre aliment pour son rôle contre l'inflammation chronique : le yaourt. En améliorant l'intégrité de la muqueuse intestinale, le yaourt empêcherait les molécules inflammatoires produites par les microbes intestinaux de passer dans la circulation sanguine.
Les oeufs. Les œufs enrichis en omega-3 permettent de fournir à notre corps, en plus du poisson, ce nutriment aux bénéfices anti-inflammatoires.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
La maladie de Crohn est une maladie chronique. On ne peut pas la guérir totalement mais l'objectif des traitements est d'allonger au maximum la durée des périodes de rémission et de diminuer au maximum le nombre et la durée des poussées.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie.