Les vaches libèrent du méthane principalement par leurs rots. Le reste des émissions de gaz est sous forme de flatulences (pets).
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
Quel impact les gaz émis par les vaches ont-ils sur la planète ? Si vous pensez que les gaz qu'émettent les vaches sont plus polluants que ceux des pots d'échappement de voitures, c'est faux, faux, et re-faux ! Contrairement aux idées reçues, les vaches émettent plus de rots que de pets !
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
C'est pourquoi l'élevage bovin est un gros émetteur de gaz à effet de serre, et donc en partie responsable du réchauffement du climat.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
99 % de ces gaz sont inodores, les 1 % restant responsables de l'odeur des pets sont trois gaz sulfurés (le sulfure d'hydrogène dont la concentration dans les flatulences de l'humain vont de 1 à 3 ppm, le méthanethiol et le sulfure de diméthyle).
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
Quels sont les principaux dangers pour la santé liés à l'inhalation de méthane? Le méthane n'est pas toxique en concentration au-dessous de la limite inférieure d'explosivité (LIE) de 5 % (50 000 ppm). De fortes concentrations de méthane peuvent déplacer l'oxygène et provoquer l'asphyxie.
La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
L'industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l'un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur.
La production et la transformation des aliments pour les bêtes représentent 41 % des émissions attribuées à l'élevage ; la fermentation entérique (les rots) 44 % ; et 10 % sont dues au stockage et au traitement du fumier. Le reste est attribuable au transport de la viande produite.
Le méthane est un gaz composé de molécules de quatre atomes d'hydrogène et d'un atome de carbone. Sa formule est notée CH4.
Le pet de chameau
Il rote et il pète. Sauf qu'en Australie ça commence à poser problème parce que la population de chameau s'accroît, or pour les scientifiques, les chameaux sont un des plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde avec leurs flatulences.
Or cette mécanisation n'est rendue possible que grâce aux combustibles fossiles. À l'heure de la prise de conscience écologique, le retour du cheval ne paraît donc pas si fou. Les chevaux ne manquent pas de points positifs. Ils ne polluent pas l'atmosphère et sont silencieux.
D'abord, il faut savoir que les vaches éructent du méthane, c'est-à-dire qu'elles le rotent plus qu'elles le pètent. Et la couche d'ozone n'est pas affectée de façon significative par le méthane. Les rots des vaches ont plutôt une incidence sur l'effet de serre pour un temps limité, mais il est possible d'y remédier!
1Chez les ruminants, le méthane produit au cours des fermentations digestives est rejeté par éructation dans l'atmosphère ce qui représente à la fois une perte sur la quantité d'énergie fixée par les animaux d'élevage et une contribution à l'effet de serre.
De petits ventilateurs alimentés par des batteries solaires aspireraient ainsi le méthane du rot des vaches qui serait ensuite transformé, à l'aide d'un filtre, en CO2, moins nocif pour le climat.
Tous les animaux d'élevage produisent donc du CH4 et du CO2. Cependant, les ruminants (bœuf, mouton, chèvre) excrètent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).
Les activités humaines, principales sources d'émission
Si une certaine quantité de méthane est émise dans l'atmosphère lors de la fonte du pergélisol, ou par des bactéries méthanogènes en zone humide, c'est bien les activités humaines qui sont les principales sources d'émission de méthane, à hauteur de 60 %.
À l'échelle mondiale, près de 80 % des émissions de GES de sources anthropiques proviennent de la combustion de combustibles fossiles et des procédés industriels.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).