Il recense six types de cauchemars : éphialte pléthorique, éphialte stomachique (ou épilepsie nocturne dans lesquelles les craintes du jour reviennent la nuit), causés par l'hydrocéphale, éphialte vermineux, éphialte tertianaria (tient de l'incube et de l'épilepsie) et éphialte hypocondriaque.
Les mauvais rêves peuvent revêtir deux formes différentes dont le niveau de gravité diffère. En effet, le cauchemar est une anxiété passagère tandis que la terreur nocturne peut être plus grave : elle pourrait en effet cacher une angoisse véritable.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Interprétation des cauchemars, décrypter nos "mauvais rêves" Le cauchemar souligne aussi une angoisse connue du rêveur ou de la rêveuse. Par exemple lorsque la personne traverse une période stressante et tendue dans le cadre de son travail. Le cauchemar lui indique la nature de son stress, en voici quelques exemples.
Pourquoi l'appelle-t-on « paradoxal » ? C'est parce que durant cette phase, nous dormons très profondément mais montrons paradoxalement des signes d'éveil, comme une activité cérébrale intense.
Si un rêve fait pleurer le sujet au réveil, on peut établir sans conteste qu'il a fait un cauchemar. De même s'il déclenche des palpitations, des suées indésirables, ou d'autres maux ou phénomènes physiques qui mettent le sujet à mal, alors il s'agit d'un cauchemar.
Si la cause du cauchemar n'a pas connue, une autre méthode a fait ses preuves : la thérapie cognitivo-comportementale, grâce à l'aide d'un·e thérapeute. Le but consiste à restructurer mentalement une image effrayante et récurrente des cauchemars.
Les cauchemars des adultes, comme ceux des enfants, peuvent avoir plusieurs causes : des médicaments, la génétique, des maladies neurologiques, des événements traumatisants, des blessures inconscientes, ou un sentiment d'identité menacée, voire de mise en danger réelle.
Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Comme le fait de réveiller un enfant qui a des terreurs nocturnes peut le rendre plus effrayé ou agité, il est généralement préférable de s'assurer simplement qu'il est en sécurité et de le laisser se rendormir une fois que c'est terminé.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Enfin, pour éviter les troubles du sommeil paradoxal, adoptez une bonne hygiène de vie, une bonne position de sommeil (dormir sur le côté) et surtout une bonne literie. C'est prouvé, un bon matelas au soutien parfait influe directement sur la qualité du sommeil.