Le rossignol étant mort, le plaisir, la joie et le désir ne sont plus possibles. Le rossignol devient l'image métaphorique du plaisir et de la joie d'amour.
Le symbole du chèvrefeuille : la plante qui s'enroule autour de la branche permet se signifier l'inséparabilité des deux amants. Il permet de suggérer l'amour des amants sans l'exprimer par le langage habituel. Marie de France préfère le sémantisme floral, le langage secret.
Taire la vérité, la cacher aux yeux des autres, c'est les tromper. Sur ce point, la tromperie est générale dans les Lais, même si elle est présentée comme positive. Le Bisclavret cache longtemps les raisons de sa disparition.
Sans motivation ni explicitation – donc par moyen d'un silence narratif – on reconnaît le personnage merveilleux « type ». Une analyse narratologique montre qu'un personnage peut être merveilleux sans être « type » et qu les cinq lais étudiés sont construits selon une focalisation sur le personnage humain.
Les Lais de Marie de France est un recueil de douze courts récits en vers écrits en anglo-normand. En général, ce sont des aventures d'origine bretonne qui glorifient l'amour courtois dans un milieu chevaleresque. On sait très peu de choses au sujet de l'autrice, Marie, mais on suppose qu'elle est Marie de France.
Le lai narratif est un conte relativement court en octosyllabes (huit syllabes), à rimes plates et souvent marqué par le merveilleux.
190): Les lais narratifs sont des poèmes abrégés, en octosyllabes suivis, à rimes plates, prenant pour sujet une aventure merveilleuse, qui se rattache en général aux légendes arthuriennes ou au cycle de la Table Ronde. On les disait en s'accompagnant de la harpe ou de la rote.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
La forêt est omniprésente dans le récit de leur histoire d'amour. Là, dans le lais, on ne sait pas ce qu'il se passe vraiment et c'est là où c'est très intelligent ! Ce suspens permet d'imaginer que les amants, cachés de tous, se livrent à l'amour à travers l'image très symbolique de chèvrefeuille.
Dans le « Lai du Chèvrefeuille », le plus court de son recueil, elle raconte un épisode de l'histoire de Tristan et Yseult, qui s'aiment d'un amour interdit. Miniature du Codex Manesse, vers 1300. Comme il fut fait, d'où il est né.
12 La femme du bisclavret ne trahit son mari que parce qu'elle a peur et n'a plus alors qu'une idée : (...)
Le titre de ce lai vient de cette analogie entre le chèvrefeuille enroulé autour du coudrier et les deux amants, ce symbole est très fort et constitue véritablement le cœur du lai. On a donc un texte qui traite d'une fin'amor entre deux amants connus.
Résumé du Lai de Bisclavret
Il était un baron, bon seigneur, ami du roi, heureux en mariage. Douce et avenante, la dame craint cependant qu'il ne lui soit infidèle, car il s'absente trois jours par semaine. Elle l'interroge et celui-ci finit par céder, révélant qu'il enlève ses vêtements, les dissimule et devient loup.
Le noisetier est symbole de prospérité. Baguette de sourcier, baguette magique, protection contre les sorcières et autres mauvais esprits, tout cela fait partie des talents du noisetier.
Elle exprime sa pensée par le symbolisme, dont le plus bel exemple en est sans doute l'emblème végétal dans le « lai du Chèvrefeuille » : pour communiquer avec sa bien aimée Yseult, Tristan doit graver des inscriptions en alphabet ogamique (écriture celte à laquelle on prêtait des vertus magiques) sur une branche de ...
On plonge avec plaisir dans cet univers merveilleux, rempli de héros parfaits, de chevaliers courtois, de gentes dames, mais aussi de fées, de loups garous et d'autres figures fantastiques. Une lecture agréable et indispensable pour qui veut se replonger dans un monde révolu.
Les Lais de Marie de France est un ensemble de douze récits brefs en vers octosyllabiques, composés vers 1170 à la cour d'Angleterre. En général, ce sont des aventures d'origine bretonne qui glorifient l'amour courtois dans un milieu chevaleresque.
La fin'amor signifie « amour pur » en occitan ; on l'appelle aussi « amour courtois » en référence à la courtoisie, un idéal de la vie de cour au Moyen Âge et un code de politesse et de galanterie. Il s'agit d'un art d'aimer complexe, dont les caractéristiques varient selon les auteurs.
Dans l'amour conditionnel, vous donnez votre amour en « échange » de quelque chose, de manière consciente ou inconsciente. Cela peut être une qualité extraordinaire perçue chez l'autre, ou encore un confort matériel, ou de l'affection, de l'attention, du temps passé.
Loin sans doute de la réalité ? L'Histoire : Au XIIe siècle, un modèle inédit de relations amoureuses apparaît dans la littérature occidentale : c'est la « fin'amor », ou amour courtois.
À partir du XIVe siècle, le lai est un poème composé de douze strophes. Chaque strophe est construite sur deux rimes et se partage en deux moitiés reproduisant les mêmes entrelacement de rimes et la même disposition des mètres (nombre de pieds dans un vers). Par exemple les Lais de Guillaume de Machaut.
Étymologie. (Adjectif) ( XII e siècle) Du latin laicus (« laïc, commun, du peuple »), forme populaire de laïc, remplacé en français par celui-ci.
Lai (nom m.) Poème du Moyen Âge. Laid (e) adj. Laie (nom f.)
LAI, mot qui signifiait, au moyen âge, chanson ou plutôt récit chanté et qui désigna successivement des genres de poésie assez différents. Au xiie siècle, le lai, en France, se rattache intimement au roman d'aventures, dont il diffère surtout par une moindre étendue. Il n'en est, à proprement parler, que la réduction.
a) Genre, poésie lyrique. Genre poétique caractérisé par l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.