Les membres des églises d'État payent un impôt d'église de 1 % et 2,25 % du revenu, selon la municipalité.
Les dîmes : l'Église prélève son impôt pour assurer les services liturgiques et séculiers (baptême, mariage, extrême onction) de ses ouailles.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Les Églises reçoivent des subventions publiques. Elles couvrent une partie de leurs frais de personnel, de leurs dépenses d'entretien des immeubles et de leurs frais généraux. Elles sont généralement considérées comme une compensation des sécularisations passées.
En France, depuis la stricte séparation de l'Eglise et de l'État en 1905, l'Eglise ne reçoit plus aucune subvention de l'État. Elle dépend uniquement des dons des fidèles. Les prêtres et les évêques reçoivent environ 950 euros par mois, dont une partie sert à payer le logement et même la nourriture.
Les membres des églises d'État payent un impôt d'église de 1 % et 2,25 % du revenu, selon la municipalité. L'impôt d'Église est intégré dans le système national d'imposition.
Il en résulte donc que les frais de chauffage doivent être partagés entre la commune et le clergé.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Les communes n'ont pas le droit de disposer des églises dont elles sont propriétaires. Selon un rapport du Sénat de 2015, 90% des églises catholiques sont, depuis lors, propriété des communes. Pour sa part, l'Eglise catholique est propriétaire des églises construites après 1905, via des associations diocésaines.
Les Églises catholique et protestante ont ainsi encaissé quelque 10 milliards d'euros en 2013. Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.
C'est une modération volontaire, l'Église ne pouvait pas agir autrement, compte tenu du contexte d'inflation, mais aussi de l'équilibre nécessaire de ses finances, car elle ne vit que de dons. » La rémunération minimale des prêtres passe donc de 984 € net par mois à 1 009 €.
En intégrant les honoraires de messes (18€ x 26 messes = 468€) et les frais de déplacements (variables) on avoisine un revenu de 1200€, soit un peu moins du SMIC. Heureusement, les prêtres n'ont généralement pas de loyer à payer ; le diocèse se charge de leur fournir une habitation décente.
La dîme est due par tous les fidèles, roi et seigneurs inclus. Mais avec des exemptions, les Cisterciens, par exemple ne paient pas la dîme, qu'ils devraient normalement au clergé paroissial. Les impôts indirects sont perçus à la source, lors de la vente ou de la circulation de marchandises.
C'est l'évêque qui préside dans l'Église particulière. Par conséquent, il lui revient d'organiser l'administration des biens ecclésiastiques par des normes et autres indications opportunes, conformes au droit universel et en harmonie avec les directives du S. -Siège.
Cette taxe, à l'origine féodale, a été instituée en premier lieu par Charles d'Anjou, comte de Provence, en 1259. Au cours du XIVe siècle, la gabelle est progressivement généralisée par le monarque à l'ensemble du royaume, faisant obligation aux sujets d'acheter une quantité imposée de sel aux greniers du roi.
Les sonneries d'église sont protégées par la liberté de conscience et de croyance inscrite dans la Constitution. Mais en même temps, du point de vue de la protection de l'environnement, il est considéré comme du bruit qui ne doit pas être accepté, notamment la nuit.
La cathédrale, qui était propriété de l'archevêché de Paris, est mise à la disposition de la nation, comme l'ensemble des biens du clergé, le 2 novembre 1789. Depuis, l'État est resté propriétaire de la cathédrale.
Le Pape, les archevêque et les évêques détiennent une part importante de l'autorité, tandis que les prêtres et les diacres doivent respecter l'Évêque en tant que supérieur hiérarchique. En conséquence, « hiérarchie de l'Église catholique » est parfois utilisé pour désigner les seuls évêques.
Les archevêques chefs de dicastère - l'équivalent des ministres d'un gouvernement - gagnent entre 3 000 et 4 000 euros, et les cardinaux qui occupent les mêmes fonctions 5 000 euros. Ils peuvent également compter sur les dons que leur font de nombreux fidèles pour les fondations caritatives qu'ils président.
Les États comptant le plus grand nombre de catholiques au monde sont le Brésil, le Mexique, les Philippines, les États-Unis, et la République démocratique du Congo.
L'article 13 précise que les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant (y compris les cloches), sont laissés gratuitement à la disposition de la paroisse. Les frais d'entretien et de conservation sont exclusivement à la charge de la commune.
Personne employée par la paroisse, chargée de la sacristie, de préparer les objets nécessaires au culte et aux cérémonies, d'entretenir et d'orner l'église. f. g.
C'est le locataire qui a la responsabilité d'entretenir le chauffe-eau au gaz (tout comme celui de l'entretien de la chaudière d'ailleurs).
Le Danemark est le pays qui a le taux le plus élevé de recettes fiscales. Le pays possède une économie florissante.