Les dividendes versés aux dirigeants et aux associés font l'objet d'un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % composé de : 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu, 17,20 % au titre des prélèvements sociaux.
Comment sont imposés les dividendes distribués ? Les distributions de dividendes font l'objet d'un prélèvement forfaitaire unique (PFU). Les actionnaires (ou associés) peuvent cependant opter pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Vous pouvez être dispensé du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8 %, acquitté au titre de l'impôt sur le revenu au moment du versement des dividendes si votre revenu fiscal de référence de l'avant-dernière année était inférieur à 50 000 € (personne seule) ou 75 000 € si vous vivez en couple ( ...
Succédant, en 2005, au précompte, l'avoir fiscal a été institué pour éviter la double imposition des dividendes. Cet avoir fiscal revient à neutraliser au niveau de l'investisseur l'effet de l'impôt sur les sociétés.
Pour l'impôt sur les dividendes 2022, il fallait faire parvenir l'attestation à son intermédiaire avant le 30 Novembre 2021. La deuxième étape intervient à l'issue de la déclaration des revenus, qui aura lieu au printemps 2023 pour les dividendes perçus en 2022.
Il s'agit d'une écriture comptable qui permet de suivre l'impôt payé par une société sur ses revenus de placement. Comme son nom le suggère, cet impôt est remboursable au moment où la société verse un dividende imposable à un actionnaire.
L'option s'effectue directement sur la déclaration de revenus. Le dividende à déclarer se calcule de la façon suivante : abattement de 40 % sur le montant des dividendes bruts ; déduction des dépenses effectuées pour leur acquisition et leur conservation (frais de garde, par exemple).
Exonération de dividendes pour les associés en société : c'est possible aussi. Le régime des sociétés « mère-fille » permet aux sociétés qui détiennent plus de 5 % des titres d'une autre société de voir les dividendes qu'elles recoivent de cette société, totalement exonéré d'impôt sur les sociétés.
Comme nous l'avons dit, la flat tax concerne les revenus du capital. Vous êtes donc concerné par ce nouveau mécanisme d'imposition si : vous avez des actions dans une société et vous percevez des dividendes. Cette mesure concerne toutes les structures juridiques : SAS, SARL, EURL et SASU.
Les dividendes offrent une exonération de charges sociales, mais ne permettent pas de bénéficier d'une protection sociale. En revanche, les salaires permettent de bénéficier d'une protection sociale en contrepartie des cotisations sociales. D'autres types d'avantages, notamment fiscaux sont prévus pour les dividendes.
En entrant dans le capital d'une société, un actionnaire en acquiert une part plus ou moins importante. En cas de bénéfices, il en reçoit une portion, les dividendes, en fonction des parts possédées dans l'entreprise.
Le calcul des dividendes est assez simple. Il vous suffit de prendre le bénéfice de l'entreprise au 31 décembre de l'année N, puis d'y soustraire les dépenses cet exercice comptable N, ainsi que l'impôt sur les sociétés, ce qui vous donnera les dividendes versables.
Le dividende est partie des bénéfices distribuée par une société à ses actionnaires pour rémunérer leur investissement au capital social. Le dividende est imposé au choix à la flat tax de 30% de son montant ou à l'impôt sur le revenu avec un abattement de 40%.
Les dividendes à déclarer principalement en case 2DC
Que vous optiez pour le PFU ou le barème, vous devez déclarer le montant des dividendes d'actions (mais aussi de parts sociales) en case 2DC de votre déclaration de revenus principale (le formulaire 2042). Cette case s'appelle « revenus des actions et parts ».
Le calcul de la flat tax est relativement simple puisqu'il résulte de l'addition de taux d'imposition : 17,2 % pour le prélèvement des cotisations sociales ; 12,8 % pour l'impôt sur le revenu.
Réduire au minimum l'impôt sur les gains en capital
Un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) peut également vous aider à réduire votre fardeau fiscal. Les gains en capital générés dans un compte REER ne sont pas imposables lorsqu'ils sont réalisés.
Il n'y a pas de placement financier non imposable hormis ceux dépendants de la catégorie des taux administrés tels que le LEP, le LDD ou le livret A.
Les dividendes perçus par un contribuable sont imposés de plein droit au prélèvement forfaitaire unique de 30%, composé des prélèvements sociaux au taux de 17,20% et de l'impôt sur le revenu au taux de 12,80%. Ce prélèvement est opéré par l'établissement payeur qui le reverse directement à l'Etat.
Vos revenus seront déclarés case 2 DC et il faudra en plus cocher la case 20P « vous optez pour l'imposition au barème de l'ensemble de vos revenus et gains mobiliers ». Pour bénéficier des 6,8 % de la CSG déductible, il faut indiquer en case 2BH le montant des revenus déjà soumis aux prélèvements sociaux.
Conformément à la loi, les dividendes doivent impérativement être distribués dans un délai de 9 mois maximum à compter de la fin de l'exercice. Notez que l'actionnaire de la SASU peut choisir de distribuer les bénéfices sous forme de dividendes, mais il peut aussi décider de les garder en réserve.
Pour pouvoir recevoir les dividendes d'une société, une personne physique ou morale doit être associée au moment de l'assemblée générale ordinaire qui a approuvé les comptes et décidé de la distribution des bénéfices.