À la Renaissance, c'est chez des artistes qu'on vit naitre l'intérêt pour la dissection, par exemple Léonard de Vinci ou Michel Ange entre autres, afin de représenter les corps humains de façon plus réaliste.
Humaniste, il s'inspire des Anciens : il garde le volume des œuvres, la forme massive des corps. Il emprunte des idées aux artistes du Quattrocento : la beauté des corps et s'intéresse beaucoup aux œuvres de Léonard de Vinci où les corps sont entrelacés.
Les corps peints ou sculptés par Michel-Ange sont rarement exacts, mais toujours soumis à une volonté d'art, à la fois esthétique (allongement des figures) et expressive (distorsions destinées à mettre en évidence une expression morale).
En somme, Michel-Ange présente l'être humain comme un être divin et noble, capable de créer et d'accomplir de grandes choses, mais également dépendant de la grâce et de l'amour divin pour atteindre son plein potentiel.
Réponse :Il les représente nu avec un décor lumineux a l arrière. Il s'en sépare pour ne garder avec lui qu'un apprenti, qui confectionne ses couleurs, et un maçon, qui prépare les enduits de fresque sur lesquels il appliquera des tonalités acides (violine, jaune citron, vert menthe…)
Les deux œuvres reflètent l'esprit et les thèmes de l'époque : l'amour de la Renaissance pour le corps humain ; les tensions entre la richesse et la foi ; et surtout, un rendu vibrant des grandes histoires de la Bible.
Michel-Ange incarne l'ambition universelle qui fut celle de la Renaissance : il fut sculpteur du David, peintre des fresques de la chapelle Sixtine, architecte et organisateur de la bibliothèque des Médicis et de la place du Capitole à Rome, poète et même ingénieur en fortifications.
'Un génie universel, capable d'embrasser à la fois et de pousser à toutes leur perfection les arts de la peinture, de la sculpture et de l'architecture' selon les mots de Giorgio Vasari, Michel-Ange est avec Léonard de Vinci et Raphaël, l'un des plus grands artistes de son temps.
Le Christ juge, 1537-1538, détail du Jugement Dernier, (Vatican, chapelle Sixtine). Michel-Ange peint, dans un halo de lumière qu'il substitue à la mandorle traditionnelle, le groupe central de Jésus et de Marie, moteur de toute la composition. L'artiste s'inspire essentiellement de La Divine Comédie de Dante.
La Sixtine prend des couleurs. Cependant, en 1508, le pape change brusquement d'idée. Il ne veut plus de mausolée et exige de Michel-Ange qu'il décore d'une immense fresque la voûte de la chapelle Sixtine. Refus de l'artiste !
Cette scène de la Création d'Adam, universellement connue est désormais détournée de nombreuses fois, allant de la parodie au pastiche contemporain. Les deux mains sont reprises chez les artistes et créateurs du monde entier comme symbole de création ultime. Michel-Ange, La création d'Adam, fresque.
La fresque symbolise le voyage des âmes après la mort, le jugement devant le Christ au départ pour le paradis ou l'enfer. L'ensemble reflète le style maniériste de Michel-Ange : les corps sont représentés dans des postures très expressives, la perspective chère à la Renaissance n'est pas totalement respectée.
Ses œuvres clés
Le David de Michel Ange est l'un des plus beaux nus de la sculpture de la Renaissance. Ce héros biblique, un jeune berger s'apprêtant à affronter le géant Goliath, est représenté avant le combat, en contrapposto. Cette œuvre témoigne de l'admiration de Michel-Ange pour les nus héroïques de l'Antiquité.
Le plafond de la chapelle Sixtine est composé de neuf panneaux représentant des scènes de l'Ancien Testament, notamment des épisodes de la Genèse, et est divisé en trois parties : la création, le jardin d'Eden et le déluge. L'une des scènes les plus célèbres, et stupéfiantes, est celle de la Création d'Adam.
La Pietà (1498-1499)
Si le pape Jules II avait déjà fait appel à Michel-Ange pour son tombeau, il lui demande à présent de recouvrir le plafond de la Chapelle Sixtine de fresques : Jules II réclame seulement l'exécution de 12 apôtres (...). Mais Michel-Ange transforme ici cette commande en un véritables peuples de figures.
Lorsqu'il accepte en 1508 la commande de Jules II pour la voûte de la chapelle Sixtine, Michel-Ange relève le plus grand défi de l'histoire de la peinture : représenter l'histoire du Salut, de la création du monde au Déluge, sur la plus grande surface jamais peinte jusque-là.
La décoration du plafond de la chapelle Sixtine est commandée par le pape à la personnalité ambitieuse et amateur d'art, mais aussi habile politique, au début de son pontificat, pour remédier aux dégâts causés par la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia.
La Création d'Adam, 1511-1512, 280 x 570 cm. Cette fresque illustre un célèbre passage de la Genèse dans lequel Dieu crée l'homme à son image.
Michel-Ange était aussi un humaniste, plaçant l'homme au centre du monde. Avec La Création d'Adam, figure centrale du plafond, il représente cet idéal humaniste du lien direct entre l'Homme et Dieu. Superposition des états « avant / après » de la chute et expulsion d'Adam et Ève du paradis terrestre.
Le mot Renaissance est employé pour la première fois au XVIe siècle par Giorgio Vasari, père fondateur de l'histoire de l'art des Temps modernes, dans le célèbre recueil Vies des plus célèbres peintres, sculpteurs et architectes, pour évoquer le courant artistique apparu en Italie deux siècles plus tôt.
David, la plus célèbre sculpture de Michel-Ange
Ce David est certainement la sculpture de Michel-Ange la plus connue, et l'une des plus célèbres du monde. Elle a été sculptée dans un marbre réputé comme étant « intaillable » pour les contemporains de Michel-Ange.
1.3. L'inachèvement par impossibilité Dans certains cas, Michel-Ange demandait à la pierre ce que celle-ci ne pouvait lui donner : il y avait alors incompatibilité entre ses projets et la matière, laquelle se refusait à lui et le forçait à des changements brusques d'orientation.
À la Renaissance, les artistes mettent en place un discours pour légitimer leur statut particulier en soulignant leur lien avec les sciences, grâce à leur maîtrise de l'anatomie, de la perspective, leur connaissance de la mythologie, ce qui leur permet de se rapprocher des arts libéraux et de s'éloigner des arts ...
Michel-Ange prend des libertés dans ses peintures comme il a pour habitude de faire avec ces sculptures. Dans ses peintures nous remarquons très clairement ses connaissances en anatomie comme en sculpture. Michel-Ange se revendique lui même avant tout sculpteur. Alors que la sculpture est présente dans ses peintures.