La journée de solidarité a été créée en 2004, à la suite de la canicule de l'été 2003 qui avait coûté la vie à près de 20 000 personnes âgées. En 2004, la journée de solidarité a été fixée par la loi le lundi Pentecôte. Depuis 2008, cette date n'est plus imposée.
La Journée de Solidarité est obligatoire pour tous les salariés de plus de 18 ans relevant du code du travail (et ceux relevant du code rural), qu'ils soient à temps plein comme à temps partiel, cadres ou non, en CDI comme en CDD, intérimaires ou saisonniers.
La convention collective de l'immobilier prévoit, par exemple, que les onze jours de fêtes légales, visées à l'article L3133-1 du Code du travail : 1er mai, 1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption, Toussaint, 11 novembre et Noël sont chômés et rémunérés (7).
Si le lundi de Pentecôte n'est pas la journée de solidarité, il demeure un jour légalement férié, mais pas chômé. L'employeur peut donc imposer aux salariés en CDD ou en CDI de venir au travail ce jour férié.
Un salarié ne peut refuser d'effectuer la journée de solidarité. Cependant, il a le droit de poser une demande congés payés ou de RTT. Quelque soit le jour choisi pour la journée de solidarité, le salarié peut très bien poser un RTT ou partir en congé ce jour là.
Qui est dispensé de la journée de solidarité ? Les mineurs sont dispensés d'effectuer la journée de solidarité lorsque cette dernière est fixée un jour férié (article L3164-6 du Code du travail).
Alors cette année 2022, le 25 décembre c'est quand ? Le 25 décembre 2022 tombe un dimanche ! Il n'y aura pas de grandes possibilités de week-end prolongé, pont ou autre pour ceux ne pouvant prendre des vacances pour Noël.
En revanche, votre convention collective peut permettre à vos salariés de récupérer ce jour ou de bénéficier d'un complément de salaire. À l'inverse, si vos salariés viennent travailler le 15 août, ils ne bénéficient d'aucune majoration de salaire, à moins que votre convention collective en dispose autrement.
25 décembre et 1er janvier tombant un samedi : attention à l'impact sur les congés payés en cas de décompte en jours ouvrés. Cet hiver, le 25 décembre 2021 et le 1er janvier 2022 tombent un samedi.
Les jours fériés sont le 1er janvier, le lundi de pâques, les 1er et 8 mai, le jeudi de l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre. Seul le 1er mai est un jour chômé et systématiquement payé s'il tombe un jour habituel de travail.
En contrepartie de la journée supplémentaire de travail effectué par les salariés, l'employeur doit verser une contribution à la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA).
Journée fixée le samedi
Prenons l'exemple d'un salarié à temps plein, 35 heures, dont l'employeur fixe la journée de solidarité un samedi, en général chômé. Soit un total de 42 heures. Les 7 heures supplémentaires effectuées ne seront pas rémunérées et ne donneront pas lieu à une contrepartie en repos.
Le lundi de Pentecôte fait partie des 11 jours fériés listés dans l'article L3133-1 du Code du travail. Contrairement aux idées reçues, un jour férié n'est pas forcément un jour non-travaillé.
Ceux et celles (en CDI comme en CDD) qui travaillent ce jour là perçoivent leur rémunération habituelle mais pas de majoration sauf conventions collectives, usages ou accords d'entreprise le prévoyant. Celles et ceux qui ne travaillent pas sont payés (il s'agit d'un jour férié payé).
À savoir : la loi ne prévoit aucun report ou contrepartie en faveur des salariés lorsque le lundi de Pentecôte coïncide avec un jour de repos hebdomadaire (dans le commerce, notamment). En revanche, votre convention collective peut permettre aux salariés de récupérer ce jour ou de bénéficier d'un complément de salaire.
Les jours fériés chômés ne peuvent donner lieu à aucune perte de rémunération pour le salarié. Les jours fériés 2022 ne font pas exception à la règle. Alors que le 1er, le 8 mai et le 25 décembre tombent un dimanche, le lundi 15 août et le vendredi 11 novembre créent un week-end prolongé.
Les dates des jours fériés ordinaires
Chaque année, il y a 11 jours fériés : le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai, le 8 mai, le jeudi de l'ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre, le 11 novembre et le 25 décembre.
Les jours fériés chômés
Si le jour férié chômé tombe un jour de repos habituel dans l'entreprise : il n'a aucune incidence particulière sur le salaire (pas de paiement en supplément) et il n'ouvre pas droit à un repos complémentaire.
Le salarié ne travaille pas le 25 Décembre
En général, excepté pour les métiers de l'hôtellerie, de la restauration… dont la nature de l'activité ne permet pas d'interrompre le travail, le 25 Décembre est chômé pour les entreprises.
En effet, il n'existe aucune disposition légale prévoyant que ces jours fériés sont non travaillés tout en étant payés. En ce qui concerne la loi, un employeur est donc tout à fait en droit de demander à son employé d'être sur le pont le jour de Noël ou le premier de l'année.
Le jour de Noël
Le Code du travail le reconnaît comme étant un jour férié légal dans l'Article L.3133-3 du Code du travail.
Lundi de Pentecôte et solidarité avec les personnes âgées:
En effet, instaurée en 2004, par le gouvernement Raffarin après la canicule de 2003, la journée du lundi de Pentecôte est devenue une journée de solidarité destinée à financer la prise en charge des personnes âgées ou handicapées.
✔️Le lundi de Pentecôte peut être soit chômé, soit travaillé
Ainsi, comme tous les jours fériés (sauf le 1er mai) le lundi de Pentecôte peut être travaillé, ou non. S'il s'agit d'un jour de repos, le salarié percevra sa rémunération habituelle du fait de la mensualisation.