Au final, c'est la corrélation forte entre la hausse du PIB et celle des émissions de CO2 qui s'inscrit comme l'élément d'information principal de cette étude. Cela signifie que la croissance économique aurait un lien de cause à effet avec les émissions de gaz à effet de serre [2].
La croissance du niveau de vie de la population favorise donc aussi la hausse de son empreinte écologique. Toutefois, au-delà d'un certain niveau de croissance économique, l'intensité en ressources naturelles de la production diminue.
Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix. Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
La croissance économique se heurte à des limites écologiques telles que l'épuisement des ressources, l'augmentation des gaz à effet de serre, etc. La prise en compte de ces limites aboutit à la notion de développement durable.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
La première considère que le système économique et le système social sont des sous- systèmes de l'environnement global : le développement durable doit préserver la « santé » de cet environnement, face aux pres- sions qui s'exercent sur lui.
La croissance économique conduit à l'épuisement progressif de certaines ressources naturelles non renouvelables. Si le processus se poursuit, il faudra trouver de nouvelles sources d'énergie et de nouveaux modes de consommation et de production pour assurer leur développement.
Pour que le PIB par habitant augmente, il faut soit que les personnes travaillent plus, soit qu'elles utilisent plus de capital, mais l'un comme l'autre ne peuvent augmenter que dans des proportions limitées.
Le produit intérieur brut (PIB) mesure le produit total créé grâce à la production de biens et services dans un pays au cours d'une certaine période. Il mesure également le revenu gagné sur cette production. Le PIB par habitant d'un pays se calcule en divisant le PIB du pays par sa population totale.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
L'empreinte écologique, aussi appelée empreinte environnementale, permet de mesurer la pression qu'exerce l'homme sur les ressources et les écosystèmes. Concrètement, elle mesure la superficie de terres nécessaire pour qu'un individu ou une population puisse subvenir à ses besoins.
L'empreinte écologique est un modèle qui permet d'estimer la pression qu'exerce la population humaine sur son environnement. Elle mesure la surface biologiquement productive dont une personne ou un groupe de personnes a besoin pour maintenir son mode de vie à un niveau constant.
On exprime l'empreinte écologique en hectares globaux (hag) ou en hectares globaux par habitant (hag/habitant). Un hectare global diffère d'un hectare par sa capacité à produire des ressources et à absorber des déchets.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
La croissance et le développement sont interdépendants. La croissance est une condition préalable au développement et un certain seuil de développement est nécessaire pour amorcer un véritable décollage économique.
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement est un phénomène qualitatif. Il prend en compte la transformation des structures économiques, sociales, culturelles et démographiques qui accompagnent une croissance durable.
La courbe environnementale de Kuznets
Passé ce point, l'accélération de la croissance économique serait bénéfique pour l'environnement. Cette relation s'observe pour les pêcheries, la production de déchets, la biodiversité et diverses formes de pollution de l'air(7).
On conclut donc que le PIB par habitant du pays riche est 10 fois supérieur au PIB par habitant du pays pauvre. En termes de pouvoir d'achat, avec un PIB par habitant de 20 unités monétaires, le consommateur moyen du pays pauvre peut se permettre d'acheter 2 parfums dans son pays comme dans celui du pays riche.
Comment est-ce que l'augmentation de la population peut être un avantage pour le monde ? Cela permet de diminuer la pauvreté, d'améliorer notre niveau de vie, et notre longévité en rendant possibles des technologies avancées.
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
dépasser leur taux de régénération ; • le taux d'émission de polluants ne doit pas dépasser les capacités d'assimilation naturelle et anthropique ; • l'exploitation des ressources non renouvelables doit se faire à un taux égal à celui de la substitution par des ressources renouvelables.