Le médecin traitant peut choisir d'adresser la personne à un médecin neurologue ou à un centre du sommeil : si l'insomnie s'aggrave ou ne s'améliore pas après une première prise en charge, s'il suspecte un syndrome d'apnées obstructives du sommeil ou un syndrome des jambes sans repos.
Vous pouvez prendre rendez-vous directement auprès du centre de votre choix, ou être adressé par votre médecin traitant. Il en existe partout en France : consultez la liste des centres agréés par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil sur le site du Ministère des solidarités et de la santé.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Ses causes sont essentiellement psychologiques ou psychiatriques, avec au premier plan l'anxiété et la dépression. Dans ces cas-là, l'insomnie accentue la détresse psychologique, entraînant un véritable cercle vicieux dont on a du mal à sortir. Le stress est également un grand pourvoyeur d'insomnies.
Le neurologue est amené à suivre des personnes atteintes de migraines, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, l'épilepsie, les démences comme la maladie d'Alzheimer, les hémorragies cérébrales, les tumeurs cérébrales ou médullaires touchant la moelle épinière).
Une grande majorité des insomnies est liée à des troubles psychologiques plus ou moins sévères, comme le stress, l'anxiété et la dépression. Lorsque les épisodes d'insomnie se répètent jour après jour, les personnes touchées s'angoissent à l'idée de passer une mauvaise nuit.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Le neurologue fait partie des exceptions au parcours de soins coordonnés : il est possible de consulter un neurologue en accès direct, sans passer par son médecin traitant au préalable. L'assuré est alors dans le parcours de soins et bénéficiera d'un remboursement optimal de la Sécurité sociale de 70 %.
Ce spécialiste fait partie des exceptions du parcours soin, car vous n'avez pas besoin d'une ordonnance de votre médecin traitant pour aller le consulter.
Le somnifère Donormyl : le Donormyl est un somnifère pour dormir naturel, c'est un antihistaminique et il est le somnifère sans ordonnance le plus puissant qui existe.
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
La maladie d'Alzheimer.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins. Vous serez remboursé normalement.
Pour un neurologue de secteur 2, vous êtes remboursé selon un tarif conventionnel fixé à 39 € pour un suivi régulier, soit 26,30 €. S'il s'agit d'un avis ponctuel, la participation est de 42,75 €, et calculée sur la base d'un tarif de 62,50 €.
Comment se déroule la première consultation ? Elle devrait généralement durer entre 3/4 d'heures et 1 heure 30. Le neurologue interroge le patient avec des questions basiques (âge, traitements, antécédents, profession…) et procède ensuite à l'examen selon les symptômes décrits.
Ainsi, les maladies neurologiques revêtent plusieurs formes et sont très différentes dans leurs manifestations. Alzheimer, Parkinson, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, maladie de Charcot, tumeurs du cerveau ou maladie de Ménière en font partie. Les migraines et l'épilepsie aussi.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.