Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Pour un cystocèle, les spécialistes concernés sont les gynécologues-obstétriciens ou les urologues. Ces deux spécialités sont des spécialités chirurgicales. Ils se partagent la prise en charge diagnostique et curative des troubles de la statique pelvienne.
Un traitement chirurgical est indiqué en cas d'échec ou de prolapsus important et invalidant. "Il consiste à réduire le prolapsus et à renforcer les structures de soutènement des organes pelviens, au besoin au moyen de bandelettes synthétiques" précise le Dr Vardi.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Même si elle peut paraître impressionnante, la descente d'organes n'est pas dangereuse pour la santé de la femme. Cependant, il est évident que cette problématique peut avoir un impact important sur la qualité de vie. En effet, les symptômes du prolapsus (incontinence, constipation, sensation de lourdeur, etc.)
La rééducation périnéale, par un kinésithérapeute rééducateur, après un accouchement est une règle de base pour éviter une descente de vessie. En effet, cela permet de renforcer, grâce à des exercices, les muscles du plancher pelvien qui soutiennent la vessie et les autres organes.
En effet, cette intervention est réservée aux personnes chez qui le prolapsus entraîne des désagréments d'ordre fonctionnel, à savoir : - Des problèmes lors de l'activité sexuelle, - Des troubles urinaires, - Des difficultés à aller convenablement à la selle (sans douleur et sans besoin impérieux irrépressible).
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Les sports amis du périnée
incluent les sports dépourvus d'impact qui développent les abdominaux profonds, travaillent le gainage. La liste est longue mais on pense à la natation, la randonnée, la marche rapide, le yoga, le Pilates, le vélo, le TRX, le Body balance, la Barre au sol, etc.
Chez la femme, l'urologue peut intervenir pour traiter des pathologies liées à l'appareil urinaire (reins, uretères et vessie) : incontinence urinaire, cystites aigues ou chroniques, pyélonéphrite, tumeurs.
La descente d'organes peut toucher les femmes de tout âge
Même si la descente d'organes est une pathologie qui touche majoritairement les femmes de 50 ans et plus, les femmes plus jeunes peuvent également être touchées.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
Le prolapsus génital, communément appelé "descente d'organe", affecte principalement les femmes après 45 ans. Pour corriger cet affaissement, des opérations par cœlioscopie ou par voie basse existent.
Soyez tranquille, vous ne pouvez pas mal faire. Votre pessaire est conçu pour être positionné facilement. Il est en fait très difficile de se tromper et de mal le placer. En général, il vous suffit de le pousser délicatement au fond de votre vagin et de le laisser prendre sa forme et sa place naturellement.
Il est conçu pour libérer votre vagin et vous soulager de tout inconfort lié à un prolapsus ou à une incontinence urinaire à l'effort. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, le pessaire n'est probablement pas, ou plus, adapté.
Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Sport le plus simple à réaliser, la marche est particulièrement recommandée dans la rééducation du périnée. En effet, à chaque pas, les muscles des jambes, du dos, et du bassin sont sollicités.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
La survenue de complications liées au prolapsus : les complications de prolapsus sont directement liées à une extériorisation, qui expose à des infections, des hémorragies et des ulcérations des organes visibles.
L'utilisation d'un pessaire
Il existe différentes tailles et formes de pessaires (pessaires en forme de cubes ou plus généralement en forme d'anneau). Le pessaire est inséré au fond du vagin. Une fois placé dans le vagin, il permet de maintenir les organes et de limiter ainsi la gêne fonctionnelle du prolapsus.