L'Utovlan, un médicament à base de noréthistérone, un progestatif dérivé de la testostérone qui permet de retarder l'apparition des règles, est en vente libre dans de nombreux pays d'Europe, sauf en France.
Le danazol produit une ménopause artificielle en bloquant la sécrétion des ovaires. Il entraîne l'arrêt des menstruations chez la majorité des femmes. Ces 2 médicaments comportent des effets secondaires parfois importants, c'est pourquoi ils sont utilisés seulement en second recours.
La gélatine : boire de l'eau mélangée à un sachet de gélatine en poudre pourrait également stopper les règles pendant quelques heures. Le citron : le citron crée un milieu acide susceptible de mettre en pause le flux menstruel.
Les traitements utérotoniques disponibles comprennent l'oxytocine, la carbétocine, l'ergométrine, le misoprostol, les prostaglandines injectables et des combinaisons de ces médicaments, qui diffèrent en termes d'efficacité et d'effets secondaires.
Les femmes ne doivent pas compter sur le Coca-Cola comme moyen contraceptif, explique dans le British Medical Journal (BMJ) un professeur en gynécologie-obstétrique, tordant le cou à une vieille rumeur selon laquelle la célèbre boisson gazeuse aurait une action spermicide.
La prise régulière d'un anti-inflammatoire non stéroïdien comme l'ibuprofène peut diminuer la production de prostaglandines, des composés chimiques qui jouent un rôle dans les douleurs et le flux des règles, explique le site Health.
Lorsqu'il est appliqué localement (par voie cutanée), le jus de citron permet d'arrêter les petits saignements. Le calcium qu'il contient aide le sang à coaguler. Lorsqu'il est ingéré (par voie orale), le jus de citron est un fluidifiant du sang. Il ne permet donc pas de réduire le flux menstruel.
Faire du sport
Une activité sportive régulière, y compris durant la période des règles, permet de réguler le cycle menstruel, d'atténuer les douleurs menstruelles voire de réduire la durée des saignements. En outre, le sport contribue à muscler le plancher pelvien.
La présence de caillots de sang est donc un phénomène normal pendant les règles, qui n'a rien d'inquiétant, sauf s'il est associé à d'autres symptômes comme des douleurs abdominales.
"Le Spasfon ne sert à rien contre le mal des règles", "c'est un bonbon", "je ne suis pas folle à répéter que ça ne sert à rien depuis toujours", c'est ce qu'ont signalé des internautes sur la plateforme. D'après eux, ce médicament serait inutile mais aurait également un effet placebo.
La réponse de l'expert
A priori, ce n'est pas le Doliprane qui a retardé vos règles. Si vous avez un doute sur le risque de grossesse, n'hésitez pas à faire un test.
Si vos douleurs sont insuffisamment soulagées, vous pouvez compléter le traitement anti-inflammatoire en prenant du paracétamol (Dafalgan®) toutes les 6 à 8 heures. C'est la prise en alternance de ces deux médicaments, environ toutes les 3 heures, qui permet de calmer les douleurs persistantes (voir schéma 2).
Trois types de contraceptifs peuvent arrêter les règles sur une longue période: la pilule microprogestative prise en continu, certains stérilets hormonaux et l'implant. Mais seule la pilule combinée, également appelée oestroprogestative, permet à la femme d'avoir la mainmise sur ses menstruations.
Traitement non hormonal
Quand l'aménorrhée est due à une sécrétion de prolactine élevée liée à une tumeur bénigne de l'hypophyse, la bromocriptine (Parlodel®) est un médicament très efficace qui diminue les taux de prolactine et permet le retour des règles.
Peut être pris en association avec de l'ibuprofène si besoin. Ils agissent sur les muscles lisses tels que les intestins mais aussi l'utérus pour limiter les contractions douloureuses. Ainsi, le Spasfon est recommandé pour soulager les douleurs de règles.
Pas de risque, dafalgan agissant sur la douleur et spasfon agissant sur les spasmes à l'origine des douleurs.
Les règles hémorragiques se caractérisent par : la perte abondante de sang, voire de caillots dans les écoulements. des difficultés à maîtriser le flux avec des protections hygiéniques classiques (serviettes, tampons...) des règles qui durent plus de 7 jours.
Il ne faut pas confondre spotting et règles.
Celui-ci provient de la cavité utérine. Autre différence : le spotting est moins abondant et d'une couleur généralement plus foncée (tirant parfois sur le marron). Enfin, les saignements du spotting sont ponctuels, contrairement aux menstruations qui sont cycliques.
Pourquoi j'ai des caillots de sang dans mes règles ? Les caillots ne sont rien de plus que du sang coagulé que ton corps n'a pas rendu plus fluide. C'est un phénomène qui arrive très fréquemment et qui est normal surtout en période de règles abondantes ou le matin car le sang a stagné tout au long de la nuit.
Un traitement hormonal à base de progestatifs, administré entre le 16e et le 25e jour du cycle, permet en général de réduire les saignements et l'abondance des règles. En cas de gêne provoquée par un fibrome de grande taille, un traitement chirurgical est envisagé.
On appelle ménorragie, des règles qui durent plus de 7 jours avec des pertes de sang allant jusqu'à 150 ml (normalement, les femmes perdent 50 à 100 ml). Ce trouble peut avoir différentes origines, telles que : Un dérèglement hormonal : un excès ou une insuffisance en œstrogènes peut être en cause.
L'origine et la cause des règles longues. Une durée de règles plus importante est généralement liée à un facteur hormonal. Les irrégularités constatées après utilisation d'un contraceptif ne sont pas inquiétantes. Cela résulte de cycles sans ovulation, qui se manifestent par un écoulement irrégulier.