Les problèmes interpersonnels peuvent être atténués avec l'aripiprazole, le valproate et le topiramate. La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
Les symptômes du trouble borderline, comme le fait de mal réguler ses émotions et la sensibilité interpersonnelle, rendent parfois une personne ayant ce type de personnalité plus fragile face à des situations stressantes, de sorte qu'elle serait moins apte à faire face aux difficultés et à communiquer avec autrui.
Les causes du trouble de la personnalité borderline
On distingue clairement deux facteurs principaux : les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les facteurs génétiques : le patient est prédisposé au développement d'une dérégulation affective ou émotionnelle.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
A l'inverse de la bipolarité qui est un trouble de l'humeur et qui nécessite le recours aux médicaments, seul le suivi d'une psychothérapie permet aux borderline d'aller mieux. Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ».
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Être borderline signifie également avoir une instabilité à propos de ses relations. Cette instabilité s'explique par une alternance entre l'idéalisation et de la dévalorisation de l'autre. Vous pouvez d'un coup adorer une personne, et un autre jour la détester.
Dans les petites collectivités urbaines ou en milieu rural, les médecins de famille peuvent dispenser la majorité des services de santé mentale et sont souvent le principal soutien des personnes qui ont un tpl.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Ne pas se laisser déborder par le jeu relationnel. Avoir en tête que ces personnalités peuvent très bien s'investir et avoir une vie sociale et professionnelle correcte. Etre attentif et à l'écoute, car ces personnes peuvent se déprimer rapidement, voire être suicidaires en cas de choc émotionnel...
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Comment devient-on borderline ? Le TPL est un trouble de l'attachement qui se développe au cours de l'enfance, avant l'âge de huit ans. Il affecte la manière dont on interagit avec les autres : la peur de l'abandon et la demande d'affection sont ainsi souvent démesurées chez les borderline.
"Le trouble de la personnalité borderline et la schizophrénie sont assez différents. Encore que, exceptionnellement, dans le trouble de la personnalité borderline, il peut y avoir des moments limités dans le temps de délire ou d'hallucinations.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La névrose désigne un ou plusieurs symptômes d'origine psychologique perçus comme contraignants et irrationnels par le sujet qui en souffre. Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…)