Carbamazépine. La carbamazépine (Tegretol) est un autre anticonvulsivant. Elle sert à traiter la manie et les états mixtes lorsque la personne ne réagit pas au lithium ou est irritable ou agressive.
Le lithium est le premier stabilisateur de l'humeur à avoir été utilisé pour les troubles bipolaires. Sa prescription bénéficie à ce jour d'un recul de plusieurs décennies. Son mode d'action est complexe mais l'inhibition de la glycogène synthase kinase 3 (GSK3) jouerait un rôle majeur.
Le chef de file, la référence de cette classe de médicament reste le lithium. Avant, on ne savait pas tout à fait bien l'utiliser et quand on ne surveille pas précisément le dosage sanguin du lithium on peut avoir des complications rénales et des complications thyroïdiennes.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Le traitement du trouble bipolaire. En cas de trouble bipolaire, l'équipe médicale prescrit des médicaments régulateurs de l'humeur ou d'autres traitements. Ils sont pris pendant une longue période, pour réduire les symptômes et éviter les récidives. Un accompagnement psychologique est souvent proposé.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Médicaments disponibles
Les principaux thymorégulateurs possédant une autorisation de mise sur le marché en France dans cette indication sont les sels de lithium (Téralithe), la carbamazépine (Tégrétol), l'acide valproïque (Dépakine) la lamotrigine (Lamictal) et l'oxycarbazépine (Trileptal).
D'autres traitements sont également envisageables, psychologiques ou physiques. "Les physiothérapies et les thérapies cognitivo-comportementales ont d'excellents résultats. Le patient y apprend à gérer son stress vis-à-vis de facteurs qui engendreraient de nouveaux épisodes."
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Les patientes de type bipolaire I sous lithium ont une efficacité du sommeil « meilleure » et « tendent vers de meilleurs scores de durée du sommeil. » Il semble qu'un « effet lithium » existe ainsi chez les femmes, à la fois en termes de « durée du sommeil et de nécessité de recourir à des sédatifs nocturnes. » Mais ...
Le lithium ne crée pas de dépendance. Vous ne ressentirez aucun « état de manque » que certaines personnes ressentent avec la nicotine ou les drogues illicites.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les thymorégulateurs :
le lithium (Teralithe ®) l'acide valproïque (Depakote ®) par contre, la lamotrigine est parmi les thymorégulateurs le moins susceptible de faire grossir.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Trouble bipolaire : appliquer des règles d'hygiène de vie
D'éviter la consommation d'alcool, de tabac ou de drogue (ces substances favorise l'apparition des crises) ; D'éviter le stress ; De pratiquer une activité physique régulière ; De manger sainement.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Cet état présente des symptômes similaires à ceux d'un trouble dépressif. En d'autres termes, une personne bipolaire présente des symptômes tels qu'un manque d'énergie, des changements d'appétit, des problèmes de sommeil et de concentration, entre autres symptômes typiques de la dépression.
Les épisodes maniaques sont suivis d'une profonde dépression où la personne se sent dévalorisée et désespérée. Cette phase du trouble bipolaire est atrocement douloureuse. Les changements d'humeur associés au trouble bipolaire affectent profondément les relations ainsi que la vie sociale et professionnelle.