La date du 25 décembre précédant l'an 1 a été fixée par le moine Denys le Petit, au début du VI e siècle. Elle marque en principe le début de l'ère chrétienne.
En effet, le 25 décembre représente pour eux la fête de la Nativité, soit la naissance de Jésus.
Jésus n'est pas né à cette date, qui fut adoptée de manière conventionnelle plusieurs siècles après les faits. Les Évangiles ne donnent aucune indication précise, seulement quelques détails qui, par recoupement, incitent la plupart des historiens à proposer une naissance du Christ entre -8 et -6.
Au moment d'entrer dans sa passion, Jésus est âgé de 37 ans. Vraisemblablement né en l'an 7 avant notre ère, il est arrêté et jugé par les autorités religieuses juives le soir et la nuit du jeudi 13 de nisan (6 avril), jugé par les Romains et crucifié le lendemain vendredi 14 nisan (7 avril) de l'an 30.
Sa naissance au 25 décembre précédant l'an 1 (donc qui devrait être le 25 décembre -1, étant donné que l'an 0 n'existe pas) a été fixée par le moine Denys le Petit au VIe siècle. C'est donc lui qui a fixé l'Anno Domini, la base de notre système de comptabilisation des années.
La naissance de Jésus de Nazareth est fêtée par les chrétiens le jour de Noël, le 25 décembre du calendrier julien ou du calendrier grégorien. Pour l'Église russe et les anciennes Églises d'Orient qui utilisent toujours le calendrier julien, le 25 décembre julien correspond au 7 janvier du calendrier grégorien.
Au VIe siècle, Denis le Petit, un moine historien, cherche à savoir quand exactement le temps des chrétiens a commencé. Pour lui, le début de l'ère chrétienne, c'est l'année où Jésus est né. Denis le Petit fait ses calculs et fixe ainsi l'an 1. Un nouveau calendrier est adopté.
La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth.
Le Golgotha ou Calvaire, nommé aussi « lieu du crâne », est une colline située dans l'Antiquité à l'extérieur de Jérusalem, sur laquelle les Romains attachaient les condamnés à mort sur une croix en forme de T. Il est connu pour être le lieu où Jésus a été crucifié, d'après les évangiles.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Et finalement, Jésus ne serait pas mort en 33, mais quelques années plus tôt – vraisemblablement le 7 avril 30, à l'âge de 36 ans.
Solstice et Noël : Jésus, soleil levant
Historiquement les chrétiens n'ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour « natalis ») le 25 décembre qu'à partir du 4ème siècle[1], et c'est finalement l'empereur Théodose II qui l'a officialisée. Il s'agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d'hiver.
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
Tradition chrétienne
Pour l'abbé Pierre Caussel (1651-1728), Jésus-Christ, depuis l'âge de douze ans jusqu'à trente ans environ, « demeura à Nazareth dans la maison de saint Joseph, travaillant de ses mains ».
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Pourquoi Noël est une fête païenne ? Si Noël est une fête païenne, c'est parce que ses premières origines remontent à avant la période chrétienne de l'Europe. En effet, la période du 25 décembre a d'abord été associée au culte de Mithra et plus généralement au retour de la lumière et à la lutte contre l'hiver.
Situé dans l'Église du Saint-Sépulcre dans la Vieille ville de Jérusalem, le tombeau a été recouvert d'un revêtement de marbre datant au moins de 1555 ap. J. -C, et probablement des siècles plus tôt.
En ressuscitant le troisième jour suivant sa mort, qui est le jour de Pâques, Jésus témoigne de sa victoire sur la mort. Peu après Pâques, sur la route d'Emmaüs, le Christ se fait reconnaître de ses disciples.
Jésus a-t-il vraiment été crucifié ? Si nous ne disposons d'aucune preuve formelle de la crucifixion de Jésus, la majorité des historiens affirment aujourd'hui qu'il y a peu de raisons d'en douter. D'ailleurs, aucune source romaine ou juive de l'Antiquité ne semble le faire.
La foi chrétienne proclame que Jésus est le Fils de Dieu. Mais l'histoire montre, apparemment, que Jésus n'a pas eu la préoccupation de s'affirmer tel. Bien plus, à ses origines, la prédication chrétienne paraît négliger, au profit d'autres insistances, cette affirmation de foi à nos yeux si centrale.
Jésus a grandi dans la famille de Marie et de Joseph. Avec Marie, Joseph est entré dans le projet de Dieu en prenant soin de Jésus et en l'aidant à grandir, tel un père adoptif. Mais c'est Dieu que Jésus appelle « Abba » (papa), dans l'Évangile.
Jésus était de religion juive ; il partageait la foi commune de son peuple : la croyance en un seul Dieu, à l'élection d'Israël, au repentir et au pardon ou encore au jugement de Dieu.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
On le connaît sous le nom de "Jésus de Nazareth" alors que deux des Evangiles situent sa naissance à Bethléem. Ce nom fait d'abord référence au clan auquel appartenait le Christ, les Nazôréens, qui prétendaient descendre du roi David et ont fondé, au deuxième siècle avant notre ère, la ville de Nazareth.
Oui, mais Jésus n'est pas né le 25 décembre.
Le choix s'est porté sur le 25 décembre, qui correspondait à la fête romaine du "soleil invaincu" (Sol invictus en latin). Un culte païen destiné à célébrer le solstice d'hiver, c'est à dire ce moment de l'année où les journées commencent à rallonger.