Bouffées de chaleur. Prendre le médicament au coucher. Attention, si les bouffées de chaleur vous empêchent de dormir, prendre le médicament le matin. Ces effets s'atténuent en général avec le temps.
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
L'hormonothérapie est souvent prescrite après la chirurgie, le plus souvent à l'issue de la radiothérapie. Elle est administrée pour une durée de 5 ans minimum et parfois jusqu'à 10 ans en fonction des facteurs pronostiques de la maladie et de la tolérance.
La fatigue est une lassitude et un manque d'énergie généralisés qui peuvent apparaître lors d'une hormonothérapie. La fatigue rend une personne plus lasse que d'habitude et peut nuire aux activités quotidiennes et au sommeil.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
Il conviendra plutôt de diminuer les apports énergétiques en favorisant les fruits et légumes et en limitant les aliments gras et sucrés. De plus, dans la mesure du possible, la pratique de 30 minutes d'activité physique quotidienne adaptée est conseillée.
Une reprise du sport en douceur. Marina est suivie à l'institut Gustave Roussy à Paris qui mène des recherches pour aider les femmes à mieux supporter ce médicament. Une des solutions préconisée est la reprise de l'activité physique. Petit à petit, la quinquagénaire reprend donc le sport, et en parallèle Tamoxifène.
Les traitements du cancer du sein font-ils vraiment grossir ? « Oui ! » répondent un grand nombre de lectrices d'Amoena Life. « Peut-être, » disent les experts. Par exemple, selon l'association britannique Cancer Research UK, moins de dix pour cent des femmes sous tamoxifène prendraient du poids.
Le traitement hormonal fait grossir.
La raison : les ovaires sécrètent moins d'hormones sexuelles. Résultat, notre métabolisme ralentit et notre corps a tendance à se « masculiniser », d'où l'épaississement de la taille.
Effets indésirables possibles du médicament TAMOXIFÈNE MYLAN
Bouffées de chaleur, démangeaisons génitales, pertes blanches. Développement anormal de l'endomètre, pouvant se traduire par des saignements intermittents (voir Attention).
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
L'activité physique est une bonne alliée de l'hormonothérapie. De façon générale, elle permet de réduire la fatigue et améliore la qualité de vie.
Il est dorénavant recommandé d'attendre non plus 3 mois, mais 9 mois après l'interruption du tamoxifène avant de concevoir un enfant. Une décision qui bouleverse la vie des femmes qui, comme Manon, souhaitent devenir mère avant la fin de leur hormonothérapie.
Certaines femmes optent pour une hormonothérapie substitutive (HTS) afin d'atténuer leurs symptômes de ménopause. Ce traitement consiste à prendre un médicament qui contient les hormones que les ovaires produisent de moins en moins lorsque la femme vieillit et entre en ménopause.
Dans les cellules cancéreuses, le tamoxifène agit comme un anti-œstrogène : sans supprimer la production de cette hormone, il prend sa place au niveau de leurs récepteurs (les récepteurs ERa), bloquant ainsi la prolifération de ces cellules.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
La prise de poids au niveau du ventre peut provenir de différents facteurs : une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique, l'âge, des facteurs hormonaux comme la ménopause ou l'andropause. En général, les kilos pris au niveau du ventre sont plutôt difficiles à perdre.
Seuls les antidé- presseurs n'ayant pas d'interaction sur le CYP2D6 tels que le citalopram (Seropram®) l'escitalopram (Seroplex®) et la fluvoxamine (Floxyfral®) ou une action très faible comme la sertraline (Zoloft®) et la duloxétine (Cym- balta®) sont actuellement autorisés en association avec le tamoxifène [38].
Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.
Effets secondaires généraux de la radiothérapie. La fatigue est l'un des effets secondaires les plus fréquents de la radiothérapie. Elle apparaît habituellement après quelques semaines de radiothérapie et peut s'intensifier au fil du traitement.
La fatigue liée au cancer est plus intense et plus difficile à gérer que les autres types de fatigue. Elle est souvent liée à la maladie elle-même et/ou aux effets secondaires des traitements. Des solutions existent pour la réduire permettant d'améliorer le bien-être physique et la qualité de vie.