Si le cheval a la langue mince et l'auge creuse, tous les mors lui conviennent: la langue trouve sa place. Lorsque ce n'est pas le cas, il faut augmenter l'espace où la langue peut se placer. Un mors de bride cintré (mors "L'hotte") convient le plus souvent.
Pour un cheval sensible et dans le sang, un mors Pessoa bien utilisé sera sûrement plus efficace qu'un mors Pelham. A l'inverse, le mors Pelham est souvent utilisé pour des chevaux forts et dans le sang. Le Goyo-Aga lui, sera plutôt préconisé pour des chevaux allants et difficile à canaliser.
La cavité buccale du cheval est normalement entièrement remplie par la langue, les muqueuses et les dents. Il n'y a donc pas d'espace libre. Aussi, pour trouver sa place, le mors doit-il comprimer la langue , pour se soulager de cette pression, certains chevaux vont donc tirer la langue.
Les mors droits
Un canon droit agit plus sur la langue. L'amortissement de la langue fait que les barres sont peu touchées. Ces mors sont toutefois peu précis parce que les deux côtés ne sont pas dissociés. Ils sont réputés plus doux mais tous les chevaux ne supportent pas la pression sur la langue.
Ce mors est souvent utilisé dans l'objectif de redresser des chevaux un peu trop sur les épaules, ou encore de rendre plus légers des chevaux qui collent à la main ou qui peuvent tirer. Certains chevaux peuvent réagir en lâchant la main avec ce type de mors.
Le cheval avec contact franc et léger
Pour les chevaux qui ont une bonne bouche, on privilégiera les mors simple brisure à 2 anneaux ou les mors à olive plein ou creux. La taille des canons sera fonction de la bouche du cheval.
Un mors de la taille correct dépassera de chaque côté de la bouche du cheval de minimum 1 cm pour ne pas pincer ou irriter la commissure des lèvres et de maximum 1, 5 cm pour ne pas « se balader » dans la bouche du cheval.
Le mors pelham est aussi préconisé pour son effet abaisseur, car il incite les chevaux à céder dans leur nuque. Il facilite donc la mise en main et la conduite du cheval. La contrainte exercée sur la bouche sera fonction de la longueur des branches, du serrage de la gourmette et comme toujours… de la main du cavalier.
Comme son nom ne l'indique pas, le releveur a un effet abaisseur. En fait, il "relève" le mors dans la bouche en faisant pression sur la têtière. Il permet un rééquilibrage de la base de l'encolure, à n'utiliser qu'avec des chevaux ayant bcp d'impulsion et un dos fort.
ce qu'il faut lui apprendre, c'est à pousser avec ses fesses, à s'arrondir, se détendre sur ta main et là, tu verras qu'il baissera la tête. surtout, il faut le laisser venir sur ta main et non pas chercher à le placer. l'impulsion le fera naturellement descendre et prendre son mors.
ton anti-passe langue est constitué d'une languette, d'une sorte de gouttière et d'un d'anneaux, il faut placer la partie centrale du mors dans la gouttière et faire le tour du mors avec le reste et passer la languette dans l'anneau. il faut que la languette soit positionner vers le haut.
Il doit jouer avec son mors et non pas mettre du poids dessus. A l'arrêt, vous pouvez aussi le décontracter par des petites et légères vibrations. Côté embouchure, il faut rester le plus simple possible. Le mors doit être, avant tout, de très bonne qualité, parfaitement adapté à la bouche du cheval et ajusté.
Un mors de 115 mm convient aux poneys ou chevaux à tête fine de 1,20 à 1,50 mètres. Un mors de 125 mm convient aux grands poneys ou chevaux de 1,50 à 1,65 mètres. Un mors de 135 mm convient aux chevaux de 1,65 à 1,80 mètres. Un mors de 145 mm convient aux grands chevaux.
Le Pessoa est un mors relativement moderne qui a pour ancêtre le Baucher. C'est un mors puissant et assez précis qui a l'avantage pour certains chevaux sensibles de ne pas avoir de gourmette.
Les douleurs buccales liées au port du mors résultent de la compression, de la lacération ou de l'étirement des tissus, d'inflammations et d'entraves à la circulation sanguine. Le frottement ou choc répété du mors est susceptible de créer des contusions, coupures, déchirures et ulcères dans la bouche du cheval.
Le mors ne doit JAMAIS toucher les dents.
Ni les crochets, ni les prémolaires : jamais. C'est la seule façon d'être certain que votre embouchure est correctement réglée et n'entre pas en contact avec les structures si délicates de la bouche de votre cheval.
Le headshaking est une pathologie du cheval dont la cause exacte est encore inconnue, même si on a démontré l'implication d'une hypersensibilité du nerf trijumeau. Cette affection se caractérise par des mouvements de tête intempestifs ainsi que d'autres signes tels que les frottements de nez et les éternuements.
Un mors droit et souple peut être une bonne solution .
Un billot en caoutchouc ou bien un filet simple ou à olives, en caoutchouc. Ce sont les mors les plus doux et, sauf erreur, les plus couramment utilisés pour les débourrages.
Le mors Verdun à rouleaux en cuivre, aide à la salivation. Le cuivre libère des ions qui facilitent la salivation. La forme des canons étant plus fine, l'action du mors est plus précise. Pour les chevaux qui sont difficiles à contrôler, un pelham a une matière plus ferme (l'acier) et une gourmette.
On peut l'employer chez un cheval encore assez « vert » dans son dressage, après lui avoir fait comprendre en main l'action du mors et la cession à la rêne de bride (cela est surtout vrai avec un pelham brisé). Le pelham droit est plus sévère et moins précis, notamment lorsqu'on agit sur le mors de filet.
Le baucher est un mors sur lequel rênes et montants du mors ne sont pas attachés au même anneau. Les montants du mors s'accrochent à l'anneau supérieur et les rênes à l'anneau inférieur. Ainsi, dans cette configuration, il est aisé de se dire que lorsque les rênes se tendent, le mors bascule.
Comment mesurer le mors pour obtenir la bonne taille
Si le mors est trop long, il y aura un excès de métal de l'embouchure de chaque côté des lèvres. Il pourrait alors se déplacer d'un côté à l'autre dans la bouche du cheval, surtout si vous tirez sur une rêne.
Plier les coudes lorsque le cavalier est assis et les tendre quand il se lève, tout en avançant le nombril en direction des mains et non l'inverse. Les bras ainsi articulés permettent aux mains de ne plus aller de haut en bas et sont alors fixées par rapport à la bouche du cheval.