Il faut mentionner la forme sociale, c'est-à-dire qu'il convient de mentionner : « SCI » ou « société civile immobilière ». En outre, une autre particularité de la SCI : depuis 1985, la raison sociale de la SCI doit comporter impérativement le nom des associés indéfiniment responsables.
Le choix du nom d'une SCI est libre en principe. Les associés peuvent le déterminer entre eux mais peuvent aussi recueillir des avis extérieurs. Cela peut s'avérer très utile parfois en terme d'inspiration. Généralement, les associés vont se tourner vers la technique des « initiales ».
Les donations successives de parts de société pour éviter les droits de succession. En SCI le bien immobilier est divisé en parts sociales. En utilisant le mécanisme des abattements successifs, les associés de SCI peuvent transmettre leur patrimoine de leur vivant pour éviter aux héritiers les droits de succession.
Une SCI est une société dans laquelle les membres d'une même famille apportent une quote-part d'un immeuble qu'ils possèdent et c'est alors la société qui en devient le propriétaire, chaque apporteur récupérant en contrepartie des parts sociales correspondant à son apport.
Réduire les coûts de succession
Ainsi, en plus d'échapper aux droits de mutation liés à la succession, cette méthode permet de bénéficier de l'abattement fiscal en cas de donation parent-enfant et donc de réduire à zéro l'impôt normalement dû sur la transmission de patrimoine.
Cependant, quelques inconvénients peuvent réfréner les ardeurs, comme la tenue d'une comptabilité sérieuse, les règles strictes de fonctionnement, la responsabilité illimitée de chaque associé, ou encore le rattachement fiscal à l'impôt sur les sociétés en cas de bénéfices par la location.
En cas de décès, la SCI sera liquidée et ce qui aurait dû revenir à l'associé décédé sera réparti entre ses héritiers. Les actifs restants seront partagés entre les associés survivants en proportion du nombre de parts qu'ils détiennent.
Le gérant assure la gestion de la SCI (encaissement des loyers, paiement des charges, déclarations fiscales, assurances des biens, engagement du personnel, entretien des biens, etc).
En effet, l'achat en nom propre vous permettra d'acquérir des biens afin de les revendre et de dégager de l'argent immédiatement. De son côté, investir en SCI est idéal pour développer votre activité, acquérir plusieurs biens et les transmettre.
Une rémunération en SCI est en général inexistante. La plupart du temps, le gérant de la société travaille gratuitement. D'ailleurs, ses tâches restent peu engageantes. Le versement d'un salaire n'est cependant pas interdit par la loi, et les associés peuvent le mettre en place.
Autre avantage de la SCI en comparaison avec le régime de l'indivision au moment de la transmission du patrimoine : l'associé peut organiser la succession de ses parts SCI suite à son décès de manière à éviter à ses héritiers le paiement de droits de succession élevés, sans lui-même payer de droits de donation.
De la différence entre SCI familiale et SCI classique
La principale différence demeure dans la qualité des associés ; En effet, les associés ont un lien de parenté où sont liés par alliance et par conséquent sont des membres de la même famille.
La SCI familiale permet à des personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance, de faciliter la détention, la gestion et la transmission d'un ou plusieurs biens immobiliers. Par exemple, il est tout à fait possible de créer une SCI familiale pour acheter une maison de vacances entre cousins.
Il est possible de consulter gratuitement la base de données de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Une autre solution consiste à effectuer une recherche d'antériorités auprès de l'Infogreffe.
La raison sociale est le nom de votre société, c'est celui par lequel, en principe, elle sera connue de ses clients, de vos partenaires, et du grand public. On parle aussi de dénomination sociale. Il est donc essentiel de bien la choisir !
Le principal avantage fiscal de la SCI IR pour un investissement locatif est le déficit foncier. Les travaux de rénovation sont déductibles des loyers. Quand le montant des travaux est supérieur aux loyers, alors la SCI est en déficit.
Pour acquérir votre résidence principale en SCI vous devez effectuer toutes les formalités nécessaires à la création et l'immatriculation de la société. Il n'est pas obligatoire de faire appel à un notaire pour la création d'une SCI, mais il est tout même conseillé de s'entourer de professionnels.
Est-il plus facile d'emprunter en SCI ? Une SCI ne peut pas bénéficier des prêts aidés tels que le prêt à taux zéro, le prêt conventionné ni même les prêts épargne-logement. Pour une banque, l'étude du dossier est la même qu'un achat que vous feriez en nom propre.
Pour une location non meublée, la SCI doit déposer une déclaration n°2072 mais c'est vous qui en tant qu'associé êtes redevable de l'impôt sur les bénéfices en fonction de votre quote-part de résultat de la SCI.
Être locataire de sa propre SCI est tout à fait possible, mais engendre des conséquences sur le plan fiscal. En effet, les associés d'une SCI peuvent occuper un bien immobilier de la société en tant que résidence principale à titre gracieux ou onéreux. Il faut cependant faire attention à l'abus de droit.
La SCI familiale est par défaut soumise à l'impôt sur le revenu et est dite « transparente ». Cela implique qu'elle n'a pas de bénéfices à déclarer ni d'impôts à payer. Les associés personnes physiques sont directement imposés dans la catégorie des revenus fonciers.
Qui hérite des parts d'une SCI ? Au décès d'un associé d'une SCI, ses parts sociales entrent dans la dévolution successorale et reviennent donc à ses héritiers, dans le respect des conditions fixées par le testament du défunt, s'il existe.
Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation.
La donation entre vifs : il est possible de créer une SCI (en ligne) et de transférer ses parts directement au conjoint. Ce type de donation est irrévocable. Ainsi, le donateur n'est pas en droit de récupérer ses parts, même en cas de divorce.