On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur perd une partie de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale ; il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d'oxygène et d'éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie complètement. Cependant, elle peut être gérée avec des traitements appropriés pour améliorer la qualité de vie et prolonger l'espérance de vie des personnes atteintes.
L'insuffisance cardiaque est un trouble dans lequel le cœur est incapable de faire face aux demandes du corps, ce qui entraîne une réduction du flux sanguin, un retour (congestion) de sang dans les veines et les poumons et/ou d'autres changements susceptibles d'affaiblir ou de rigidifier davantage le cœur.
L'IC est une affection chronique, irréversible, évolutive. Elle engage sévèrement le pronostic vital des patients. La survie médiane après diagnostic est de 2 ans, avec 10-20 % de mortalité à 30 jours, 20-30 % à 1 an et 50-70 % à 5 ans.
Le rein et le système cardiovasculaire sont indissolublement liés : la dégradation de la fonction rénale favorise la rétention hydrosodée et le développement d'une HTA ; inversement, l'atteinte vasculaire favorise l'atteinte rénale par le bas débit, la survenue d'un syndrome cardiorénal.
L'insuffisance cardiaque favorise la maladie rénale chronique. En cas d'insuffisance cardiaque, le muscle du cœur est affaibli, la fonction de pompe est moins efficace et la quantité de sang atteignant les reins est réduite. Le débit sanguin dans les reins est donc diminué.
L'oxygène n'atteint plus le cerveau et les autres organes vitaux, ce qui entraîne une accélération rapide du rythme cardiaque, l'apparition d'une cyanose, une agitation, une confusion, la perte de connaissance, le coma voire le décès.
Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
Malgré cela, une fois la maladie installée, l'évolution est irréversible, avec un impact considérable sur la qualité de vie, faite d'hospitalisations récurrentes, et une limitation à moins de 50 %, dans notre pays, de l'espérance de vie à cinq ans.
L'hypertension artérielle, deuxième cause d'insuffisance cardiaque. L'hypertension artérielle (c'est-à-dire une tension artérielle trop élevée) mal contrôlée par un traitement adapté fatigue le cœur. En effet, le muscle cardiaque lutte contre une forte pression pour envoyer le sang dans les artères.
On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur n'arrive plus à remplir sa fonction de pompe distribuant du sang oxygéné à tous les organes du corps. Il s'agit de la principale cause d'hospitalisation des plus de 65 ans, mais l'insuffisance cardiaque peut également toucher de plus jeunes patients.
L'évolution d'une insuffisance cardiaque est imprévisible et différente pour chaque personne. Les symptômes restent souvent stables pendant un certain temps (des mois, voire des années) avant de s'aggraver. Dans certains cas, la gravité et les symptômes augmentent progressivement au fil du temps.
Une courte durée de sommeil et la présence de ronflements sont liées à l'insuffisance cardiaque.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
L'échelle la plus couramment utilisée pour évaluer l'insuffisance cardiaque est la classification de la New York Heart Association (NYHA), qui divise la maladie en quatre classes. La classe IV, la plus sévère, où même les activités minimales provoquent un inconfort, peut entraîner un taux d'invalidité de 100%.
L'exemple le plus connu d'insuffisance cardiaque aiguë est l'infarctus du myocarde, lorsque le muscle du cœur n'est plus suffisamment oxygéné à cause d'un obstacle dans une artère coronaire.
La fibrillation ventriculaire se caractérise par un rythme rapide et chaotique provenant des cavités inférieures du cœur. Elle empêche le cœur de pomper le sang vers le reste du corps. La mort survient en quelques minutes à moins qu'un traitement d'urgence soit entrepris.
Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La toux nocturne peut avoir plusieurs causes, dont l'insuffisance cardiaque. « Elle témoigne de la présence d'un œdème pulmonaire et donc d'une certaine gravité de la maladie, fait remarquer le Pr Damien Logeard, cardiologue (hôpital Lariboisière, Paris).
La respiration cesse. Quelques secondes plus tard, le cerveau s'éteint. Pratiquement tout le monde meurt ainsi. Mais il arrive que le cerveau meure en premier.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Cela peut se traduire par des troubles de la mémoire, de l'attention et de la concentration. Cyanose : La cyanose est un signe visible d'un manque d'oxygène. Elle se caractérise par une coloration bleuâtre de la peau, en particulier au niveau des lèvres, des ongles et des extrémités.