La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas. La peur (Kong) est associée aux Reins.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque.
Nos émotions en médecine traditionnelle chinoise sont liées à nos organes internes comme la colère est liée au foie ; la joie au cœur ; les soucis à la rate ; la tristesse au poumon et la peur aux reins.
Le cœur et l'intestin grêle sont liés à la joie, l'amour, la haine, l'impatience, l'agressivité. L'estomac et la rate/pancréas sont liés à la confiance, l'ouverture, la rumination, l'anxiété.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu'un isolement social.
La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
L'adrénaline et l'hormone de libération de la corticotrophine (CRF) provoquent des contractions de l'intestin, qui vont stimuler transit et déclencher ainsi le besoin d'aller aux toilettes.
Rein-vessie : la peur
Les méridiens rien et vessie sont associés à la peur, prise dans son versant positif en MTC. La peur correspond à la prise de conscience d'une nécessaire mise en mouvement. C'est en liaison avec les os, la moelle osseuse et le système nerveux central.
Comme pour la plupart des structures de notre cerveau, nous possédons deux amygdales. Elles sont situées tout près de l'hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal. L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions.
Le foie est lié à la colère ou la culpabilité.
Quand le corps s'exprime
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Les non-dits sont source de déséquilibre du foie. Exprimée en excès la colère cause une montée du feu du foie avec des symptômes tels que maux de tête, rougeurs (visage, yeux, cou), sensation de chaleur dans la tête, vertiges et acouphènes.
Système neurovégétatif et stress
Sous le coup d'un stress inattendu (porte qui claque dans votre dos, par exemple), c'est le système neurovégétatif qui vous fait pâlir.
La maladie touche essentiellement des personnes de plus de 55 ans. Le diagnostic est posé en moyenne à 73 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, généralement à un stade évolué, ce qui explique le mauvais pronostic de la maladie.
Lorsque pleurer devient fréquent, engendre une souffrance morale, ou des difficultés relationnelles, il est essentiel de consulter un professionnel afin de rechercher une maladie mentale. Les pleurs peuvent montrer la souffrance émotionnelle, et alerter sur un mal-être plus profond.
dépression, mélancolie, anhédonie ; frustration, repli sur soi, morosité, abattement et découragement ; sentiment de colère, agressivité, irritabilité ; phobie, conduite d'évitement, troubles anxieux.
La dépression ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie neurologique, au moins dans ses formes les plus sévères, avec des troubles du fonctionnement de certains circuits neuronaux du cerveau.
Le cœur, organe de l'amour.
C'est la peur de se perdre dans l'autre qui s'exprime ! Ou alors, la peur de perdre l'autre peut prendre le dessus. Quand l'autre n'est pas là, le manque est insupportable, toute absence de sa part est une torture. On devient fou de jalousie au moindre signe, déformé et interprété comme une preuve de désamour.