Le taux moyen de mortalité par cancer s'établit à 201 décès pour 100 000 habitants dans les pays de l'OCDE (Graphique 3.13). Les taux les plus élevés sont observés en Hongrie, en République slovaque et en Slovénie (plus de 240), les plus faibles au Mexique, en Turquie et en Corée (165 ou moins).
Les Etats-unis sont le pays où la survie est la plus élevée (pour la plupart des cancers), puis on trouve le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. En Europe, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède obtiennent les meilleurs scores.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (5 millions d'habitants) enregistre 31 044 nouveaux cas de cancer chaque année entre 2007 et 2016, dont 52 % chez les hommes, et environ 12 480 personnes y meurent de cancer chaque année, dont 56 % d'hommes.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
Taux de survie supérieur à 80 % : Cancer du sein, de la prostate, de la thyroïde, des testicules, des lèvres, mélanome, leucémie lymphoïde chronique et maladie de Hodgkin : ces huit localisations ont des taux de survie après cinq ans supérieurs ou égaux à 80 %.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Nous en avons désormais la certitude, tous les êtres multicellulaires animaux et végétaux sont porteurs de cancers.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Au stade 4, le cancer du sein s'est propagé à d'autres parties du corps. On dit aussi que c'est un cancer avancé ou métastatique. Les traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années.
En 1995, la médecine venait à bout d'un cancer sur trois. Aujourd'hui, un cancer sur deux se guérit dans des pays aux systèmes de soins performants, comme la France. Dans un avenir proche, à l'horizon 2030, ce seront deux sur trois, voire trois cancers sur quatre qui trouveront une issue favorable.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Le sucre alimente-t-il le cancer? Voilà l'une des questions les plus couramment posées dans le monde de la nutrition et de l'oncologie. La réponse courte à cette question est non, le sucre n'alimente pas le cancer.
Depuis 30 ans, le nombre global de nouveaux cas de cancer en France augmente chaque année. Cela s'explique principalement par le vieillissement de la population – qui fait exploser le nombre de cancers du sein ou de la prostate – et l'amélioration des méthodes diagnostiques.
À travers le monde, les cancers les plus fréquents sont, par ordre décroissant, le cancer des poumons, le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer du côlon.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
"Oui, on peut naître avec un cancer. Il y a des cancers qui se développent avant la naissance, chez des enfants on fait même le diagnostic avant la naissance. En général, ce sont des tumeurs d'excellent pronostic. Ce sont des tumeurs qui peuvent même disparaître toutes seules, sans qu'on ait besoin d'intervenir.
Le cancer du pancréas, ce tueur invisible.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Parmi les cancers considérés comme se soignant « bien » on retrouve ceux du sein, de la prostate, colorectal, de la thyroïde et de la peau. Entre 1989 et 2005, la survie est passée de 72 à 94 % pour les cancers de la prostate et de 80 à 87 % pour les cancers du sein.
Mais grâce aux progrès de la médecine et à des traitements de plus en plus performants, il est possible de guérir environ 60% des cancers. Le cancer des testicules, par exemple, est guérissable dans la toute grande majorité des cas. Par contre, d'autres tumeurs, plus agressives, restent difficiles à soigner.
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d'un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.