Au Maghreb, les monarques du Maroc se nomment « sultans » depuis les Mérinides au XIII e siècle jusqu'à 1957, lorsque Mohammed V choisit de porter le titre de « roi du Maroc », pour symboliser l'unité du pays.
Le Sultan (en persan : سلطان) est le chef d'état d'un sultanat (une monarchie musulmane). Historiquement, les sultans sont d'abord des gouverneurs qui secondent le calife mais qui, trop éloignés de celui-ci, ont déclaré leur indépendance.
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
Murad Ier le Souverain, premier sultan ottoman (1362-1389)
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Mohammed V jeune. Sidi Mohammed est le fils de Moulay Youssef, sultan du Maroc de 1912 à 1927 sous le protectorat français. À la mort de son père en 1927, un an après la fin de la guerre du Rif, il est choisi par les autorités françaises comme sultan à la place de ses deux frères aînés.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
1. a) Dans les pays musulmans ou fortement islamisés, chef temporel puis souvent également spirituel, souverain d'un État plus ou moins important. Les tombeaux dont les khalifes fatimites et les sultans mameluks ont enrichi les solitudes qui avoisinent le Kaire (Du Camp, Nil, 1854, p.
L'organisation d'État de l'Empire ottoman reposait sur un gouvernement très centralisé avec le sultan comme dirigeant suprême, tant civil que militaire et religieux (Commandeur des croyants), qui exerçait un contrôle effectif sur les provinces, les sujets et les fonctionnaires.
Un territoire gouverné par un sultan est un « sultanat » سلطنة (salṭana). L'épouse ou concubine d'un sultan, ou un sultan féminin, est appelée « sultane » سلطانة (sulṭāna).
Le terme de sultan correspond à ceux de roi ou d'empereur, celui d'émir à ceux de duc, marquis ou comte dans l'Europe féodale.
sultane n.f. Épouse ou favorite du sultan ottoman.
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
Des premiers peuples nomades jusqu'à la République turque contemporaine en passant par les six siècles de dynastie ottomane : quelques repères. L'Empire ottoman, au milieu du XVe siècle, s'étend en Anatolie et dans les Balkans. Seule Constantinople résiste encore.
Étymologie. (1519) Apparait avec le sens de « souverain de l'empire ottoman », via le turc ottoman سلطان , sulṭān (« souverain »), de l'arabe سلطان , sulṭān (« pouvoir »). (1188) soltan . (Mois bahaï) (fin du XIX e siècle) De l'arabe سلطان , sulṭān (« pouvoir », « autorité »).
Considéré comme le plus grand sultan de l'empire ottoman, Soliman surnommé « le Magnifique » par les Occidentaux, « le Législateur » ou « le Grand » par les Turcs, règne de 1520 à 1566. Son immense territoire s'étend des Balkans jusqu'à la Perse et comprend la majorité des rivages d'Afrique du nord et de la mer Rouge.
Le 21 mai 1529, les janissaires (dico) turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole qui se dresse face à Alger, le Peñon. Le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.
À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
Mais une nouvelle et dernière offensive a été l'œuvre de Moussa Ibn Noussaïr en 704. Impétueux, fin négociateur et chef militaire déterminé, Moussa Ibn Noussaïr réussit à conquérir tout le Maroc et à convaincre les Berbères de se convertir à l'islam.
La dynastie alaouite — ou les Alaouites, Alawites (de l'arabe ['alawī], « descendant d'Ali », gendre et cousin du prophète Mahomet) — est une dynastie d'origine arabe, l'une des six dynasties (Idrissides, Almoravides, Almohades, Mérinides, Saadiens) qui ont régné sur le Maroc et dont la capitale est Fès (et pendant un ...
Au Maroc. L'ancien code du statut personnel marocain stipulait que la femme ne pouvait contracter de mariage par elle-même ; elle devait nécessairement passer par l'intermédiaire d'un homme (wali) à qui elle donnait mandat pour la marier.