Europe : la France, plus grand consommateur de sushis.
Les sushi, produit d'excellence
Beaucoup s'accordent à dire que les sushi sont l'emblème de la cuisine nipponne alors que leur consommation reste assez occasionnelle au Japon. C'est un plat exceptionnel que l'on trouve en revanche partout.
Si le sushi maki de Jackie Chan est postulant au titre du plus grand ou plus gros sushi du monde, en 2005, le plus long Nori maki a été enregistré dans le fameux livre Guiness des records avec ses 1 825 m.
Bien que le Japon soit certainement la capitale mondiale du sushi et qu'il soit responsable de l'introduction de ce plat auprès des voyageurs, les origines du sushi remontent à un plat chinois appelé narezushi.
O Sushi : le plat japonais par excellence
Parmi les plats typiques japonais, le sushi est probablement le plus connu au monde : une boule de riz vinaigré surmonté d'une lamelle de poisson cru, un délice !
Sushi en chinois » 须志 calligraphié — Chine Informations.
Le « sushi » n'est pas d'origine japonaise. Il est né en Chine au IVe siècle av. JC. comme une forme de conserver le poisson en le laissant fermenter dans du riz cuit à la vapeur et rangé dans des pots pendant plusieurs mois.
L'art de manger le sushi au Japon. Lorsqu'on parle de nourriture japonaise, la première chose qui nous vient à l'esprit, ce sont les sushi (寿司).
Le sushi est composé de riz vinaigré en forme de petit boudin surmonté en général d'un morceau de poisson cru mais aussi de fruits de mer (crevettes par exemple).
Yaki veut dire "grillé"
Cependant, c'est la graphie sushi, qui correspond à la transcription en caractères romains de la forme japonaise, qui s'est implantée. Le terme sushi est un emprunt au japonais. Au pluriel, on écrira : des sushis.
De votre côté, ne laissez pas de sushis au réfrigérateur pour le consommer le lendemain. Le sushi se consomme extrêmement frais ou ne se consomme pas !
En France, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments recommande aux femmes enceintes d'éviter les poissons crus en raison de la présence possible de Listeria monocytogenes.
Alors pourquoi les sushis sont-ils chers ? Pour obtenir des sushis de qualité, il faut des ingrédients de qualité et des chefs hautement qualifiés. Le prix des importations et la préparation de chaque plat de sushi représentent la majeure partie des revenus des restaurants de sushi.
Mais les sushis proprement dits ne sont apparus qu'au XIXe siècle, à Edo, la future Tokyo. Les historiens attribuent la paternité de ce plat, et surtout des nigirizushi (pressés à la main surmontés de lamelles de poisson) que nous connaissons, au marchand Hanaya Yohei (1799-1858).
A l'origine, les makis ont été créés car les yakuzas (criminels japonais) n'arrivaient pas à manger leurs sushis tout en jouant aux cartes. Pour ne pas les contrarier, on eut alors l'ingénieuse idée de les enrouler dans de la feuille d'algue.
En effet, contrairement à ce qu'imaginent beaucoup de visiteurs, un « bon » sushi se mange « chaud » ! c'est à dire, à température de la langue. Dans un restaurant digne de ce nom, le riz tout juste cuit est façonné de la main et directement placé face au client.
Il s'agit spécifiquement des sushis qui sont enroulés avec une feuille de nori. Pour rappel : en japonais, « maki », ça veut dire « rouleau ». Un maki est donc toujours un sushi enroulé, contrairement au mot « sushi », qui peut faire référence, oui au maki, mais aussi à des sushis non roulés (comme le nigiri).
Au Japon, le chef cuisinier qui confectionne les sushi s'appelle itamae.
Pour les Chinois, un coulis de riz est consommé au petit déjeuner, tel que le veut la tradition. Cela est aussi convenable pour une personne atteinte de la grippe. Mais la soupe aux vermicelles suivie de quelques bouts de porcs ou de légumes s'avère la plupart du temps être le plat incontournable des Chinois.
Le petit-déjeuner traditionnel japonais est un repas à l'image du déjeuner et du dîner, composé d'une succession de petits plats salés. On y retrouve les mêmes aliments : riz, poisson grillé, natto et soupe miso, accompagnés de thé vert.
"Il faut compter entre 11 et 13 euros par menu pour consommer ce plat", remarque Bernard Boutboul. "En moyenne, un consommateur va y dépenser 11,50 euros, c'est deux fois plus qu'en restauration rapide". Autre écueil : les doutes sur la sécurité alimentaire.