Commençons par une information qui risque de surprendre : les premières traces de vinification ont été retrouvées en Chine, à Jiahu, dans le Henan. Un vin fermenté de 9 000 ans d'âge – remontant à environ 7 000 ans avant J. -C. – contenait, outre du raisin, du miel, des fruits d'aubépine et du riz.
Les premières vignes domestiquées seraient apparues entre 8500 et 5000 avant Jésus Christ, au sud de la Turquie actuelle. Ici, autour de la mosquée Isa Bey dans la province de Selçuk, au sud de la Turquie.
La Géorgie : berceau de la viticulture
Et c'est dans la région du Caucase, il y a plus de 8 000 ans, que sont apparues les premières traces de vignes. La découverte de jarres et d'amphores ayant contenu du vin prouvent que les Égyptiens en consommaient déjà.
La tradition géorgienne de la production du vin dans des jarres en terre cuite appelées qvevri est unique au monde. L'UNESCO a inscrit à son patrimoine culturel immatériel de l'humanité cette ancienne et traditionnelle méthode de vinification géorgienne.
– 6 000 avant JC : apparition des premières vignes dans le Caucase (berceau de la vigne et de la viticulture) et la Mésopotamie. – 3 000 avant JC : la vigne est cultivée en Égypte et en Phénicie. A cette époque, le vin est un produit réservé aux souverains et à leurs proches.
Les tendances des principaux pays producteurs de vin
Actuellement, cinq pays se partagent 50 % du vignoble mondial : l'Espagne, la Chine, la France, l'Italie et la Turquie. En 2018, la production mondiale de vin a atteint 292,3 millions d'hectolitres, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 15 ans.
Mis à part en Italie, il semble que les raisins aient été pendant des siècles très majoritairement de couleur noire. Le vin rouge ne s'est développé, en France puis en Europe, qu'à partir du XIV e siècle. Jusqu'alors en effet, les vins les plus appréciés étant blancs et rosés.
Maroc. Introduite dès l'Antiquité, à l'époque des Phéniciens, la viticulture marocaine est aujourd'hui l'une des plus dynamiques du continent africain. Près de 400 000 hectolitres de vin sont produits chaque année dans le pays.
A la fin des années 1880-1890, les cépages américains débarquent par dizaines de millions afin de remplacer la bonne vieille vigne française, tuée par ce puceron parasite dénommé phylloxéra.
De nombreuses recherches convergent en effet pour affirmer que la Géorgie fut le berceau du vin. En témoignent des traces de jarres et de pressoirs remontant à la période néolithique (de 9000 à 3300 av JC), ainsi que la grande diversité de cépages autochtones. On en recense plus de 500 dans cette région du Caucase.
Si depuis des lustres, la France, l'Italie ou encore l'Espagne sont réputés pour avoir les meilleurs vins, ces trois pays européens ont été surclassés cette année.
Et c'est l'Australie qui remporte le concours haut la main puisque 10 vins australiens ont été nommés dans la catégorie « Best in Show », catégorie qui juge uniquement les meilleurs vins du concours. L'Australie a donc remporté le plus de nominations dans cette catégorie – oui, plus que la France ou l'Italie.
Bien loin des pays européens, c'est finalement l'Australie qui possèderait les meilleures bouteilles selon la compétition du Decanter World Wine Awards 2023. Au total, ce sont pas moins de 10 vins australiens qui ont été désignés comme les meilleurs, soit un nombre plus élevé plus que les autres pays représentés.
Évolution au fil des siècles
Le premier vignoble français s'implante à Massalia (aujourd'hui Marseille), grâce à ses fondateurs phocéens, vers 600 ans avant JC. Mais c'est avec l'arrivée des Romains que la culture de la vigne connait une extension systématique à travers la Gaule.
» L'invention » du vin est sans doute due au hasard. Il est produit à partir du fruit de la vitis vinifera, dont le jus fermente naturellement. Son histoire commence au Néolithique. La vigne sauvage est alors domestiquée et des solutions trouvées pour limiter la fermentation du raisin.
Les fouilles archéologiques ont prouvé que 3 500 ans avant notre ère, la vigne était cultivée en Égypte, comme en témoignent les coupes dans lesquelles on offrait du vin aux dieux ainsi qu'un bas-relief découvert à Thèbes où sont représentés deux esclaves cueillant des grappes de raisin.
Saint-Pourçain, plus vieux vignoble de France - Auvergne.
Des rosiers pour des raisons culturelles ancestrales
La présence de roses à la tête de rangées de vignes était autre fois justifiée par la technique de culture qui employait des animaux pour labourer, comme des chevaux. L'animal contournait le rosier en évitant d'emporter avec lui le dernier pied de vigne.
Il est clair qu'avec une viticulture adéquate, le plant vit et produit sans aucun besoin d'apport additionnel d'eau à celle de la pluie. La vigne est très résistante à la sécheresse et à la politique… il y eut à certaines époques interdiction d'arroser les vignes, suite aux directives de l'union européenne.
En Chine, malgré une chute de production de 11% en 2018, ce pays est le 1er producteur mondial avec 11,7 Mio t (15% de la production mondiale de raisins), suivie de l'Italie (8,6 Mio t), des États-Unis (6,9 Mio t), de l'Espagne (6,9 Mio t) et de la France (5,5 Mio t).
Le raisin, cueilli d'août à octobre selon les variétés, est utilisé pour la viticulture et pour la consommation lors des repas. Il est également utilisé pour produire du jus, du verjus (qui sert de vinaigre), du raisiné (confiture), des raisins secs, des pâtes de fruit…
Dans le cycle biologique annuel de la vigne, les stades phénologiques sont les étapes de développement de sa croissance et de la formation de ses fruits, les raisins.
1. Les États-Unis. 33,1 millions d'hectolitres : ils se trouvent donc en pole position, avec une domination confirmée depuis plusieurs décennies, représentant ainsi 14% de la consommation mondiale.
La première boisson alcoolisée confirmée par des analyses, dont il restait des résidus dans des vases, a été découverte en Chine, à Jiahu, dans la vallée du fleuve Jaune (province du Henan). Elle date de l'époque néolithique, environ 7000-6600 av.
La réponse à cette question semble évidente : dom Pierre Pérignon, moine bénédictin, procureur, c'est-à-dire chargé de la gestion des biens, de l'abbaye de Hautvillers, près d'Épernay, de 1668 jusqu'à sa mort en 1715, est le génial inventeur du champagne.