Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Seize pays acceptent en définitive l'aide américaine : Autriche, Belgique, Danemark, Irlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et Turquie (en fait, tous les pays qui ont échappé en 1945 à l'occupation soviétique).
Au total, le plan Marshall représente 13 milliards de dollars (l'équivalent de 150 milliards d'euros aujourd'hui) de prêts, mais surtout de dons, en nature ou en argent. La Grande-Bretagne, qui en récupère 26 %, et la France qui en récolte 23 %, en sont les principaux bénéficiaires.
À ce titre, la France reçoit 2815,3 millions de dollars. En contrepartie de l'aide Marshall, les États-Unis attendent de l'Europe qu'elle accomplisse un effort de coopération. L'OECE, qui survit au plan Marshall, favorise la création de nombreuses institutions européennes.
Molotov refuse le plan Marshall car l'Union soviétique ne veut rien devoir aux États-Unis. Elle oblige d'ailleurs les pays du bloc de l'Est à faire de même.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Les bénéficiaires de l'aide américaine
Essentiellement distribuée sous forme de dons, cette aide s'élèvera au total à plus de 13 milliards de dollars. Recevant 26% des crédits, la Royaume Uni en est la principale bénéficiaire. Elle est suivie par la France (22%), l'Italie et l'Allemagne de l'Ouest (11%).
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Le Plan Marshall était une aide économique et financière proposée par les Etats-Unis à tous les pays européens à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1947. Cette aide devait permettre aux pays européens ravagés par la guerre de pouvoir se reconstruire.
Un monde bipolaire est un monde axé sur deux grandes puissances, comme ça a été le cas durant la guerre froide entre l'URSS et les États-Unis.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Un marshal, ou US marshal, officier de l'United States Marshals Service, une agence de police fédérale du département de la Justice des États-Unis chargée de la protection des tribunaux, des juges et des témoins mais aussi de la recherche de fugitifs.
Cuba : la baie des Cochons.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
95 1/ La guerre froide a duré 44 ans. 2/ Elle oppose les Etats-Unis et leurs alliés (bloc de l'Ouest) à l'URSS et ses alliés (bloc de l'Est). 3/ On dit que le monde de la guerre froide est bipolaire car une grande partie des pays du monde appartient à l'un ou l'autre des deux camps.
Il y a soixante-dix ans, le Plan Marshall était proposé par les États-Unis à une Europe encore exsangue de la guerre et divisée avec la partie orientale contrôlée par l'URSS. Il avait une double ambition : économique et politique, et a atteint ses objectifs contribuant à initier un début de construction européenne.
Lorsqu'est proclamée la République démocratique allemande (RDA) le 7 octobre 1949, les journaux français se penchent sur les enjeux liés à la création d'un second État allemand.La création de la RDA en octobre 1949 est la réponse soviétique à la fondation de la République fédérale d'Allemagne (RFA), à l'Ouest, le 23 ...
Entre 1949 et 1961, ce sont plus de 2 millions d'habitants de RDA qui fuient en direction de Berlin-Ouest. Dans la nuit du 13 août 1961, Khrouchtchev, le successeur de Staline, décide de l'érection d'un mur entre les zones Est et Ouest de Berlin.
Les pays d'Europe ayant appartenu au bloc de l'Est sont l'Albanie, l'Allemagne de l'Est (ou RDA), la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et brièvement la Yougoslavie. La notion de « bloc » est cependant toute relative.
A commencer par celle de la Russie. «L'opinion officielle du ministère de la Justice en Ukraine est que la source des fonds pour les réparations doit provenir de la Russie», nous explique-t-il.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
L'État français s'inspire des principes inscrits dans la loi du 17 avril 1919 (dite « Charte des sinistrés ») et de l'organisation administrative antérieure pour créer, par la loi du 11 octobre 1940, le Commissariat technique à la Reconstruction immobilière, en charge de l'indemnisation des sinistrés.
Assassinat à Sarajevo
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne.
Affaiblie par les atteintes américaines, et notamment par l'IDS, l'Union soviétique perd progressivement de sa suprématie. Malgré les nombreuses réformes russes mises en place par Gorbatchev, l'URSS s'effondre et éclate en 1991. La chute du communisme soviétique marqua la fin d'une ère qui opposait deux systèmes.