Les Maldives sont un paradis tropical aux plages d'un blanc immaculé et aux récifs coralliens spectaculaires, mais elles pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
La moitié des plages de sable pourrait disparaître d'ici à 2100 à cause du réchauffement climatique. Le changement climatique et la hausse du niveau des océans pourraient faire disparaître la moitié des plages de sable dans le monde d'ici à 2100, selon une étude parue lundi dans Nature Climate Change.
Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Par exemple, les Îles Salomon sont actuellement l'un des pays les moins peuplés du Pacifique et il en sera de même avec Vanuatu et Kiribati (pays insulaires), où leurs voisins vivent déjà dans la crainte d'une élévation du niveau de la mer. Cela pourrait avoir un impact dévastateur.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
1/ Les Pays-Bas.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Les chercheurs placent la région des Hauts de France sous les eaux. Les villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer, où près de 400 000 personnes vivent sous le niveau de la mer, seraient les plus touchées.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Venise a cependant la particularité de ses canaux. Elle est donc une victime facile. Une étude de l'Institut national de géophysique et de volcanologie italien sortie en 2017 évoquait déjà le risque de voir la cité disparaître au plus tard en 2100.
Les États-atolls semblent être les pays les plus en danger face à la montée des eaux. Cette dernière se compose de onze nations (voir ci-contre) : les îles Marshall, les îles Cook, les îles Fidji, les îles Salomon, les Bahamas, les Maldives, les Seychelles, Kiribati, Tuvalu, Tonga et la Micronésie.
La configuration de l'archipel, notamment sa faible altitude avec 80 % de ses terres à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer, et l'exiguïté de ses îlots dont 96 % ont une superficie inférieure à 1 km. Depuis 20 ans, l'archipel vit au rythme de catastrophes climatiques.
Quasiment au niveau de la mer, Bordeaux est très exposé aux risques de submersions. D'ici 2100, à +1.5°C, une partie des quartiers de Ginko, de Bordeaux-Lac, des quais de la rive droite et de la rive gauche et le Jardin botanique sont sous l'eau.
La majorité d'entre-elles sont situées sur les côtes Atlantiques (31 en Nouvelle-Aquitaine) et dans l'Ouest de la France (41 en Bretagne et 16 en Normandie). La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont aussi concernées.
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !