« Toute conscience est conscience de quelque chose. » Souvent citée, la fameuse phrase d'Edmund Husserl intrigue autant qu'elle amuse.
L'intentionnalité est la propriété de la conscience d'être «conscience de»: cela signifie qu'elle n'existe pas comme une chose qui contient, mais comme un acte de mise en relation. Toute conscience sans exception est intentionnelle: il n'y a pas de conscience pure, indépendante de ce dont elle est conscience.
La philosophie classique a eu tendance à considérer la conscience comme auto-suffisante, à la suite de Descartes : « Or maintenant je sais avec certitude que je suis, et en même temps, qu'il se peut que toutes ces images et généralement que tout ce qui est rapporté à la nature du corps ne soient rien que des rêves ».
La conscience, pour Husserl, a toujours affaire à quelque chose qui a du sens. Elle ne peut jamais avoir affaire à quelque chose qui est complètement privé de sens, c'est‑à-dire qui serait comme un mur devant lequel nous butons, sans pouvoir savoir de quoi il s'agit.
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
“La punition est un droit par rapport au criminel lui-même.” “La grande ruse, c'est que les choses soient comme elles sont.” “C'est une chose terrible qu'avec les femmes il n'y ait jamais moyen de placer un mot.” “Ce qui élève l'homme par rapport à l'animal, c'est la conscience qu'il a d'être un animal...
C'est la raison pour laquelle Bergson, affirmant que la conscience est une « attention à la vie », lui accorde une fonction qu'il définit très clairement dans une conférence donnée en Angleterre en 1911: « Retenir ce qui n'est déjà plus, anticiper sur ce qui n'est pas encore, voilà donc la première fonction de la ...
Pour Nietzsche, la conscience n'est qu'un phénomène superficiel, qui nous donne l'illusion d'être le « sujet » de nos pensées, alors qu'en réalité l'homme est animé par des forces inconscientes, inscrites dans le corps plutôt que dans l'esprit.
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
La pensée de Husserl tournerait autour de notions inlassablement reprises et approfondies tout long de ses œuvres tels : la Réduction phénoménologique, l'Intentionnalité, la Subjectivité transcendantale, le Moi transcendantal, l'Intersubjectivité, le Monde de la vie.
La conscience n'est rien d'autre que le dehors d'elle-même et c'est cette fuite absolue, ce « refus d'être substance » qui la constituent comme conscience.
Une enquête du même genre mériterait d'être menée au sujet de cette autre figure majeure de l'histoire de la philosophie moderne qu'est Edmund Husserl, le père de la phénoménologie.
Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. « Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »
On doit distinguer en effet la conscience morale, qui renvoie à la capacité de chacun à saisir le bien et le mal, de la conscience de soi, c'est-à-dire la faculté humaine à se penser soi-même, à se représenter ses pensées et ses actes. La conscience de soi est précisément ce qui nous différencie de l'animal.
La thèse centrale de Matière et mémoire est résumée par Bergson lui-même dans l'« image du cône ». C'est sur le plan de l'action, de la matière, du présent que le corps agit grâce aux souvenirs accumulés, qui constituent sa mémoire, son expérience.
La thèse de ce texte est exprimée en toutes lettres par Bergson lui-même : « la pensée demeure incommensurable avec le langage ». Cette thèse prend à rebours la définition que l'on donne d'ordinaire du langage, comme outil d'expression et de communication.
« Qui dit esprit, dit avant tout conscience. Mais qu'est ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous.
Sigmund Freud a dit... “Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort !” Vos avis (78) : “L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.”
« L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » Pour Rousseau, l'homme est naturellement bon et inoffensif, fait pour vivre en paix avec autrui. Et pourtant, la société s'élabore sur de fausses valeurs, comme le mensonge, la gloire ou l'amour-propre.
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières." "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle." "L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes."