L'esprit humain n'a pas de nature originelle; sans facultés, sans organisation interne, il se réduit à l'origine à un ensemble incohérent d'idées, une collection inorganisée de toutes les impressions qui l'affectent et l'ont affecté.
David Hume, avant lui, avait commencé son Traité de la nature humaine (1739-1740) par un appel à fonder la science de l'homme, considérée comme la science des sciences, et dont l'étude exigeait une nouvelle méthode expérimentale : « Voici donc le seul procédé d'où nous puissions espérer le succès dans nos recherches ...
Marx, de son côté, explique que la nature de l'être humain ne peut être prédéfinie et qu'elle dépend de son milieu matériel. Parmi tous les attributs que Descartes a trouvés, seule la pensée lui appartient car elle peut être détachée de lui. Selon lui, en cessant de penser, l'on cesse d'exister.
Platon, Gorgias. Selon Calliclès, la nature n'est pas seulement un principe d'harmonie et d'unité, elle est aussi une justification de la domination et de la force. On voit que l'idée de nature, même si elle correspond à une définition précise, n'est jamais neutre : elle porte toujours en elle un système de valeurs.
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
Cependant en un sens il est bien vrai que Descartes se voulut " homme purement homme ". C'est que la métaphysique cartésienne est une définition de l'homme par sa condition. Sorte de mélange d'être et de néant, de mixte sans nature, pour reprendre l'expression platonicienne, l'homme a rapport au monde et à Dieu.
La nature est bien l'ensemble de tous les objets d'une expérience possible3 ou encore l'objet total de toute expérience possible. Elle comprend en ce sens le monde externe et le monde interne, les objets des sens externes et les objets du sens interne.
En réalité, comme on le sait, le caractère essentiel de la nature selon Hegel est constitué de l'extériorité. La nature est non seulement extérieure à l'esprit, mais elle est encore extérieure à soi. La difficulté est cependant de comprendre précisément ce qu'entend Hegel par une telle extériorité.
Le monde d'Aristote est hiérarchique. Les êtres y ont tous une nature, une essence, plus ou moins parfaite, c'est-à-dire plus ou moins proche de la substance parfaite, incorruptible, la forme pure: Dieu. Tous les êtres, sourdement ou consciemment, tendent vers ce suprême vivant.
En définissant la pensée par la conscience, Descartes n'a pas rétréci, mais au contraire remarquablement étendu le champ de la pensée qui n'est plus limité à l'entendement mais inclut l'ensemble des facultés de l'âme dont la volonté, l'imagination et la sensation.
L'œuvre de Marx est à la fois philosophique, économique et politique. D'abord proche des milieux hégéliens de gauche, Marx s'aperçoit qu'à la suite de Hegel, les philosophes commettent l'erreur de penser l'homme comme une idée et non comme un être concret. L'idéalisme doit être remplacé par le matérialisme.
Le concept marxiste : « la dictature du prolétariat »
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
Hume est un des représentants de l'empirisme, thèse selon laquelle nos idées viennent de l'expérience sensible. En cela il influença Kant qu'il tira, selon le propre mot de Kant, de son "sommeil dogmatique". Il se réclame aussi du scepticisme.
Contrairement aux apparences, la phrase "L'homme est un loup pour l'homme" ne signifie pas que la vie en société est une guerre de chacun contre chacun, ce qui est une autre phrase malcomprise écrite par le même philosophe.
aliénation, une atteinte à la liberté, et même une corruption. On oppose ainsi l'état social à l'état de nature, qui serait, lui, le règne de la liberté et du bonheur. La société, c'est un obstacle à la nature (humaine).
L'homme n'a pas un esprit, il est spirituel. L'esprit est ce qui caractérise son être en devenir tout entier. Il s'ensuit ceci : non seulement l'homme existe, non seulement il est, non seulement il déploie son être comme le font les choses de la nature en général mais, nous dit Hegel, « il existe aussi pour soi ».
Elle n'est pas une contrainte extérieure mais ce moment où la liberté se veut elle-même. Il ne faut pas oublier que Hegel réfléchit à partir des idées de la révolution française et du destin des idées de Rousseau. Au contraire de Kant, Hegel ne parle pas de devoir mais de droit.
La philosophie, système de l'Absolu selon Hegel :
– L'Idée substance même de ce qui est, se forme, s'approfondit et se développe à différents niveaux. Elle existe d'abord comme Pensée identique à elle-même (premier moment). Puis, elle sort d'elle-même et s'extériorise (second moment).
Spinoza est considéré par les historiens de la philosophie comme un cartésien, autrement dit un disciple de Descartes.
Par ailleurs, la relation homme-nature implique une double orientation en raison des deux versants, la nature à l'extérieur de soi et la nature à l'intérieur de soi, en sachant que l'une et l'autre interfèrent constamment et se fécondent mutuellement.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Les dialogues de Platon comme le Protagoras ou le Ménon nous apprennent que selon Socrate (il s'agit là pour ainsi dire de psychologie humaine, de psychologie de l'action humaine) les hommes font toujours et nécessairement ce qu'ils pensent être le meilleur au moment d'agir.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
C'est ce qui conforte la caractérisation de Descartes comme le « fondateur du rationalisme moderne ». Ce courant philosophique, connu pour privilégier la raison au détriment de l'expérience en tant que source suprême de toute connaissance, s'est imposé comme la voix la plus vigoureuse de la philosophie moderne.