D'une manière générale, le fossé numérique peut être défini comme une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l'information, à la connaissance et aux réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC.
Elles identifient essentiellement deux facteurs principaux. D'une part, les écarts de revenus entre les nations et entre groupes sociaux [9] et, d'autre part, la structure de l'infrastructure des télécommunications [10][10]DASGUPTA et al., 2001 ; FINK, MATTOO, RATHINDRAN, 2003 ;….
De manière générale, la fracture numérique est le fossé entre ceux qui ont accès à l'Internet et ceux qui n'y ont pas accès. Or, la fracture numérique est multiforme et comprend de nombreuses facettes telles que l'accès, le caractère abordable, la qualité et la pertinence.
Par le biais de la « fracture numérique », la numérisation renforce les inégalités sociales existantes, puisque c'est surtout la partie « informée » qui en profite, elle qui possède déjà davantage de ressources financières, sociales ou culturelles.
Si l'accès à Internet se développe, des inégalités persistent chez les personnes les plus âgées, les personnes moins diplômées et les ménages aux revenus modestes . Ainsi, une personne de plus de 75 ans sur deux n'a pas d'accès à Internet depuis son domicile (53%), alors que seuls 2% des 15-29 ans ne sont pas équipés.
Au niveau international, la fracture numérique semble reproduire les inégalités qui existaient avant l'introduction des technologies dans la société : le savoir étant désormais source de croissance, de richesse et de bien être économiques, il devient la cause de disparités socio-économiques et culturelles.
L'illectronisme, illettrisme numérique, ou encore illettrisme électronique, est la difficulté, voire l'incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d'un manque ou d'une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.
Réduire la fracture numérique : le défi devient impératif dans bien des territoires. À mesure que les usages de l'Internet se développent, les populations privées d'accès performant au Web peuvent éprouver un sentiment d'isolement.
Il résulte de l'inaptitude d'un individu à utiliser les outils numériques du quotidien. Ce phénomène touche 17% de la population, soit près de 13 millions de personnes en France, selon l'INSEE. Il est engendré essentiellement par des facteurs sociaux, territoriaux et générationnels.
Ironiquement, la technologie pourrait être la clé de la solution à la fracture numérique entre ceux qui en ont et ceux qui n'en ont pas. Le projet Netadded a combiné des technologies sans fil et satellite pour fournir des solutions de communication en large bande à une nouvelle génération d'utilisateurs.
Illectronisme : en France, tous nos concitoyens sont encore loin de savoir utiliser Internet. L'illectronisme est un mal qui persiste dans l'Hexagone. D'après une étude de l'Insee, plus d'un quart de la population maîtrise mal ou ne sait pas se servir d'Internet aujourd'hui.
En 2019, 440 000 personnes âgées de 15 ans ou plus de Bourgogne-Franche-Comté sont potentiellement en situation d'illectronisme. Cela représente 19 % de cette catégorie d'âge (méthode). En comparaison, les Bourguignons-Francs-Comtois sont en moyenne plus en situation d'illectronisme qu'en France de province (17 %).
Ces éléments sont quelques-uns des plus visibles du fossé numérique, qui se traduit en réalité par une combinaison de facteurs socio-économiques plus vastes, en particulier l'insuffisance des infrastructures, le coût élevé de l'accès, l'absence de formation adéquate, le manque de création locale de contenus et la ...
En cas de fracture non ou peu déplacée, le traitement sera orthopédique : immobilisation par coude au corps 6 semaines, antalgiques, glace, et rééducation dès que possible (en général débutée 3 semaines plus tard).
Une identité numérique est une solution qui permet aux internautes de se connecter simplement à différents services en ligne, et ce, sans avoir besoin de créer plusieurs comptes ni mots de passe.
La possession d'un ordinateur ou d'une tablette reste fortement liée au niveau de revenu et de diplôme. Ainsi 93 % des hauts revenus sont équipés d'un ordinateur contre 66 % des bas revenus. Il faut noter que l'équipement en ordinateur et en tablette diminue avec l'essor des smartphones, notamment chez les 18-24 ans.
De la « fracture numérique » aux inégalités numériques. En français, on parle de « fracture » ou de « fossé numérique » ; en anglais, de « digital divide ».
La fracture numérique est l'expression populaire qui désigne un large éventail d'inégalités liées à l'accès aux technologies numériques (aussi appelées « TIC » technologies de l'information et de la communication) [2] et à leur utilisation.
Quatre concepts – algorithme, machine, langage et information – semblent suffisants pour couvrir l'ensemble de ce que nous appelons « informatique ».
Internet est un réseau informatique mondial qui permet à ses utilisateurs, appelés internautes de communiquer entre eux à l'échelle de la planète à un prix dérisoire puisqu'il suffit d'un simple accès.
Un jeune atteint d'illectronisme aura du mal à utiliser ces technologies autrement que dans un but récréatif, et sera donc en peine pour remplir, par exemple, un formulaire en ligne.
Le Pass numérique permet d'accéder à des services d'accompagnement sur les compétences numériques essentielles (démarches en ligne, l'envoi d'email ou traitement de texte...), dans des lieux qualifiés par #Aptic, un organisme agréé par le programme société numérique (ANCT).
Un objectif : l'inclusion numérique
Afin de rapprocher le numérique du quotidien des Français, partout, le plan de relance attribue 250 millions d'euros en faveur de l'inclusion numérique . Un budget en partie alloué aux acteurs qui fournissent des solutions d'accompagnement au numérique.
L'inclusion numérique (ou e-inclusion) est un processus qui vise à rendre le numérique accessible à chaque individu et à lui transmettre les compétences numériques qui pourraient être un levier de son inclusion sociale et économique selon Brigitte Bouquet et Marcel Jaeger.