Pour Jean-Paul Sartre (1905-1980), le désir ne se distingue pas du manque. Si tout est plein, si tout est complet, il n'y a plus de place pour le désir. Mais Sartre situe l'origine du désir, donc de ce manque, au sein même de la conscience. Pour Sartre, parler du désir, c'est parler de l'être.
1 – Le désir comme désir de l'éternité. Platon. « L'objet du désir, pour celui qui éprouve ce désir, est quelque chose dont il ne dispose pas et qui n'est pas présent, bref quelque chose qu'il n'a pas et qu'il n'est pas lui-même, quelque chose dont il est dépourvu ».
Freud, dans l'analyse, les rapporte à une cause, un désir sexuel. Désir socialement inavouable, dissimulé derrière d'autres apparences, faisant irruption dans la réalité, projeté sur des animaux ou des personnes, tous êtres auxquels Emmy attribue sa propre sensualité.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
– L'être humain a grâce à sa raison la possibilité de maîtriser ses désirs. Le rationalisme est une philosophie optimiste tant sur le plan théorique que sur le plan pratique. Le rationalisme est aussi une attitude de l'esprit qui n'accorde de valeur ou de confiance qu'au raisonnement.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Aussi, le rationalisme est une doctrine qui soutient que le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication de la raison déterminante. Autrement dit, le rationalisme s'entend de toute doctrine qui attribue à la seule raison humaine la capacité de connaître et d'établir la vérité.
Le désir désigne la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particulier. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit.
Schopenhauer montre que le désir fait de l'existence une souffrance perpétuelle. En effet, quand on désire quelque chose que l'on n'a pas, on souffre de ne pas l'avoir. Mais si on finit par l'obtenir, la satisfaction n'est que momentanée : très vite, on veut satisfaire un nouveau désir.
"L'amour se construit sur une gratification à retardement, alors que le désir est satisfait par un plaisir immédiat. Le désir est un sprint; l'amour, un marathon.
Le désir est une émotion d'anticipation au même titre que la peur. Nous imaginons le plaisir procuré par une situation (souhaits, envies, rêves, convoitises, aspirations…).
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le ca- ractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
L'éveil et l'intensité du désir sexuel dépendent de multiples facteurs, dont les plus importants sont: Une bonne santé physique (facteurs organiques et hormonaux) et mentale. Peu ou pas d'anxiété et de dépression, ni de stress (à noter que chez un certain nombre d'hommes, le stress peut aussi avoir l'effet contraire).
Puisque le but de la philosophie socratique est la connaissance de soi, un plaisir (désir) utile serait une jouissance/un bien-être qui nous rapproche d'un tel savoir. Reste donc à déterminer sa spécificité, soit ce qui le distingue d'un plaisir nuisible. Pour ce faire, il faut se tourner vers le Protagoras.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas.
Ensuite, il nous faut préciser ce qu'est l'amour et Spinoza en donne une définition on ne peut plus claire : « L'Amour est une Joie qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure », mais qui nécessite pour être comprise que l'on se réfère également à la définition qu'il donne de la joie : « La Joie est le passage de l' ...
Le bonheur est donc inaccessible. Il y a de la passivité dans le désir, c'est quelque chose qui n'est pas le choix du sujet, qui arrive sans décision. Il est infini par l'étendue des objets possibles et par sa renaissance incessante si bien que le bonheur n'est jamais vraiment accessible (=> déception, désillusion.
Le désir n'est donc pas, comme le besoin, un simple manque : il est ce qui permet de combler ce manque, puisqu'il est à la fois conscience du besoin et élan vers la satisfaction.
Nietzsche est ce philosophe qui n'épouse pas cette définition presque unanime du bonheur, à savoir le bonheur comme un état durable de complète satisfaction, de bien suprême -, en d'autres termes « l'ataraxie »30 comme absence de troubles.
Là où le besoin est caractérisé par la nécessité, l'assimilation et la consommation, le désir commence quand la satisfaction n'est pas immédiatement envisageable, et la consommation de l'objet possible. Le besoin demande nécessairement d'être satisfait et se comble par la « consommation » de son objet.
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
L'Âme selon Aristote. Comme tous les êtres réels, l'être vivant est aussi composé d'une matière et d'une forme. Le corps (sôma), c'est-à-dire la matière de la vie, n'est vivant qu'en puissance. Il ne sera vivant en acte que lorsqu'il sera informé par un principe, à savoir l'âme (psuchè), sa forme.
Hegel définit la philosophie comme science qui rend compte d'elle-même, du sujet qui l'énonce, du processus historique où il prend place et, finalement, de l'unité sujet-objet autant que de leur division.