Les points clés à retenir. Tous biens confondus (maisons et appartements), en France, la marge de négociation est de 4,9 %. Bretagne et Champagne-Ardenne sont les deux régions où c'est le mieux pour négocier. En Lorraine ou en Midi-Pyrénées, les marges affichent un niveau largement revu à la baisse.
La marge de négociation est ainsi la différence entre le prix de vente affiché d'un bien immobilier et le prix final qui figure sur l'acte de vente et auquel le bien est vendu.
Alors si le bien a quelques défauts ou n'arrive pas à se vendre depuis des mois, vous pouvez parfaitement négocier le prix avec le propriétaire actuel en lui faisant une offre d'achat plus basse que le prix demandé.
Pour obtenir une bonne remise, les phrases les plus simples fonctionnent bien : – « Si je prends plusieurs articles, vous pouvez me faire un prix ». – « Pour que je ne dépasse pas mon budget, vous pouvez me faire un geste sur cet article ».
Concrètement, il vous suffit de vous rendre sur le site: app.dvf.etalab.gouv.fr/. En cliquant sur la maison ou le bâtiment souhaité sur la carte interactive, le prix de vente du bien en question est affiché.
Pour faire une offre d'achat plus basse, il suffit simplement d'adresser un courrier aux vendeurs mentionnant votre proposition de prix. Cette dernière devra être remise à l'expert immobilier en charge de la vente ou bien directement aux vendeurs si la vente se passe d'acteur immobilier.
Fixez-vous un objectif personnel à atteindre et demandez un peu plus pour avoir une marge de négociation (environ 10%). Soyez précis sur la composition de votre rémunération : salaire fixe et part variable, prime d'intéressement, 13e mois, etc. Le moment venu, donnez une fourchette salariale comme base de discussion.
Si votre prospect vous répond que votre solution est plus chère que les concurrents, dites-lui : « En effet, notre solution est plus chère. Cependant, j'ai bien compris que ce qui était important pour vous était… » Vous reprenez les principales motivations de votre interlocuteur.
En moyenne, pour un achat immobilier, la marge de négociation est d'environ 4%. Donc ne vous mettez pas en tête que vous pourrez demander une baisse de prix de 20% sans justifications... >> Découvrez nos conseils pour faire une offre d'achat plus basse !
Vous êtes alors dans l'obligation de l'accepter. Dans le cas contraire, l'agent qui se considère comme lésé, peut vous réclamer des dommages et intérêts. Bon à savoir : Vous ne pouvez en aucun cas accepter une offre d'achat dont le prix proposé serait supérieur au prix de vente.
Offre d'achat bloque les visites
Si en tant que propriétaire vendeur vous acceptez une offre d'achat, alors sachez que vous devrez en effet arrêter les visites. En effet une fois contre-signée l'offre d'achat vous engage et bloque donc les visites d'autres potentiels acquéreurs.
Une offre d'achat rédigée en bonne et due forme et signée par le vendeur et l'acheteur est un engagement pour les deux parties à mener la transaction à terme au prix convenu. Le vendeur ne peut annuler une offre d'achat qu'il a acceptée sans s'exposer à une demande de compensation de l'acheteur.
Lorsque l'on parle d'estimation immobilière, on pense logiquement à deux professionnels du secteur : le notaire et l'agent immobilier. Mais le premier est d'autant plus légitime à effectuer cette expertise qu'il est le professionnel libéral en charge d'authentifier les transactions sur les ventes de maisons.
L'acheteur doit conclure avant que le vendeur ne lui demande d'autres concessions, il résume à son interlocuteur tous les points convenus. Il doit faire ressortir le fait que chacune des parties est gagnante.
Les modalités pour faire une offre d'achat immobilier
Le prix d'achat proposé La durée de validité de l'offre qui est généralement comprise entre 5 et 10 jours. La façon dont le vendeur peut vous répondre (lettre recommandée, huissier, etc.) Votre délai de rétractation suite à l'acceptation de l'offre par le vendeur.
Posez des questions ouvertes.
Ainsi, évitez de demander : « Offrez-vous un rabais ? ». La réponse évidente est : « Non ». Demandez plutôt : « Quelle est votre réduction pour… » car une réponse nécessite une explication qu'il est davantage possible de discuter.