Lever les yeux à la fin d'un vers ou d'une strophe, pendant un bref instant permet de capter l'attention de ceux qui écoutent. On peut aussi, parfois, regarder en hauteur ou sur le côté. Imaginer qu'on est celui ou celle qui a écrit le poème pour croire à ce qu'on lit, ce qui permet une lecture plus "sincère".
Numérotez soigneusement les poèmes (en chiffres romains) et les lignes (par 5) pour permettre des références claires et pratiques (Ex: III, 7 correspond à poème n° 3, vers 7). Un crayon à la main, il vous faut maintenant lire l'ensemble des textes à plusieurs reprises.
Pour lire un texte en vers
Pour lire un poème isométrique : tenir compte de la structure du mètre : faire entendre le rythme du vers et respecter, par exemple, la césure à l'hémistiche dans l'alexandrin.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Le poème en prose a plusieurs ressemblances avec la langue parlée (pas de vers, pas de rimes, pas de strophes). Il ne suit pas les règles prosodiques, rythmiques et euphoniques de la poésie classique comme c'est le cas pour le sonnet ou le pantoum.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
Le poème peut avoir une forme fixe, tels le sonnet, la ballade ou l'ode, ou, dans la poésie plus moderne, se présenter en vers libres.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers. La poésie en prose ne possède pas de rimes, pas de vers, pas de structure précise.
La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style).
Le choix de la typographie et la présence de lignes blanches qui marquent le début et la fin des strophes participent au sens du poème. Le poète cherche à mettre en évidence les rapports entre la forme sonore et/ou graphique des mots, le signifiant, et leur sens, le signifié.
Les règles concernent généralement le nombre et le type de vers et le nombre et le type de strophes. Par contre, plusieurs règles peuvent aussi préciser le genre et la valeur des rimes ainsi que leur disposition, la présence du narrateur dans le poème, le sujet abordé, etc.
Le vers libre est un vers sans nombre de syllabes fixes et parfois sans rime. La seule différence entre vers et prose est le retour à la ligne. La strophe est un groupe de vers séparés des autres par un blanc. Le quatrain est une strophe de quatre vers et le tercet un groupe de trois vers.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Un bon poème provient à mon sens d'une nécessité intérieure et se fonde sur l'authenticité du propos et l'efficacité de la forme qui l'appuie. On y lit donc une parole singulière que l'aspect formel accomplit avec cohérence.
Mon rêve familier (Paul Verlaine), La courbe de tes yeux (Paul Éluard), Nos deux corps sont en toi (Marguerite de Valois), Les roses de Saadi, Le serment (Marceline Desbordes-Valmore), je meurs (Louise Labé), À une passante (Charles Baudelaire) font partie des poèmes d'amour incontournables.
Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain.
Une strophe est un ensemble de vers pouvant comporter une disposition particulière de rimes, formant avec d'autres un poème, des lignes blanches les individualisant.
Dans le langage d'analyse, les vers portent un nom selon le nombre de syllabes. Un vers d'une syllabe est appelé monosyllabe. Un vers de deux syllabes est appelé dissyllabe. Un vers de trois syllabes est appelé trissyllabe.
Dans un poème, une ligne s'appelle un vers. A la fin de chaque vers, on va à la ligne et on met une majuscule. Un vers comporte un nombre précis de syllabes. Pour compter les syllabes, il faut faire attention au "e" muet.
Groupe de vers formant une unité et s'ordonnant de manière à présenter une correspondance métrique avec un ou plusieurs groupes semblables.
• Le sonnet
Inspiré de la poésie provençale et italienne du XVIème siècle, le sonnet est une forme fixe de quatorze vers, composée de deux quatrains et de deux tercets (rassemblés parfois en un sizain). Tous les vers comptent un même nombre de syllabes.
La poésie est en somme le moyen d'exprimer ses émotions et ses sensations, de transporter vers d'autres mondes et de critiquer les déficiences sociales et politiques. Mais elle peut aussi avoir une simple fonction esthétique et ludique.
La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe. Les poètes en développent les moindres nuances, communiquant leurs angoisses, leurs regrets, leurs espoirs au lecteur : « Hélas !