Si l'on prend le seul mois de mars, les hausses les plus fortes touchent les viandes surgelées (+31,6% par rapport à mars 2022), les mouchoirs en papier (+30,4%), les conserves à base de pâtes (+30,3%), le papier toilette (+27,4%) et la moutarde (+27,3%).
Les prix des pâtes alimentaires, des céréales, de la viande et des produits laitiers (fromage, beurre) ont également subi une augmentation importante, de 14 % à 24 %. Les raisons de l'inflation alimentaire sont multiples.
Mais il ne prend pas en compte les variations des prix de l'immobilier (hors loyers), de la fiscalité ou du taux des produits d'épargne. Autant d'éléments qui impactent pourtant directement votre pouvoir d'achat.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
Vers une pénurie de pommes de terre, de miel et de lait ? À cela s'ajoutent aussi les difficultés causées par la sécheresse estivale en France. Les premiers chiffres publiés pour 2022 prévoient des baisses de l'ordre de 20 % pour la production de maïs et de lait et de 55 % pour le miel.
Une pénurie pourrait toucher certains aliments en 2023, au premier rang desquels la viande rouge et le riz. Le premier aliment qui pourrait manquer dans les supermarchés en 2023 n'est autre que la viande rouge. Ce produit a déjà été l'un de ceux dont les prix ont connu la plus forte hausse en 2022.
Les produits les plus touchés incluent la viande surgelée, qui augmente de 30 %, les pâtes (20 %), les boîtes de conserve (18 %), les légumes frais (17 %), les produits laitiers (16 %), la volaille (13 %) et le café (11 %). Quant au pain et aux céréales, leurs prix seront accrus de 10 %.
Augmentations du 1er janvier 2023
Prix du gaz et de l'électricité, SMIC, indemnité carburant, transport... on fait le point sur les nouveautés du mois de janvier 2023. SMIC : Le Smic augmentera de 1,81 % à compter du 1ᵉʳ janvier 2023, a annoncé le ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.
Ce n'est pas la hausse attendue en 2023 dans les magasins mais la hausse souhaitée par les fabricants et transmises aux distributeurs alors que débutent les négociations commerciales qui s'achèveront le 1er mars 2023.
Le prix des légumes frais augmente de 17,7%, les pâtes de 20%, le pain et les céréales en général voient leur prix augmenter en moyenne de 9,9% en septembre sur un an. Les produits d'hygiène-beauté ne sont pas épargnés par cette hausse puisque selon UFC-Que Choisir, la hausse sur un an est de 11%.
Enfin, les pénuries de 2022 pourraient se poursuivre cette année encore. C'est le cas de l'huile de tournesol et des pois chiches. Selon la confédération internationale des légumineuses, citée par Les Échos, l'offre mondiale pourrait, en 2023, chuter de 20 % pour cette légumineuse.
Quel est le produit de l'année le plus vendu dans nos grandes surfaces ? Tous les ans, c'est l'institut Nielsen qui étudie les volumes de ventes des produits, en termes de chiffre d'affaires. L'an dernier, c'était la bouteille Ricard. Eh bien là, c'est ce qui, généralement, va avec : l'eau.
Le spécialiste des études de marché « Nielsen IQ » a publié lundi 25 juillet le classement des produits les plus vendus dans la grande distribution durant les six premiers mois de 2022. Ce classement est encore dominé par les boissons, Ricard, Cristaline et Coca-Cola en tête. Nutella domine le classement hors boissons.
Coca-Cola 6 x 33cl canettes : 141,5 millions d'euros (+31%) Nutella 1kg : 123 millions d'euros (+28,3%) Volvic 6 x 1,5L bouteilles : 113,9 millions d'euros (-4,6%) Desperados 12 x 33cl bouteilles : 106,7 millions d'euros (+2,2%)
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
C'est donc un excès de création monétaire par les banques commerciales ou par le financement du déficit public par la banque centrale (ce que l'on dénomme souvent par l'expression « faire fonctionner la planche à billets ») qui est à l'origine de l'inflation.