Cette opération de grand nettoyage des conduits peut s'effectuer de manière physique (mélange d'air et d'eau pulsée dans les circuits) ou chimique (par traitement de l'eau avec un produit réactif spécifique).
Dans le plancher chauffant, le liquide caloporteur circule dans des serpentins de la chape. Si l'installation de chauffage utilise la géothermie, le fluide caloporteur est composé d'un mélange d'eau et de glycol, pour éviter le gel.
Pour dépanner, il est existe des produits spécifiques pour éliminer la rouille et les boues. Pour le mettre en place, il faut passer par la tête de purge du radiateur le plus haut de l'installation. Remettre la chaudière en marche puis, bien sûr, rincer le circuit de chauffage.
Les professionnels sont unanimes sur ce fait : le carrelage et la pierre naturelle sont les revêtements de prédilection à installer sur un système de plancher chauffant. Résistant à l'usure, indéformables, ils sont d'excellents conducteurs de chaleur ce qui permet au système de consommer moins.
À quelle fréquence faut-il réaliser l'entretien d'un plancher chauffant ? Pour les planchers chauffants électriques, une simple vérification annuelle des branchements suffit. En revanche, il convient de désembouer un plancher chauffant hydraulique tous les 5 à 7 ans, afin de maximiser sa durée de vie.
L'Anah (agence nationale de l'habitat) mise sur une durée de vie d'une cinquantaine d'année pour un plancher chauffant hydraulique, mais souvent des problèmes peuvent survenir dès que l'installation passe les 7 ans.
Les chauffages au sol électrique et hydraulique sont peu coûteux en termes de consommations, mais le système hydraulique reste le plus économique, particulièrement lorsqu'il est couplé à une chaudière à condensation ou à une pompe à chaleur air-eau.
La céramique est le revêtement de choix pour l'installation d'un système de plancher chauffant. Excellent conducteur de la chaleur et indéformable, le système consommera moins d'énergie pour chauffer la pièce.
Le plancher radiant vaut entre 5,00$ et 10,00$ le pied carré, dépendant s'il est de type hydronique ou électrique. C'est bien plus cher que de recourir à des plinthes électriques, ou à des convecteurs ou encore, à un système à air pulsé.
Si votre thermostat d'ambiance est raccordé à un collecteur comme sur l'image ci-dessus, il commande un système de chauffage au sol à eau. Ou, si la chaleur du plancher chauffant est produite par une chaudière centrale ou une pompe à chaleur, vous pouvez être sûr que votre système de chauffage par le sol est à eau.
Entretien des circuits hydrauliques : contrôle tous les 5 à 7 ans. Dans le cadre de l'entretien du plancher chauffant à eau, les circuits hydrauliques sont à faire vérifier, et mieux désembouer, tous les 5 à 7 ans.
Refermez les boisseaux de vidange et ouvrez les robinets
Coupez l'arrivée générale d'eau. Défaites les raccords des tuyaux au collecteur de plancher chauffant. Défaites les raccords des tuyaux à l'appareil de désembouage hydrodynamique. Remettez en place les bouchons des boisseaux de vidange supérieur et inférieur.
L'eau : le meilleur liquide caloporteur
L'eau est le liquide caloporteur le plus utilisé dans les systèmes de chauffage. On lui attribue les avantages suivants : L'eau dispose d'une excellente capacité calorifique. Cela signifie que l'eau peut chauffer facilement, sans avoir besoin d'une chaleur excessive.
Le fluide caloporteur le plus courant est l'eau. Toutefois, afin que le fluide caloporteur ou caloriporteur ait de meilleures propriétés que l'eau, il est possible d'ajouter un additif, voire d'utiliser un fluide dit « prêt à l'emploi » que l'on substituera à l'eau dans le réseau de chauffage central.
Selon leurs applications, les fluides caloporteurs peuvent être des gaz (azote, hélium...), de l'eau, des fluides organiques, des sels fondus ou des métaux liquides.
La température de départ transmise par le générateur de chaleur au plancher chauffant hydraulique ne dépasse généralement pas 45°C. La réglementation impose une limite à 50°C, ainsi qu'une sécurité à 65°C qui stoppe l'envoi de chaleur.
En moyenne, en surface, de 24 à 35 °C (de 75 à 95 °F), et la plage de confort normale est de 25 à 28 °C (de 77 à 82 ºF ). Les températures en surface peuvent varier en fonction des conditions ambiantes, du réglage du thermostat, de l'épaisseur du revêtement de sol et du procédé d'installation.
Le calcul est donc : (12 x 120 x (80 x 40))/1 000 = 4 608 kWh/an.
Enfin, le chauffage au sol est financièrement très intéressant à l'utilisation, puisqu'il permet une économie d'énergie d'environ 15 % en comparaison avec un chauffage traditionnel. Des économies d'énergie, qui réduisent automatiquement le montant de vos factures de chauffage, ainsi que votre empreinte carbone.
Lorsque l'on regarde le coût de l'électricité, qui ne cesse d'augmenter, on comprend rapidement que le plancher chauffant hydraulique est le plus intéressant pour faire des économies. Le besoin en électricité est bien plus réduit, et peut même être très faible avec une PAC air-eau ou eau-eau.
Le principe est simple : des tuyaux de chauffage sont posés sur un isolant lui-même posé sur une dalle en béton. Ensuite une chape vient recouvrir les tubes de chauffage. La chape aura le rôle de diffuseur d'une chaleur douce et homogène dans toute l'habitation.
L'épaisseur minimum de la chape d'enrobage doit être de : 3,5cm au-dessus des tubes ou des plots dans le cas d'un isolant SC1. 4cm dans le cas d'un isolant SC2. La faible épaisseur de la chape d'enrobage confère au plancher chauffant une montée en température rapide (bonne réactivité).
Les avantages du chauffage au sol
Le plancher chauffant permet en effet une diffusion homogène et contrôlée de la chaleur. Limité à une chaleur maximale de 28°C, le plancher chauffant assure une chaleur douce et bien répartie, sans surchauffe de la pièce, pour le bien-être de toute la famille.
Les largeurs de plancher chauffant varient en général de 40 centimètres à 1 mètre, et les longueurs de 70cm à 1,50m. Disons qu'une épaisseur plancher chauffant traditionnelle se trouve entre 10 et 15 centimètres. Il faut ajouter à cela le revêtement du sol.