L'acquéreur peut annuler le compromis sans pénalité en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur et en respectant le délai de 10 jours. Au-delà, il faut invoquer un motif valable (refus de prêt par exemple) et en apporter la preuve.
Le vendeur peut alors ouvrir une action en justice pour obtenir réparation du préjudice subi. Il peut soit obtenir l'octroi de dommages et intérêts soit la vente judiciaire du bien immobilier.
La constatation de vices cachés ou l'existence de vices du consentement sont des motifs pouvant aboutir à l'annulation du compromis de vente.
Par ailleurs, un compromis de vente peut devenir caduque si l'une des conditions suspensives n'est pas remplie. Cela peut être le cas, par exemple, si l'acheteur doit contracter un prêt immobilier pour financer son achat. Alors, le compromis de vente devient caduque en cas de non obtention du prêt.
La non obtention du prêt peut faire échouer le compromis de vente. Une fois le délai de 10 jours passé, seules les clauses suspensives mentionnées dans le compromis permettent d'annuler la vente. C'est notamment le cas si un emprunt est nécessaire à l'acquéreur pour financer son achat immobilier.
Si vous proposez une offre moins chère, il pourra vous faire une contre-offre ou refuser. Si le vendeur et l'acquéreur sont tous les deux d'accord et ont déterminé le prix d'acquisition, il faut alors signer un avant-contrat pour bloquer la vente immobilière.
Quel argument juridique peut invoquer l'acquéreur pour faire annuler la vente ? L'acquéreur insatisfait peut obtenir la nullité de la vente et/ou la responsabilité du vendeur du bien immobilier à la faveur des vices du consentement que sont la violence, l'erreur et le dol.
Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est comprise entre 3 et 4 mois. A la date prévue, si toutes les conditions sont réunies, le notaire convoque les 2 parties pour la signature de l'acte de vente définitif.
Le délai entre la signature du compromis et l'acte de vente est d'environ 3 mois. Il est néanmoins possible de raccourcir ce délai ou de l'allonger en fonction des circonstances et de l'accord des parties. Acheter et vendre un bien immobilier prend donc du temps.
Quelles indemnités pour le vendeur en cas d'annulation du compromis de vente ? Si le compromis de vente a été annulé à la suite d'une rétractation de l'acquéreur pendant le délai légal, d'une clause suspensive ou d'un sinistre, aucune réparation n'est prévue.
Sachez qu'un notaire peut parfaitement insérer une clause à double distribution : si une rétractation arrive au début, les frais sont laissés au vendeur ; si elle intervient à la fin du processus de vente, les frais restent à la charge de l'acquéreur. On peut même envisager un partage de frais.
Quelle jurisprudence pour l'annulation compromis de vente par le vendeur. Sans surprise, la jurisprudence en matière d'annulation du compromis de vente par le vendeur demeure relativement stable et stricte. Le vendeur ne dispose pas de délai de rétractation, qu'il soit professionnel ou non.
Si le bien est vendu à un prix très inférieur à sa valeur marchande, estimée par un professionnel de l'immobilier, la loi française considère que le vendeur est lésé : il peut demander l'annulation de la transaction ou une indemnisation.
Puisque le vendeur ne peut se rétracter, il peut proposer à l'acheteur une résiliation du compromis de vente à l'amiable. Il peut aborder le sujet avec lui, les deux parties vont alors discuter de la résiliation et des éventuelles conditions.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Ce délai permet au notaire d'établir l'acte de vente et de faire son travail auprès des services d'urbanisme, d'État civil et du cadastre. De son côté, l'acheteur profite de ce délai pour obtenir auprès de sa banque l'éventuel crédit immobilier dont il a besoin.
Un délai de 10 jours pour annuler un compromis de vente
Si les deux parties signent le document, elles s'engagent à respecter leur accord et les clauses qui y sont détaillées. Cependant, l'acheteur peut se rétracter. Dans ce cas, il procèdera à l'annulation du compromis de vente après mûre réflexion.
La loi SRU. La loi SRU relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains, votée en 2000 définit des règles en termes de mixité sociale, d'urbanisme (PLU) et sur la protection des acheteurs potentiels et des locataires.
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
Qu'est-ce qu'un vice caché ? Dans le domaine de l'immobilier, la notion de vice caché désigne un défaut non apparent découvert par l'acquéreur après la transaction. Il peut aussi bien concerner l'intérieur du logement et ses équipements que le terrain de la propriété.
Comment le vendeur peut-il annuler une vente immobilière ? Le vendeur ne dispose d'aucun droit de rétractation. Il peut, en revanche, envisager une résiliation amiable ou judiciaire. Si les deux parties tombent d'accord pour annuler le compromis, il est tout à fait possible de le résilier.
Offre d'achat bloque les visites
Si en tant que propriétaire vendeur vous acceptez une offre d'achat, alors sachez que vous devrez en effet arrêter les visites. En effet une fois contre-signée l'offre d'achat vous engage et bloque donc les visites d'autres potentiels acquéreurs.
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.