Charlemagne et Justinien font construire des églises exceptionnelles pour des raisons politiques et religieuses. Ils veulent montrer ainsi leur pouvoir, leur puissance, leur richesse . L'église est un outil pour impressionner. Il y a aussi une raison religieuse .
Charlemagne s'appuie sur le pouvoir religieux de l'Église pour asseoir son pouvoir politique dans l'Empire carolingien. L'Église devient le principal auxiliaire du pouvoir impérial dans ses territoires.
La politique extérieure de Justinien peut être décomposée en deux aspects. D'abord, la préservation des frontières existantes, en Orient face aux Sassanides, le rival traditionnel de l'Empire, et dans les Balkans, face aux barbares venus du Nord. Dans les deux cas, non sans mal, il parvient à les protéger efficacement.
CÉSAROPAPISME, L'Église d'État de Justinien - Encyclopædia Universalis.
La réforme de l'Église franque fut donc engagée par les maires du palais eux-mêmes, qui se sont appuyés sur la compétence de Boniface. Ce dernier, dès 722 et sa première mission en Germanie, avait été en demander la confirmation au pape Grégoire II (715-731) à Rome.
Roi guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission fut difficile et violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les musulmans d'al-Andalus.
Les comtes et les missi dominici : l'administration de l'empire de Charlemagne. Charlemagne nomme des représentants locaux pour faire régner la loi : les comtes. Ils sont chargés de lever les forces armées et l'impôt, de rendre la justice et d'appliquer les lois (les capitulaires).
Cinq ans et une violente répression plus tard, Justinien avait reconstruit l'église, toujours dédiée à la sagesse de Dieu, Hagia Sophia, Sainte-Sophie. Les plans répondaient au désir de l'empereur, ardent à restaurer son pouvoir sur la cité et celui de l'empire sur le monde.
Des empereurs puissants : Justinien et Charlemagne
Justinien et Charlemagne sont les empereurs les plus emblématiques de ces deux empires. Justinien, empereur byzantin au VIe siecle, a fait les plus grandes conquêtes pour son empire. Il est aussi connu pour avoir créé « le code justinien ».
Justinien, le plus grand empereur de Byzance.
Un empire désigne un territoire ou un ensemble de territoires qui se trouve sous la domination d'un même chef, appelé empereur.
4 – Justinien accepte la traduction des lois romaines en grec, car c'est la langue que parle les habitants de l'empire : le latin est abandonné aux lettrés et le peuple ne comprend plus cette langue.
Les descendants actuels des empereurs byzantins
Les noms de famille Paléologue, Palaiologos, Paleologu ou autres déclinaisons orthographiques, que l'on trouve en France, dans les Balkans, en Grèce, en Roumanie, qui existent encore aujourd'hui ont de fortes chances de descendre de l'ancienne famille impériale.
Ainsi, en 804, en Saxe, au bout d'une guerre atroce qui a duré 33 ans, il impose violemment le baptême aux Saxons par un capitulaire. Ces derniers étaient jusqu'alors polythéistes, mais l'empereur menace de mort ceux qui refusent de se convertir à la foi chrétienne.
4. Un empereur conquérant : Pour aider le pape, Charlemagne a fait de nombreuses guerres contre les Lombards en Italie, les saxons à l'Est, les Frisons au Nord et les musulmans en Espagne. Lors de la retraite d'Espagne, l'armée est battue et son chef Roland est mort dans les Pyrénées, à Roncevaux.
Il fait ouvrir une école dans chaque monastère de son royaume. Les prêtres y enseignent la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'astronomie et les fondements de la religion.
catholique : chrétien qui reconnaît le pape comme chef suprême de l'Eglise. les Mérovingiens : p 54 : (de Mérovée, le grand-père de Clovis) : les rois francs qui descendent de Clovis. maire du palais : chef de la cour du roi mérovingien. pape : chef de l'Eglise catholique.
Cette conception de la responsabilité du roi dans le salut du peuple chrétien culmine avec le sacre de Charlemagne par le pape Léon III le 25 décembre 800, à Rome : l'empereur est désormais le chef spirituel et politique de l'Occident tout entier.
Les clercs de la cour de Charles Ier ont pris dès 773 l'habitude de désigner le roi des Francs du qualificatif latin de Carolus Magnus. Il s'agirait d'une abréviation de « Carolus, Magnus Rex » (Charles, le grand Roi), devenue « Charlemagne » dans la langue populaire et, en allemand, Karl der Grosse.
Le but de la construction de Sainte-Sophie était avant tout de refléter la puissance du basileus et sa suprématie, non seulement sur ses sujets mais aussi sur l'Église.
Au Moyen-Âge, la période des croisades, pour la plupart, appuyées par le soutien de l'Église catholique, va confirmer la tendance de séparation entre occidentaux et orientaux, lorsqu'en 1204, les colonnes de forces croisées attaquent et pillent Constantinople, Sainte Sophie est notamment profanée.
Nom donné aux édits des rois et des empereurs carolingiens qui publient des mesures d'ordre législatif et administratif ; il signifie littéralement « ensemble de chapitres » d'un édit.
Par une ordonnance de 789, l'empereur demande, dans tout l'empire, la création d'écoles enseignant aux garçons la lecture, l'écriture, le calcul, ainsi que le chant, la grammaire et l'astronomie. Les écoliers étudiaient et recopiaient aussi des textes religieux, et apprenaient par coeur les saints du calendrier.
Les missi sont des envoyés spéciaux des souverains carolingiens qui contrôlent les représentants du pouvoir royal au niveau local. Ils permettent au souverain de hiérarchiser son administration, de centraliser le pouvoir et sont l'expression d'une idéologie proprement impériale.