Au début de sa carrière politique, Victor Hugo soutient la monarchie des Bourbons : il est légitimiste. Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
A l'avant-garde de la défense des droits de l'enfant et de la femme, il s'engage activement en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire pour tous, de la liberté d'expression, pour l'abolition de la peine de mort et, aux côtés de son ami Victor Schoelcher, pour celle de l'esclavage.
Après le coup d'Etat de 1851, Victor Hugo se dresse contre Napoléon III. Un combat politique… et personnel.
La trajectoire politique de Victor Hugo dessine un mouvement de la droite vers la gauche. Il fut d'abord un soutien exalté de la monarchie légitime, sous Louis XVIII et Charles X. Puis il franchit le pas de la de la politique sous la monarchie de Juillet en devenant pair de France, nommé par Louis-Philippe.
Victor Hugo n'a pas seulement été un grand écrivain du XIXe siècle. Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Par ailleurs, Victor Hugo est monarchiste et soutient la politique du roi Louis-Philippe. Il est d'ailleurs fait pair de France par ce dernier en 1845 et s'engage en politique. Ses convictions vont cependant évoluer sous la IIe République.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
La loi du 31 mai 1850 , dite « loi des Burgraves », est une loi française votée le 30 mai par l'Assemblée nationale de la Deuxième République et mise en place le 31 mai 1850 par le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte, qui modifie la loi du 15 mars 1849 (organisant le suffrage universel masculin).
Victor Hugo, aussi bien dans sa carrière politique que dans ses écrits littéraires, est un fervent défenseur des valeurs républicaines, de l'égalité et surtout de la liberté. Dans ses romans il prend le parti de l'opprimé, du faible, celui que la société rejette ou a oublié.
L'exil de Victor Hugo est un épisode de la vie de l'homme de lettres français Victor Hugo au cours duquel il s'exile hors de son pays, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, et son bannissement par le décret du 9 janvier 1852.
selon les recommandations des projets correspondants. Les républicains français sous le Second Empire forment l'opposition la plus vivace de Napoléon III. Dès 1851, la plupart d'entre eux défendent la jeune Seconde République face au coup d'État du 2 décembre 1851.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Victor-Marie Hugo dit Victor Hugo, considéré comme l'un des plus importants poètes et écrivains de tous les temps, est né à Besançon en 1802.
Il s'élève contre la répression et les mesures restrictives de Cavaignac. Mais c'est surtout par son discours du 9 juillet 1849 à l'Assemblée nationale, soutenant la proposition d'Armand de Melun sur des mesures de lutte contre le paupérisme, qu'il manifeste sa détermination à "détruire la misère".
Les écrivains de l'existentialisme, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Merleau-Ponty, mais aussi des intellectuels contemporains comme Raymond Aron considèrent qu'ils doivent s'engager sur de questions politiques. Les existentialistes promeuvent le communisme et dénoncent l'impérialisme de leur temps.
Victor Hugo se regroupe avec quelques écrivains pour former le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera le foyer de leur mouvement littéraire appelé romantisme.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Dans cette œuvre colossale (cinq tomes), publiée en 1862, le romancier prend la défense des opprimés, le parti des gens du peuple qui souffrent des mauvaises conditions de vie, notamment à Paris. Une fois de plus, il prend la plume pour dénoncer ces injustices et pour peindre la misère dont il a été témoin.
Les Contemplations comme œuvre du deuil
La mort de sa fille conditionne en effet la structure du livre et sa séparation en deux parties. Hugo choisit les vers pour raconter la traversée de son deuil, ceux-ci permettent de mettre en forme cette expérience douloureuse et de la dépasser.
Drames et tragédies grotesques
En 1832, Victor Hugo engage deux projets monumentaux : la « tragédie grotesque » en vers, Le Roi s'amuse, est représentée au Théâtre-Français le 22 novembre 1832, et le drame en prose, Lucrèce Borgia, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 2 février 1833.